Mise en garde sévère à l’attention des souverainistes québécois

De notre correspondant au Québec

À quelques jours du scrutin québécois, le chef de l’Assemblée des Premières Nations Québec-Labrador Ghislain Picard, a tenu à mettre en garde les souverainistes québécois : si le Québec se sépare du Canada, les Amérindiens pourraient faire eux-mêmes sécession et rester attachés au Canada. Cette sortie publique dans une lettre ouverte publiée par Le Devoir a de quoi surprendre ; pour la première fois depuis sa création, le Parti québécois, principal parti souverainiste n’a pas parlé d’indépendance pendant sa campagne, promettant plutôt une bonne gestion de la province. Pourquoi mettre les souverainistes en garde ? On se le demande.

Ghislain Picard qui propose aujourd’hui la partition du territoire québécois a également affirmé que « le Québec est un territoire autochtone non cédé », ce qui n’a historiquement pas de sens et que « l’immigration des colons européens » ne remet pas en cause la souveraineté des Amérindiens au Québec.

Dans un paragraphe aux accents guerriers Picard conclut en affirmant que : « Le territoire que tout le monde s’approprie, tous partis confondus, est un territoire dont le sol et le sous-sol sont encore grevés d’un titre ancestral. Oubliez vos découvertes et vos conquêtes. Ces réflexes coloniaux sont révolus et contribuent à isoler le Québec dans son passé. À partir du 1er octobre, la souveraineté des Premières Nations sera bel et bien à l’ordre du jour. »

Bref, peu importe qui prend pouvoir, il devra composer avec des Autochtones plus revendicateurs que jamais.

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