De notre envoyé spécial en Amérique latine. Ils sont vraiment prêts à tout pour imposer l’avortement. Le rejet par le sénat argentin du projet de loi légalisant l’avortement gratuit jusqu’à la 14e semaine est pourtant tombé tard dans la nuit de mercredi à jeudi, par 38 voix contre, 31 pour et 2 abstentions.
Cependant, devant la forte probabilité de ce résultat, le président Macri, trahissant ainsi ses électeurs et sa propre parole (voir Présent du 24 juillet), préparait avec l’équipe de l’Observatoire des Victimes de Délits (c’est-à-dire, vous avez bien lu, que ceux qui commettent des délits sont des victimes), créé en mai dernier pour l’occasion, une réforme du code pénal dépénalisant l’acte.
Ce projet de dépénalisation sera présenté sous peu au sénat. Le président Macri, lequel en privé déclare que « le thème principal dans cette affaire, c’est le droit de la femme à décider », affirme publiquement qu’il est une victoire pour la démocratie, une démocratie que l’on tourne dans tous les sens et qui a bon dos. Selon le projet, les femmes ayant avorté ne seront plus passibles de poursuites, tandis que le personnel médical continuera de l’être. La gratuité de l’acte est également abandonnée. On connaît l’effet cliquet inhérent à ce genre de dossier dit « sociétal ».
2019 sera une année électorale en Argentine, ce qui rend les manœuvres des partisans de l’avortement difficiles dans un pays qui y demeure, qu’ils le veuillent ou non, majoritairement opposé.
Cet article Argentine : le président Macri traître jusqu’au bout est apparu en premier sur Présent.
Extrait de: Source et auteur
Macri, Simone Veil, même combat… La volonté obsessionnelle d’imposer la légalisation de l’avortement, c’est une des armes des mondialistes pour détruire les peuples de souche, tout comme la promotion de la pornographie, du métissage, de l’homosexualité, de la théorie du genre et de l’immigration de masse. Moutons ouvrez les yeux!!!