Manche : un réfugié bangladais acquitté d’un viol sur mineure car il n’a pas «les codes culturels»

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Ainsi que le rapporte La Manche libre, un jeune réfugié d'origine bangladaise, jugé par la cour d'assises de la Manche, a été acquitté le 21 octobre du viol d'une lycéenne. La cour a en effet estimé que l'accusé n'avait pas conscience de lui imposer un rapport sexuel. Il a cependant été condamné à deux ans de prison avec sursis assortis d'une mise à l'épreuve pour une deuxième affaire similaire dans laquelle il comparaissait devant la justice. 

L'avocat général avait requis six ans de réclusion criminelle mais les juges ont, semble-t-il, été convaincus par la plaidoirie de l'avocate de la défense qui a invoqué des difficultés d'interprétation. En effet, selon la défense, il y aurait eu difficulté d'interprétation de la part du jeune homme qui «n'avait pas les codes culturels» pour prendre conscience qu'il imposait une relation par crainte ou par surprise. Il y aurait également eu une difficulté d'interprétation de la part de la victime, qui aurait pu prendre un regard comme une menace et donc une contrainte. Enfin, les enquêteurs n'auraient pas su mesurer immédiatement le désarroi de la victime.

L'affaire pour laquelle il a été acquitté s'est déroulée le 10 décembre 2015, à Saint-Lô, dans la Manche, dans le studio qu'occupait le jeune homme dans son foyer. La victime a déclaré aux enquêteurs qu'elle était tétanisée par la peur et que, si elle avait exprimé verbalement son refus d'avoir une relation sexuelle, elle s'était montrée incapable de s'y opposer. Le jeune homme a maintenu qu'elle était consentante et même demandeuse.

L'autre affaire, pour laquelle il a été condamné à deux ans de prison avec sursis, remonte au 29 septembre 2015. Le réfugié était alors parti se promener avec une jeune fille de 16 ans, du même lycée, avant de l'emmener dans son studio et de se livrer à des attouchements. Là encore, l'accusé avait assuré que la jeune fille était consentante. 

«Il considère les femmes françaises comme des p*tes»

Le président de la cour d'assises a déploré que le dossier soit, selon lui, «un peu orphelin d'un certain nombre de diligences», citant notamment l'absence de confrontation, de perquisition et de saisie du téléphone et de l'ordinateur de l'accusé et une levée de garde à vue après seulement 39 minutes d'audition.

Après l'énoncé du verdict, le président a tout de même pris soin de préciser que «la décision de la cour n'[était] pas une remise en cause de la sincérité» de la plaignante.

Selon La Manche libre, le capitaine de police de la sûreté départementale de Saint-Lô a notamment déclaré devant la cour que, lors de l'audition de l'accusé en garde à vue, il avait dû placer un brigadier entre l'interprète féminine et le jeune homme ; celui-ci tentait en effet de lui «peloter les cuisses». Selon lui, l'accusé, «considère les femmes françaises comme des p****» et aurait «un comportement de prédateur.»

Toujours selon La Manche libre, les experts qui ont examiné l'accusé «s'accordent tous pour le décrire comme narcissique et égocentré» et assurent que dans «la culture masculine du Bangladesh, son pays d'origine, les femmes sont reléguées au statut d'objet sexuel».

Lire aussi : Un Français sur deux estime que le mouvement #Metoo n'a rien changé

 

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6 commentaires

  1. Posté par miranda le

    Il est “vrai” qu’au Bengladesh toutes les femmes se laissent “agréablement violer” et que leurs hommes ne s’y opposent pas”. On doit être “aussi tolérant” envers le viol que ces peuples MUSULMANS , MR LE JUGE?
    Bon, trêve de plaisanterie, ce type aurait été massacré ou bien les familles de l’une ou de l’autre se seraient “massacrées”.

    Et la violée, bien sûr, aurait été reniée ensuite par sa famille, car là bas on doute toujours du comportement d’une femme. Elle est la première suspecte.

    Ce qui est effroyablement répugnant, c’est que ce programme cherche à faire en sorte que nos filles finissent par “s’adapter à l’idée d’être un jour ou l’autre, l’objet d’un viol seul ou d’un viol collectif “. La résignation de nos petites.

    En tout cas MR SOROS avait demandé que l’on n’inflige pas de peines trop sévères aux migrants. Les tribunaux obéïssent à la lettre et même ils sont encore plus généreux que SOROS lui-même. Nos tribunaux sont envahis de juges mondialo-gauchistes.

  2. Posté par marty le

    J’ai simplement peur pour mes petites filles , et pour les prochaines élections

  3. Posté par Antoine le

    Le violeur «n’avait pas les codes culturels» !!
    Que cette avocate de la défense se fasse violer par 3-4 mâles !! Avant, pendant et après, elle pourra essayer de leur transmettre ces codes ….

  4. Posté par Sergio le

    Compris ? À nous de nous adapter à ces grandes richesses culturelles.

  5. Posté par Stefen le

    Pourtant le viol est puni par la loi au Bangladesh.
    Code 375
    http://bdlaws.minlaw.gov.bd/sections_detail.php?id=11
    Donc c’est officiel, il y a une justice à deux vitesse ? L’une pour les autochtones qui finissent ruinés en prison pour un excès de vitesse de 1.5km/h et les “invités” à qui on passe tout ?

  6. Posté par Socrate@LasVegas le

    Ce genre de précédent juridique est catastrophique! Comment oser ne pas protéger une enfant vis-à-vis d’un adulte PREDATEUR – RECIDIVISTE jusque dans les locaux de garde-à-vue!!!
    Ces juges sont complices et seront responsables de la suite…

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