Alexandre Devecchio , le 30/10/2018
ENTRETIEN - Livre après livre, il explore le passé pour mieux éclairer le présent. Dans son nouvel ouvrage, Le Mystère Clovis (Albin Michel), Philippe de Villiers veut voir des correspondances entre le monde troublé de Clovis et l'Europe contemporaine, elle aussi en proie à une crise civilisationnelle profonde.
LE FIGARO. - Pourquoi consacrer un livre à Clovis aujourd'hui?
Philippe de VILLIERS. - Nous sommes dans des temps de grand trouble. Quand on ne sait plus où on habite, le plus sage est de rebrousser chemin pour savoir d'où l'on vient. Clovis est le premier mur porteur sur lequel on peut poser la main. Il soutient la poutre maîtresse de la petite demeure invisible des filiations françaises. Aujourd'hui, nous sommes le seul pays au monde où la France n'est plus célébrée. Le seul où l'on a oublié que cette vieille nation, qui n'est pas une start-up nation, est riche d'une histoire que l'on devrait choyer car elle est glorieuse ; d'un art de vivre que l'on devrait protéger parce qu'il est fragile ; et d'une langue que l'on devrait déposer dans le sanctuaire des cœurs d'enfants plutôt que de développer l'apprentissage de l'arabe à l'école, comme l'a suggéré M. Blanquer, ou encore d'imposer l'anglais dans toutes les grandes réunions scientifiques comme l'ont fait les présidents de la République depuis Giscard l'atlantiste. Clovis, c'est le roi ...
En aucun cas il ne faut donner le droit de vote aux adorateurs de Satan et d’Antichrist et du Malsain Esprit, qui ont juré d’égorger tous les adorateurs de Dieu et Christ et du Saint Esprit. Il faut savoir tirer les leçons de ce qui est arrivé au Kosovo, où les chrétiens ont été totalement dévalisés, ainsi qu’au Liban, qui était une démocratie chrétienne prospère, et qui est devenu une maffia barbare, ainsi qu’en l’Algérie, qui a été entièrement ruinée, mais certainement pas par les chrétiens!
@ anjufre : le vous invite à lire ce que dit Philippe de Villiers dans le numéro 4272 (11-17/10/2008) de Valeurs Actuelles : “(à l’occasion de la visite des Macron au Puy du Fou) nous avons eu des conversations qui m’ont laissé penser qu’il [Macron] semblait capter le mouvement de fond de l’enracinement et aussi la nécessité de conduire le char de l’État de manière différente”. Plus loin : “J’ai même pensé, dans les premiers temps, au Louvre, puis avec Trump sur les Champs Élysées et Poutine à Versailles, que le nouveau président allait pratiquer la verticalité régalienne et déposer sur son chemin les petits cailloux symboliques des grandeurs françaises…” (aujourd’hui) “je pense hélas qu’il n’habite pas la fonction et se trompe d’urgence.” “J’avais l’espoir naïf, comme tant d’autres, qu’Emmanuel Macron aurait compris cette mission métapolitique [de sauver la civilisation française] or quand j’ai vu la fête de la musique à l’Élysée, avec les transsexuels en résille, et le doigt d’honneur des Antilles, j’ai compris qu’il n’avait pas compris… Je pense aujourd’hui qu’il est peut-être le phénomène ultime de l’accomplissement de cette hybridation, unique dans l’histoire, de l’extrême centre, caractérisé par le rejet de la politique, et du marketing, qui est son effacement au profit de l’image. De ce point de vue, Macron s’est “sarkoïsé” à vitesse grand V, il est devenu la caricature de Sarkozy – ce qui n’est pas rien.”
Alors ? Nous avons là le discours honnête de quelqu’un qui reconnaît s’être trompé, d’avoir été dupé par le verbiage spécieux d’un histrion comme beaucoup l’ont été. Dessillé, il juge maintenant fort justement. Sa ligne d’horizon est la France, rien que la France. Alors ne lui reprochons pas d’être demeuré sur son quant-à-soi lors de l’élection présidentielle; moi qui ai voté “patriote” aux deux tours de l’élection, je l’ai fait sans illusion sur Dupont-Aignan et Marine Le Pen, mais constatant aujourd’hui que les chefs de partis se voulant patriotes se mènent une guerre tribale dont seul Macron peut tirer avantage, je me dis que la France n’est pas leur ligne d’horizon, que leur objectif est “mon Parti et Moi” et non de sauver la civilisation française. Ne jetons donc pas la pierre à Monsieur de Villiers qui aime par-dessus tout Notre Dame la France.
Ce monsieur est un lâche. Quand il avait la possibilité de ruer dans les brancards à l’élection présidentielle et opter fermement pour Marine Lepen on ne l’a pas entendu. Il s’est confondu dans la masse peut-être parce qu’il est très ami avec le morveux qui détruit la France. Et maintenent il vient nous bassiner avec ses théories simplement pour se faire un peu de fric avec son livre. Il n’en qze foutre de la France.
” est riche d’une histoire que l’on devrait choyer car elle est glorieuse ; d’un art de vivre que l’on devrait protéger parce qu’il est fragile …”
Waaah! La France, ce sont les grandes contributions des Francs à la chrétienté: Clovis contre l’hérésie arienne, Charlemagne contre Byzance, St Louis pour une Europe chrétienne fraternelle!
de minimis non curat praetor
C’est très probablement probable …..! depuis que la religion socialiste alliée à l’islam invasif , a détruit méthodiquement la famille, nos propres valeurs spirituelles , les mythes symboliques de nos us et coutumes , la religion, en finalité notre patrimoine historique …
Jamais dans l’histoire de l’humanité, une civilisation n’aura été autant floué et aura payé aussi cher pour sa propre autodestruction !….
“Quand on ne sait plus où on habite, le plus sage est de rebrousser chemin pour savoir d’où l’on vient”.
Merci Monsieur De Villiers. Cette phrase à elle seule éclaire tout et surtout l’égarement dans lequel nous sommes plongés.
L’école de la République ne nous a pas appris l’histoire de France de façon à ce que nous ayons le sentiment d’en faire partie. Elle nous a appris l’histoire comme une succession de faits, de dates, de batailles, d’événements. Une histoire sans âme.
Nos parents ont été éduqués à cette école de la république et par conséquent ne savaient pas avoir le goût de la transmission puisque ce qui leur était transmis était vide de SENS. Puis notre génération éduquée à la même école s’est encore plus appauvrie. Il ne lui manquait plus qu’à entrer dans la société de consommation qui était alors son “refuge”. En oubliant que le plus protecteur des refuges c’est la nation et que pour cela il faut protéger sa mémoire et son histoire, les plus sûres des fondations.
Vous-mêmes et d’autres auteurs comme Mr Zemmour êtes en train de nous restituer l’histoire à laquelle nous aurions du AVOIR DROIT et qui nous aurait permis de savoir nous inscrire profondément et sentimentalement dans cet espace qu’est la FRANCE. Ce qui nous empêche aujourd’hui d’avoir le réflexe de survie de SAVOIR LA PROTEGER.
Nous souhaitons qu’un maximum de familles fassent honneur à votre ouvrage.