EWS fait l’éloge de la diversité et du réalisme.
«La Suisse nous concerne tous, même si nous ne sommes pas tous pareils et pensons différemment», a déclaré mercredi Eveline Widmer-Schlumpf.
Selon la ministre des finances, pour perpétuer la «success story» de la Suisse, il faut que ses citoyens restent ouverts, aient les pieds sur terre et résolvent les problèmes avec courage et confiance.
Eveline Widmer-Schlumpf s'est montrée manifestement inspirée par les élèves de la commune d'Arch (BE), où elle a tenu son discours mercredi soir. Ceux-ci ont réalisé un drapeau sur le thème de la démocratie dans le cadre du projet «Peace for Democracy» et récolté un prix.
«Il faut expérimenter la démocratie avec les yeux, les oreilles et la bouche, comme ces écoliers», a déclaré la conseillère fédérale. Il est important d'écouter les autres, de faire attention à eux et de s'impliquer. Ces enfants ont fait mouche de cette manière.
La démocratie passe par l'acceptation des minorités, a rappelé Eveline Widmer-Schlumpf. Autre point prépondérant: l'économie et le fait de se battre et croire en l'avenir. Le secteur de la finance doit apprendre de ses erreurs, a-t-elle assuré.
Les changements ne présentent pas que des risques pour un pays, mais aussi des chances. «Ce n'est pas dans notre intérêt de nous faire passer toujours pour des victimes, de nous plaindre et de nous créer des ennemis», a poursuivi la ministre des finances. «Nous sommes forts et pouvons réaliser beaucoup de choses».
«Il faut nous montrer ouverts, critiques et constructifs dans les situations complexes», a-t-elle souligné. La démocratie tolère les prises de bec, elle en vit même. «Ouvrez tous vos yeux, vos oreilles et votre bouche à votre tour, comme l'on fait les enfants d'Arch», a encore dit la conseillère fédérale.
Source : 20 Minutes, (ats), 31 juillet 2013
On pourrait croire son discours, surtout sur la victimisation et la volonté de ne pas se faire d’ennemis. Malheureusement de la parole aux actes il y a un fossé. De par une position laxiste et soumise notre CF, EWS en tête, nous a livré pieds et poings liés à la voracité de nos contradicteurs, USA, France, et bientôt l’UE dans son ensemble.
Son discours n’augure rien de bon. Il respire la soumission et la démission. Notre ministre accepte d’ores et déjà la domination de l’autre, tout le contraire de ce que la Suisse doit défendre.
Au vu des concessions déjà subies, je crains le pire pour l’avenir.