Le candidat d'extrême droite, parfois surnommé le «Trump des tropiques», l'a emporté haut la main, dimanche, avec 56% des scrutins, à l'issue d'une campagne particulièrement tendue.
Le candidat d'extrême droite Jair Bolsonaro a été élu haut la main président du Brésil, avec environ 56 % des voix contre 44 % à son adversaire de gauche Fernando Haddad, selon des résultats partiels communiqués par le Tribunal supérieur électoral, après dépouillement de 94% des bulletins. Sur la base de ces résultats officiels, l'institut de sondage Datafolha et le quotidien O Estado de Sao Paulo ont annoncé sa victoire.
L'ex-capitaine de l'armée prendra ses fonctions en janvier, dans un Brésil extrêmement polarisé à l'issue d'une campagne tendue et délétère. Âgé de 63 ans, Bolsonaro, avait frôlé la victoire dès le premier tour le 7 octobre dernier avec 46% des voix. Cet ancien capitaine, qui ne cache pas sa nostalgie pour les «années de plomb» de la dictature militaire ( 1964-1985), a lui-même été victime d'une agression à l'arme blanche début septembre alors qu'il était en campagne dans l'État du Minas Gerais. Malgré ses dérapages racistes, misogynes et homophobes Jair Bolsonaro a séduit des millions d'électeurs avec un discours sécuritaire qui a fait mouche.
Le candidat d'extrême droite, parfois surnommé le «Trump des tropiques», s'est défendu d'être une menace pour la démocratie, promettant d'être «esclave de la Constitution» et de gouverner «avec autorité, mais sans autoritarisme». Regard bleu perçant, l'ancien député, qui peut se prévaloir d'avoir été épargné par les scandales de corruption qui rongent le Brésil, a pour projet phare de libéraliser le port d'armes pour permettre aux «gens bien» de se faire justice eux-mêmes, dans un pays gangrené par la violence extrême.
Très actif sur les réseaux sociaux
Jair Bolsonaro a été lui-même victime de violence: le 6 septembre, il a frôlé la mort après avoir été poignardé à l'abdomen par un déséquilibré lors d'un bain de foule. De quoi entretenir encore plus le «mythe», le surnom que lui donnent ses plus ardents supporters. Hospitalisé trois semaines, il n'a pas pu reprendre sa campagne dans les rues ni participer aux débats télévisés, mais est resté très actif sur les réseaux sociaux -autre point commun avec le président américain -, où il fait un tabac avec près de 8 millions d'abonnés sur Facebook. Le format concis et direct du numérique lui va comme un gant. Loin d'être un grand tribun - il s'exprime avec une syntaxe approximative et a un cheveu sur la langue - il sait s'adresser directement à l'électeur internaute avec de petites phrases qui font mouche.
Sa ligne politique est floue, en témoignent ses nombreux changements d'étiquette au fil des années. Même s'il avoue ne rien comprendre à l'économie, il est parvenu à gagner la confiance des marchés grâce à son gourou Paulo Guedes, un «Chicago Boy» ultralibéral, dont il veut faire un «super ministre». Mais contrairement à Donald Trump, Jair Bolsonaro a déjà une longue carrière politique derrière lui: il a fait l'essentiel de sa carrière politique à Rio, où il a été élu conseiller municipal en 1988, et a obtenu son premier mandat de député fédéral trois ans plus tard. À la Chambre des députés, il s'est davantage illustré par ses dérapages dans l'hémicycle que pour les projets de loi qu'il a fait approuver, seulement deux en 27 ans.
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Je n’ai pas encore entendu si Macron l’a félicité. en tout cas la presse français est “vent debout” et annonce comme avec Trump, d’horribles catastrophes.
C’est parti pour l’Oktoberfest de larmes de gauchistes.
https://twitter.com/VistaContra/status/1056674526602379266
Les trombes d’eau qui vont s’abattre sur le Valais ne seront rien à côté des torrents de chouine communiste.