Après un accord avec l'église italienne, l’Irlande et l'Albanie, les 150 migrants recueillis sur le Diciotti, bloqué depuis cinq jours dans le port sicilien de Catane, ont tous été pris en charge. Matteo Salvini s'est félicité de cette solidarité.
Les 150 migrants qui se trouvaient à bord du Diciotti, un bateau des garde-côtes italiens bloqué depuis cinq jours, ont tous débarqué dans le port sicilien de Catane dans la nuit du 25 au 26 août. Après une semaine de refus catégorique de les laisser mettre les pieds en Italie, le ministre de l’intérieur, Matteo Salvini, a annoncé le 25 août au soir que ces migrants seraient autorisés à débarquer «dans les prochaines heures», précisant qu'«une grande partie sera hébergée par l’Eglise italienne, par les évêques qui ont ouvert leurs portes, leur cœur et leur portefeuille».
Matteo Salvini qui s'est fermement opposé pendant plusieurs jours au débarquement de ces personnes, conformément à sa politique anti-immigration, a fait cette annonce après que la justice italienne a décidé d'ouvrir une enquête contre lui pour «séquestration de personnes, arrestations illégales et abus de pouvoir». Le tonitruant ministre et chef de file de La Ligue s'était cependant révolté contre cette mesure judiciaire. «Ils ne nous arrêteront pas. C’est une honte», avait-t-il immédiatement répondu depuis la ville de Pinzolo, dans le Nord du pays, où il tenait une réunion politique. «Ils peuvent m’arrêter moi, mais pas la volonté de 60 millions d’Italiens», a-t-il martelé.
De nombreuses critiques, pleuvaient depuis plusieurs jours sur Matteo Salvini, dont une des plus dures a été formulée le 25 août par l’archevêque d’Agrigente. «Parfois, il m’arrive de penser que s’il s’était agi d’animaux, on les aurait mieux traités», s'est ainsi indigné le cardinal Francesco Montenegro.
Depuis Genève, le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés avait lancé le même jour «un appel aux Etats membres de l’Union européenne pour qu’ils offrent d’urgence des places de réinstallation» aux migrants du Diciotti, exhortant Rome«à autoriser [leur] débarquement immédiat ».
L'Irlande et l'Albanie proposent d'accueillir des migrants
Le seul soutien venant de l’UE a été celui de l’Irlande, qui a offert de prendre en charge 20 à 25 migrants. «La solidarité européenne est importante», a souligné le chef de la diplomatie irlandaise. En outre, l’Albanie qui n’appartient pas à l’UE, a donné son accord pour accueillir 20 personnes. «Je remercie le gouvernement albanais qui s'est montré plus sérieux que le gouvernement français», a commenté Matteo Salvini qui s'en prend régulièrement au président de la République, Emmanuel Macron.
Les responsables italiens ont exprimé depuis le 24 août leur ressentiment contre l'Union européenne qu'ils accusent de les abandonner alors que leur pays est confronté à une grave crise migratoire. Après avoir, en compagnie de Luidi Di Maio, l'autre poids lourd du gouvernement, menacé l'UE de «payer moins» pour le budget communautaire en raison de l'absence de solidarité, Matteo Salvini est revenu à la charge le 25 août, promettant que «l'Italie ne votera pas lorsqu'il faudra l'unanimité pour adopter le budget». Il a reçu le soutien du chef du gouvernement, Giuseppe Conte, qui a affirmé travailler en vue d'«exprimer la réserve de l'Italie au plan financier pluriannuel en cours de discussion» à Bruxelles
Bergoglio va les accueillir mais pas au Vatican, ils seront encore distribués dans les villes à charge des Italiens.
Mais le problème est qu’il ne suffira pas de les loger temporairement et que tôt ou tard, ils seront inexpulsables, à la charge des Italiens et des autres pays européens où ils débarqueront.
(Même problème si l’on suivait ceux qui disent aux gauchistes qu’ils n’ont qu’à prendre les migrants chez eux.)
Maladies, criminalité, regroupements familiaux, remplacement de population… il est dément de céder.
En Hollande, il y a déjà une ligne plus dure que Geert Wilders et un risque que les élections soient gagnées par Thierry Baudet.
Si Salvini n’est pas assez radical, il sera aussi remplacé.
“L’église italienne” c’est… en Italie ! Ce n’est pas un pays différent !
Bravo Mr Salvini, tenez bon
A tous les coups tout le monde voudra aller en Italie ou en Irlande, mais personne ne voudra aller en Albanie, parce qu’il n’y a pas d’allocations. ça va bagarrer ferme
Fantastique. Bergoglio après sa visite en Irlande s’est mis d’accord pour accueillir une partie les envahisseurs. Les autres iront…en Albanie. Cela revient à dire que l’on croisera bientôt quelques-unes de ces chances dans les rues de Genève ou Lausanne.