Nos lecteurs nous écrivent.
Peut-être faites-vous partie des gens, qui comme moi, écoutent tous les matins notre Radio romande (appelée RTS) entre la douche, le brossage des dents, le rasage, puis dans la voiture sur le chemin du travail. Rappelons que la contribution des citoyens au financement de ce média n’est pas libre, puisque nous recevons régulièrement un « commandement de payer ». Dans ces circonstances, les citoyens sont en droit d’attendre une certaine objectivité dans le traitement de la chose publique et politique. Il n’en est rien. Avez-vous relevé le nombre d’élus socialistes et plus généralement de gauche qui sont invités à s’exprimer dans l’émission matinale ? C’est tout simplement disproportionné. Si l’on part du principe que l’électorat socialiste représente moins de 30% de la population, on peut estimer à plus du double la fréquence et donc le temps d’accès à l’antenne.
Je ne suis pas un adepte de la comptabilité d’apothicaire, mais nous avons dépassé l’acceptable, et ce depuis trop longtemps. Ces disproportions sont observables non seulement dans les connivences entre journalistes actuels dans les sujets politiques mais même dans les invitations aux sujets « connexes », comme la rubrique musicale mp3…
L’influence des médias dans les votations ou les élections n’est plus à démontrer et l’on peut se demander pourquoi les partis de droite ne réagissent pas face à un tel déséquilibre.
Serait-il possible de demander à la Radio d’indiquer publiquement et en toute transparence (à l’ère de l’informatique cela n’est pas compliqué de mettre cette information en ligne…) le nombre de politiques de chaque parti qui ont été invités à l’émission « Journal du Matin » depuis son origine ? Cela aurait l’avantage de l’objectivité et de faire taire les personnes qui comme moi commencent à penser que RTS signifie Radio Télévision Socialiste… De plus, la « transparence » étant souvent une demande provenant de la gauche, ma requête ne devrait choquer personne... Ces comptages objectifs ne tiendraient pas compte du ton utilisé par les journalistes lorsqu’ils posent des questions à des « invités » qui ne sont manifestement pas de leur mouvance politique : suavité et connivence manifeste pour la gauche et sous entendus et parfois agressivité pour la droite. Ecoutez attentivement, on atteint parfois le domaine du grotesque. Serais-je subjectif ?
Deux anecdotes très récentes qui illustrent très bien la dérive journalistique :
1. Pour commente le voyage du Pape au Brésil, on demande l’avis d’un écologiste genevois, sous prétexte qu’il est d’origine argentine…
2. Pour commenter la dernière réunion des jeunesses vaudoises, on demande un commentaire à un représentant de la gauche syndicaliste lausannoise…
Tous les prétextes sont bons pour donner la parole aux petits copains-camarades de gauche, même lorsque le lien entre l’orateur et le sujet est inexistant lorsqu’il n’est pas antinomique. N’est-on pas en droit d’attendre « mieux » d’un média public ? Ou alors on se lance ouvertement dans le « je demande à n’importe qui ce qu’il pense de n’importe quoi », tant que c’est un élu de gauche… Dans ce cas, il faut privatiser ce média et laisser ces journalistes chercher leur financement dans les milieux qu’ils défendent.
Bien amicalement
Claude D.
Il y a des lustres que la déviance et les dérapages déportés sur la gôche de “notre radio nationale (socialiste)” m’ont incité à passer sur d’autres antennes: je suis ravi de voir mes indignations confirmées par bien des lecteurs et éffaré qu’en trente années les convictions de cette prétendue radio nationale n’aient rien gagné en objectivité: j’ai toujours su que cette société était fondée sur le plus indécent et bas copinage et les présents commentaires confirment la perversité congénitale de son fonctionnement…Et dire que je suis forcé de payer une radio insupportable: on est bien encore sur Radio-Bucarest.
Je ne peux qu’abonder dans le sens de Claude D. Non seulement les invitations sont pour le moins tendancieuses et déséquilibrées, mais les questions sont sans cesse fermées et l’auteur de l’émission semble bien plus intéressé à donner son propre avis qu’à explorer celui de son interlocuteur. Cette manière de distiller la pensée unique et de discréditer constamment les opinions contraire m’est également devenue insupportable. Pour lutter contre ce lavage de cerveau, il y a belle lurette que j’ai passé à d’autres émetteurs. A mon grand regret d’ailleurs, mais à chaque zapping sur RSR, je ne tiens pas le coup plus de 2 minutes – s’agissant de cette tranche horaire matinale s’entend… Un peu comme le Conseil communal de Lausanne à la télé…
Tristan Cerf, vendredi 1. juillet 2011
Il faut retrouver la valeur fondatrice de la Suisse: l’éthique protestante
L’éthique protestante a fondé la Suisse moderne et qu’on devrait s’en référer plus souvent pour régler nos problèmes. A mes amis qui me traitent d’arriéré au nom de la laïcité de l’Etat, je leur rappelle que notre Constitution établit dès son préambule une série de principes de liberté, d’équité et d’engagement «au nom du Tout-Puissant», qui rejoint clairement la vision développée par Jean Calvin de l’autonomie du politique, guidé par l’exigence éthique… Pas par l’Eglise. […..]
Entièrement d’accord ; d’ailleurs on l’écoute de mon en moins. Météo, sport et certain programme du soir seulement.
Financement des partis politique; il sera important d’englober dans la discussion la publicité gratuite que les partis de gauche reçoivent de la part de la RTS et cela justifie que la droite puisse maintenir ses budgets supérieurs.
Je constate que le ras-le-bol au sujet de la RTS (et de la SSR en général, car c’est le même constat dans les autres régions linguistiques) est partagé.
Je me permets de mettre un renvoi à un autre article (http://www.lesobservateurs.ch/2013/07/23/escroquerie-syrienne-la-rts-persiste-et-signe/) et de porter votre attention au début de proposition qui y apparaît quant à un’initiative populaire ou une pétition.
Le role des média dans la vie politique est assez évident. Nos parlementaires sont de fait hôtages de cette institution s’ils souhaitent pouvoir accéder à leur postes par voie électorale. Par conséquent, il ne faut pas s’attendre à une quelquonque initiative parlementaire qui pourrait la contrarier.
Pire, on parle maintenant de “raqueter” tout le monde, même ceux qui ne détiennent pas de radio ou télévision, sous prétexte que sur les ordinateurs ou autre smartphones on peut accéder à la tamouille qu’ils nous servent.
Je doute que la mission de LesObservateurs.ch soit celle de faciliter les “actions politiques” (pour utiliser une trminologie bien connue dans certains milieux…). Toutefois, en considérant que l’information ne serait certaine pas promue ou relayée par la SSR, je crois qu’il serait utile d’utiliser ce canal afin de mettre en exergue ce que nous sommes en droit de s’attendre de cette institution (mission, code de déontologie du journaliste) et de l’existence d’organes censés la mettre en face de ces responsabilités de mandat public. Nous pourrons ainsi mieux exiger un équilibre factuel ans la représentation des forces en jeu dans le pays et, le cas échéant décider du lancement d’une initiative populaire.
Et la “gauche”, qui ose traiter la droite incarnée par le pèquenot (lequel dit en souriant à vous faire fondre qu’il devrait y en avoir plus comme lui) de sinistre. Évoquant même la peste brune. Cette gauche donc, vitupère quand une initiative de l’UDC est acceptée en invoquant le pognon! Si cette gauche croit, par exemple, que c’est une coûteuse campagne qui est à l’origine du “septembre noir” (était-ce octobre?) de 1992, elle se met le doigt dans l’œil. Et profond. Certes, les motivations de chacun sont diversément fondées, parfois mal il est vrai, mais c’est valable aussi pour la gauche. Qui a ses nostalgiques de l’utopie soviétique.
A ce point j’aimerai, comme chaque fois que je l’ai fait dans des billets non publiés, faire référence à la Bible. Notez que je ne blâme pas le “censeur” (qu’il sache que je le nomme ainsi positivement)! Car certains propos ne doivent être formulés que de bouche à oreille. Ce sera donc tout.
Je pense que ne pas l’écouter ne suffit plus, ce qu’il faut c’est l’empêcher d’émettre, rapidement, et par tous les moyens. Autrement, cela équivaut à ne pas fumer (un paquet déjà payé, c’est un comble) pour s’éviter un cancer mais subir en permanence cette sorte de “fumée passive idéologique” répandue par l’abjecte RTS.
A quand une intervention parlementaire sur les comportements de la RTS, sur son militantisme gauchisant, européiste, mondialiste, immigrationniste, obsessionnellement xénophile, révisionniste en matière d’histoire, antimilitariste, sur son acharnement systématique anti-UDC, sur son harcèlement à l’encontre des personnalités qu’elle classe à droite (c’est-à-dire parmi les “méchants”, les “réacs” et les “ignorants”) et sur son lèche-bottisme indécent à l’égard des “gentils” forcément “progressistes” et “sachant”, les Ziegler (marxiste qui ressasse pourtant les mêmes mythes depuis 50 ans), Neyrinck, Sommaruga (Carlo), Hodgers, Nordmann, Rollier (ex-juge fédéral) et autres abonnés, idéologiquement conformes, à “Forum” et “Infrarouge”? A quand une pétition ou une initiative populaire contre la double peine d’avoir à payer une redevance et de subir, outre sa médiocrité désolante, les partis pris, la propagande, les informations biaisées et même l’helvétophobie de la RTS, prétendu service public… suisse? A quand le boycott de l’odieuse “Agence” où sévit entre autres l’insupportable et suffisant Thierry Meury qui prend ses frustrations pour de l’indignation (ça aussi, c’est la mode) et son fiel prévisible et sélectif pour de l’humour?
Il existe une SRT dans chaque canton. Ces associations sont censées représenter les intérêts et les points de vue des auditeurs et des téléspectateurs. Qui y siège? Que font-elles? A quoi servent-elles si on ne les entend jamais sur ce thème?
Il faudra bien un jour mettre fin à ce conditionnement permanent. C’est devenu bigrement urgent.
Je sais que le professeur Jost , membre du parti socialiste et officier dans notre armée, n’a pas été pilote de mirage par obligation. De la bouche d’un conseiller fédéral aujourd’hui décédé, je sais qu’après l’accident dont il a été victime et en partie responsable, il n’a pas été rayé des cadres parce que sa radiation aurait été perçue comme un acte politque. La raison d’ Etat…
Faites comme moi : Je n’écoute jamais la “Première”. J’ai de tous temps considéré cette radio comme une radio de vieux. Quand j’avais 15 ans, je me disais que leurs auditeurs devaient en avoir 50. Mais aujourd’hui, à 45 ans, j’ai l’impression que les auditeurs ne peuvent qu’avoir plus de 70 ans. Et dans 20 ans, je me demanderai toujours qui peut bien écouter cette radio de vieux. De plus, me connaissant, je m’énerverais en écoutant ce nid de gauchistes malfaisants (mais n’est-ce pas un pléonasme ?). Bref, je préfère ne pas gâcher mes journées dès le matin en les écoutant.
J’allais oublier célèbre le professeur Jost, pilote de mirage par obligation, fin historien au regard tronqué qui prend ses délire pour des réalités.
Comment ne pas siter la fine équipe de L’agence, avec ses fonctionnaires “humoristes”. En particulier le deraciné grisonais, chef de service au pôle des ruines romaine de Vidy.
Correct. J’ajouterai bien sûr le conseiller national socialiste Juraso-zurichois “Andi Gross” représentant de la Suisse alémanique et grand globtrottaire politicare aux notes de frais gargantuèsques.
Oui, totalement en phase avec vous.
Mais attention, ltemps de parole n’est pas le seul critère !
J’ai aussi entendu des “débats” de forum ou un “brillant” orateur de gauche avait pour contradicteur un homme de droite … quasiment bégue et cherchant ses mots. Ce fut un massacre.