La Suisse en fait beaucoup (trop) pour les migrants, pas assez pour ses paysans

post_thumb_default

Une famille paysanne frappée par un second suicide 

Nord vaudois – Cinq mois après le patriarche, c’est le fils qui met fin à ses jours dans la ferme d’un petit village. [...]

Source : TdG / 24 heures (abonnés)

*************

Cenator : Nous n’apprenons que très rarement le suicide d’un agriculteur, nous savons juste par des bribes d’informations que le taux de suicides est très élevé dans cette profession.

Le 25.10.2018, un tel double drame est relaté dans 24 heures et dans la Tribune de Genève. Père et fils se sont donné la mort à quelques mois d’intervalle.

Le père, 79 ans, qui travaillait encore avec son fils, ne supportait plus la pression que le Service de la consommation et des affaires vétérinaires faisait peser sur l’exploitation familiale, qui n’était pas en tout point conforme aux nouvelles réglementations, et il s’est donné la mort.

Cinq mois plus tard, son  fils, âgé de 50 ans, était soigné dans l’établissement psychiatrique du Nord Vaudois et les soignants l’ont laissé partir en congé, sans donner suffisamment d’informations à la famille venue le chercher. Le fils, après le geste fatal de son père, n’a plus pu faire face à la montagne de travail que son bétail exigeait et, contraint, il a dû se séparer de ses onze génisses et de ses quinze vaches. Cette séparation a été comme un coup de grâce, car il était très attaché à  ses bêtes. Nous ne pouvons pas imaginer la douleur des trois femmes de la famille endeuillées par cette double tragédie.

Alors que les suicides d’agriculteurs sont légion depuis des décennies, même après un suicide cette famille n’a pas pu être épaulée efficacement (bien entendu, cela est plus facile à dire qu’à faire). La parasitocratie et leurs propagandistes attitrés ne font jamais un lien entre la masse des profiteurs qui débarquent en Suisse depuis des décennies et qui se font entretenir par l’argent des contribuables, et ce genre de tragédie. Pourtant, une infime partie de ce que coûtent ces jeunes parasites aurait pu sauver cet agriculteur surchargé de travail.

Ou alors, si un lien est fait, il vise à récupérer cette tragédie pour promouvoir les « réfugiés ».

En effet, quelques pages plus loin dans le journal, un autre article parle des réfugiés qui travaillent en Suisse romande, et cet article, bien qu’il porte principalement sur la formation d’auxiliaires de santé,  est illustré par la photo de deux Africains qui travaillent dans une grange chez un agriculteur (image ci-dessus).

Une fois de plus, le journaliste tente de faire croire à la population que tout va bien avec les réfugiés. Pourtant, le phénomène d’inemployabilité des migrants est général dans toute l’Europe, et ce problème est insoluble à cause du manque de formation, du manque de volonté de s’intégrer et par la différence des mentalités. En plus de la charge financière que cela représente pour les contribuables, les migrants aggravent la pénurie de logements, augmentent les besoins en structures scolaires, médicales, etc.

L’article qui accompagne cette image bucolique parle du « succès phénoménal » d’un programme d’insertion professionnelle des réfugiés, appelé « SESAME » (voir plus bas).

Périodiquement, pour contrer les mauvaises nouvelles concernant les « réfugiés » délinquants et pour tenter de démentir ce que la population constate de visu concernant l’oisiveté de cette population, nous sommes abreuvés par des nouvelles du genre :

-      « Quand un cocktail fruité fait le sel de l'intégration »,

-      « Auxiliaire de santé: filière réussie pour les réfugiés »,

et en sous-titre : Presque 90% des réfugiés sont à l'aide sociale en Suisse. Pour les aider, la Croix-Rouge forme certains au métier d'auxiliaire de santé. Avec succès jusqu'ici.

-      « Quelle contribution du sport à l’intégration des migrants et réfugiés en Europe ? »

... et d’innombrables études de sociologues, ouvrages de fonctionnaires, travaux de diplôme pour faire carrière dans le social-business, tous consacrés au travail d’insertion des « migrants » et pleins d’idées innovantes et de promesses.

Et même si nous acceptons les statistiques douteuses qui affirment que 10% des réfugiés sont employés, nous voudrions savoir : combien parmi eux peuvent vivre durablement sans aide sociale, sans subventions, et combien parmi eux sont employés dans l’asile-business (comme traducteurs, employés migrants travaillant dans le domaine des migrants).

Probablement, avec de telles données, nous nous retrouverions avec moins de 1% de migrants s’assumant réellement.

Et pendant ce temps, nos paysans, en sursis du fait de la mondialisation, se suicident dans l’indifférence générale... bien qu'ils soient parmi les citoyens les plus légitimes du pays.

*************

Le marché du travail accessible aux migrants

Le projet pilote pour faciliter l'accès de migrants au marché du travail a dépassé ses objectifs. Grâce à SESAME, plus de 600 personnes ont pu suivre une formation et trouver un emploi.

Le projet pilote pour faciliter l'accès de migrants au marché du travail a dépassé ses objectifs.

Le Secrétariat d'Etat aux migrations et la Croix-Rouge suisse ont tiré jeudi à Berne un bilan très positif de leur projet commun lancé en 2015 qui arrive à échéance à la fin de l'année.

Au total, 616 personnes ont bénéficié des offres de formation et des mesures de soutien. Dans les trois quarts des cas, il s'agissait de femmes et près de la moitié des participants étaient des réfugiés reconnus ou des personnes admises à titre provisoire.

En mars dernier, 444 personnes avaient décroché le certificat d'auxiliaire de la santé de la Croix-Rouge et près de 90% trouvé un emploi dans la foulée. La plupart des autres participants sont encore en formation.

[…]

Grâce à une sélection rigoureuse, le taux d'abandon est très faible (8%). Environ un tiers des personnes intéressées n'ont pas été admises à suivre la formation, principalement faute de connaissances linguistiques suffisantes.

Compléter le personnel suisse

Les auxiliaires de la santé de la Croix-Rouge sont très demandés sur le marché du travail et plus de 4000 personnes suivent cette formation chaque année. Compte tenu des besoins croissants en matière de soins aux personnes âgées, les migrants sont un complément bienvenu à la main d'oeuvre suisse.

[…]

De nombreuses associations cantonales de la Croix-Rouge ont participé au projet SESAME par le biais de diverses mesures comme des cours de langue, tutorat pendant la formation, accompagnement dans la recherche de stages et parfois programme de douze mois destiné aux réfugiés. Elles maintiendront ces mesures au-delà de la phase pilote.

[…]

Migrants en EMS

Les migrants sont eux-mêmes destinés à devenir un public-cible de la politique de la vieillesse. Près de 150'000 sont actuellement recensés dans les EMS et ce chiffre devrait doubler d'ici à 2050. Les soignants ayant un vécu migratoire font dès lors figure de ressource majeure.

Le projet SESAME a aussi placé le personnel enseignant devant le défi de l'hétérogénéité. Les formateurs ont reçu une formation spéciale pour leur permettre d'adapter leur pratique aux exigences de la transculturalité. Des cours de deux jours ont lieu cette année et l'an prochain.

Le programme pilote SESAME a été financé à hauteur d'un million de francs par le Secrétariat d'Etat aux migrations et un million par la Croix-Rouge suisse.

Source : TdG / Le Matin (voir aussi les commentaires des lecteurs) ;
sur le même sujet : Croix-Rouge Suisse - 20 minutes - Secrétariat d’Etat aux migrations (vidéo)

9 commentaires

  1. Posté par Cran le

    Pour certains des ces citoyens la Suisse ne fut rien. l’État met ses citoyens sous tutelle et basta, fini leurs vies. Et il arrive que de fois , l’internement survient après des odieuses mises en scène. Écœurant!! . Faut dénoncer la psychologie et la psychiatrie pour des crimes contre l’humanité. Faites circuler l’info . Est véridique. Ne faites jamais de votre vie confiance dans ces ESCROCS. Ils font partie de la police répressive, comme dans l’URSS d’antan. Il y a des associations qui ont déjà démasqué leur combines. Une fois entrée dans leur piège, avec leur précieuses pilules bien-sûr que l’être humain fini par ne plus être capable de rien donc …”malade”. Il faut arrêter ces gens , criminels déguisés en “médecins”. Ils n’ont pas honte, aucun remord, aucune humanité. Les dépenses psy ont bcp augmenté en Suisse. Pourquoi? Pour ça. Amener des racailles à la place de gens honnêtes. Dictature psychopathe. Pour leur bien personnel psychiatre 250chf , psychologue au tour de 150chf? Le bénéfice ? Nul pour le patient. Les problèmes restent les même pas de boulot, pas de logement principalement. À diffuser!!!

  2. Posté par S. Dumont le

    Oui, le suicide de nos agriculteurs est très alarmant…
    Notre agriculture devrait être sauvegardée et ne devrait pas être aux ordres d’un néo-libéralisme de plus en plus destructeur. Or, elle est traitée comme tous les autres domaines de l’économie suisse et doit, par conséquent, s’adapter aux conditions du marché mondial tout en ignorant gravement les dégâts écologiques. A long terme, notre agriculture va probablement disparaître. Ce que nous pouvons également constater dans tous les pays européens.
    Au niveau des revenus, ce qui arrive à nos agriculteurs, nous tombe également dessus, classe moyenne j’entends, puisque nous voyons notre pouvoir d’achat diminuer d’année en année avec des augmentations de salaire pratiquement inexistantes.

    En ce qui concerne le travail des migrants/requérants, notre SS fédérale a mis en place toute une panoplie de mesures allant dans ce sens. Le but non-avoué étant le regroupement familial dont le droit familial islamique se trouve dans les traités européens et onusiens, droits faisant toujours fi de nos valeurs et du maintien de l’ordre public.

  3. Posté par bonardo le

    Apprentissage ,formation et cela au rabais non ? Nos enfants se tape des apprentissages de 3 ans ,bilingue ,avec des connaissances en Anglais ,et ne trouve pas de travail ,pourquoi ? il faudra trop payer de salaire en rapport avec LE CFC ,mais pour les réfugiés on trouve des formations rapides ,avec des postes de travail ,et nos enfants seulement Suisse ,à eux de se débrouiller ,nous avons un sérieux problème dans notre pays non ?
    Je pose une simple question : sommes nous encore chez nous ???????????????????????????????

  4. Posté par Con-sommable le

    Pauvres paysans, pauvres malades ou personnes âgées. J’ai travaillé avec un “sesam” bête humaine. Dans un hôpital il y avait une dame aveugle qui en plus souffrait de solitude voir même déprime. Ayant du faire des petits soins auprès d’un étage, cette dame m’a demandé de rester quelques minutes de plus puisque elle se sentait seule. J’ai fait de mon mieux la rassurer que tout irait bien pour elle. J’avais aucune formation, mais j’ai essayé d’assurer humainement. La bête, un chef africain, qui mangeait paisiblement son yoghourt dans son “cabinet” , à hurlé me faire comprendre que je devrais accorder que 1/2 minutes pour chaque patient. Quel merde déguisé en “soignant- chef” .Quel honteux système de soignes ….. . Quelle démocratie comme une pomme tout jolie à l’extérieur est nauséabonde aux entrailles. Et de toute évidence quand quelqu’un n’est pas conforme aux….,, on lui met l’étiquette malade psychique. Les kamarades ont trouvé une ” bonne excuse” pour tout ce qui n’est pas conforme. Le précieux remède-merde. Quel monde nauséabonde. Mais on continue à patauger en faisant semblant qu’il n’y a rien. On regrette rien? Toutefois y a des africains bien qui travaillent dur gagner leur pain misère, qui n’ont plus où retourner, étrangers dans un Occident trop “civilisé” et étrangers pour leur lieu d’origine trop éloigné et en train de se “civiliser”. Pour cette maladie , faut pas y chercher un “remède” . Chacun essaie de se démerder. Partout pareille. Partout sol-i-taire s. Et comme c’est joli leur métier jour-na-liste. Même pas la peine de comprendre puisque on est des cons à prendre. Ou à pendre? Quels méandres!! La vie qui nous sé-vit. Vite fait bien fait? Pour devenir un être par-fait. Allons-y, nous é-(a)mer-veiller dans nos vies.chers con-vives.

  5. Posté par Mady le

    Et comme toujours les autres avant les nôtres. Pauvres paysans, c’est incompréhensible !!!!

  6. Posté par Fleeps le

    A nos amis paysans….je voudrais dire……comme beaucoup de suisse…..mes grands parents étaient paysans….une vie proche de la terre et des vraies valeurs……les temps ont changés….trop de dettes, de grossses machines…..trop d’intrants….abandonnez la production laitière et revenez vers ce que de plus en plus de Suisse demande……une production locale et spécifique à nos contrées……des céréales de qualité…..des fruits et légumes naturels et goûteux….beaucoup de monde sont attente d’un local de haute qualité…..cette une remise en question complète et pas facile….mais j’espère de tout cœur qu’à l’avenir vous les paysans qui nourrissez les citoyens de ce ce pays….aurez la chance la volonté et l’énergie d’effectuer cette transition pour le bien de tous….en tout cas je pense que beaucoup de gens vous attendent.

  7. Posté par Bussy le

    Tout va bien dans le meilleur des mondes tant que les Suisses sont d’accord de payer plein d’impôts pour intégrer, à un pourcentage minime, ces migrants !
    Mais qu’adviendra-t-il quand ces mêmes Suisses fatigueront et ne voudront plus payer pour ces migrants ?
    Et bien sûr, on nous sort les EMS, qui ne tourneraient pas sans ces migrants, mais oui bien sûr, quel gag, c’est fou dans ce pays on finit toujours par mettre la faute sur ceux qui l’ont rendu prospère !
    Par contre, quand tous ces boulets seront vieux et qu’ils exigeront d’être en 5 étoiles en EMS, à 7 ou 8’000 francs par mois, ça va coûter cher pour des gens qui n’auront jamais ou si peu cotisé à quoi que ce soit et bien sûr jamais payé le moindre impôt !
    Et pendant ce temps, les paysans, ceux qui forment le socle de ce pays qui était prospère mais s’achemine vers le shithole se suicident !
    Bravo bande de cons !

  8. Posté par Yolande C.H. le

    Et il est probable que l’UE condamnerait la Suisse si elle soutenait sa paysannerie (distorsion de concurrence !).

  9. Posté par Dominique Schwander le

    Ces paysans sont des Nôtres, ils produisent et de génération en génération apportent à notre patrie. Nous devons les aimer et les soutenir. Les Autres doivent passer ensuite; les autres ce sont ces faux réfugiés qui n’apportent que très peu à notre industrie productrice, augment l’industrie du social et nous ruinent. Soyons réalistes.

Et vous, qu'en pensez vous ?

Poster un commentaire

Votre commentaire est susceptible d'être modéré, nous vous prions d'être patients.

* Ces champs sont obligatoires

Avertissement! Seuls les commentaires signés par leurs auteurs sont admis, sauf exceptions demandées auprès des Observateurs.ch pour des raisons personnelles ou professionnelles. Les commentaires sont en principe modérés. Toutefois, étant donné le nombre très considérable et en progression fulgurante des commentaires (259'163 commentaires retenus et 79'280 articles publiés, chiffres au 1 décembre 2020), un travail de modération complet et exhaustif est totalement impensable. Notre site invite, par conséquent, les commentateurs à ne pas transgresser les règles élémentaires en vigueur et à se conformer à la loi afin d’éviter tout recours en justice. Le site n’est pas responsable de propos condamnables par la loi et fournira, en cas de demande et dans la mesure du possible, les éléments nécessaires à l’identification des auteurs faisant l’objet d’une procédure judiciaire. Les commentaires n’engagent que leurs auteurs. Le site se réserve, par ailleurs, le droit de supprimer tout commentaire qu’il repérerait comme anonyme et invite plus généralement les commentateurs à s’en tenir à des propos acceptables et non condamnables.

Entrez les deux mots ci-dessous (séparés par un espace). Si vous n'arrivez pas à lire les mots vous pouvez afficher une nouvelle image.