Nos lecteurs nous écrivent.
Ayant comme à mon habitude lu Le Temps du 24 juillet j'y ai trouvé l'intéressant article
biographique dévolu à Charles de Courson, celui qui prend la défense du falot personnage qu'est le sieur Condamin-Gerbier en se permettant de traiter la Suisse de pays à l'attitude inacceptable pour une démocratie digne de ce nom. C'est, sauf erreur, le même donneur de leçons qui, il y à quelque temps, traitait notre pays de république bananière comme son collègue allemand socialiste Peer Steinbrück qui voulait envoyer la cavalerie chez nous sous prétexte que nous étions probablement un territoire indien.Voilà à quoi les politiciens européens rêvent! Il est évident que nous avons des leçons de démocratie à recevoir des français dont les états d'âme et les jugements sur leur propre régime sont connus de tous,et ce, malgré les récentes déclarations lénifiantes de l'ambassadeur de France à Berne. De toutes façons les déclarations de Monsieur de Courson, qui se vante de descendre d'un régicide, ne valent pas le papier sur lequel elles sont écrites.
Affubler Condamin-Gerbier de l'adjectif "juste" laisse rêveur. Juste de quoi? Ce genre de personnage, à l'école, je me rappelle, s'appelait "un dégonfleur" ou un "petit saint" qui rapportait au maître de classe les bêtises faites par ses camarades et qui, pour punition, était "juté" dans la fontaine du collège quand il ne se faisait pas boxer ou "tabasser" par ses camarades de classe. Le métier de délateur n'est pas joli joli. Or, la France a toujours privilégié les délateurs depuis la révolution de 1789, jusqu'à la fin de la deuxième guerre mondiale. Bel exemple de "solidarité" selon le vocabulaire largement utilisé par le régime actuel.
Enfin, qu'il soit ici permis de relever l'acharnement mis par nos voisins, toujours très nationalistes tant lors des joutes sportives qu'en politique internationale, pour défendre les droits de leur pays et la non ingérence étrangère, et ce à juste titre, tout en déniant ce droit à leurs voisins surtout si ceux-ci sont des pays plus petits que n'est le leur. Ils ne peuvent admettre que la France n'ait plus la même importance que celle qu'elle a connu et ils ne peuvent reconnaître que les excès de leurs gouvernants au point de vue dépenses et fiscalité a amenés leurs compatriotes à fuir leur système pour survivre. N'est-ce pas Messieurs Woerth et compagnie? Rappelez-vous les résultats désastreux de la révocation de l'Edit de Nantes. A vivre de rapines et d'exactions, on en paie toujours le prix.
Jean-Antoine Cramer
Il y a quelques jours, des policiers genevois ont surpris des “douaniers” français qui planquaient en face d’une banque, sur territoire suisse, afin d’espionner ceux de leurs compatriotes qui tenteraient encore d’échapper ainsi au racket fiscal “républicain”. Agissements impérialistes bien dignes d’un Etat voyou, non?