Jeudi à Trappes, dans le département des Yvelines (France), une patrouille de police a entrepris de contrôler une femme qui, sur la voie publique, dissimulait son visage et donc son identité sous un niqab. Le mari de cette femme a prétendu s’opposer à ce contrôle. Des coups ont été échangés…
Jeudi à Trappes, dans le département des Yvelines (France), une patrouille de police a entrepris de contrôler une femme qui, sur la voie publique, dissimulait son visage et donc son identité sous un niqab. Le mari de cette femme a prétendu s’opposer à ce contrôle. Des coups ont été échangés. En vertu de quoi l’homme a été placé en garde à vue, et comparaîtra bientôt devant la justice. Un incident de rue, banal.
À la suite de cet incident, quelques centaines de jeunes gens, « hostiles », se sont rassemblés .devant le commissariat de Trappes, le lendemain soir, après la rupture du jeûne du ramadan. Ils ont caillassé le bâtiment, affronté les CRS venus en renfort, incendié des poubelles. Les échauffourées, qui ont fait un blessé, transporté à l’hôpital, se sont prolongées tard dans la nuit.
Les policiers de Trappes n’avaient pourtant fait qu’appliquer la loi d’avril 2011 qui proscrit, sous peine d’amende, le port du voile « intégral »dans l’espace public. Cette loi, faut-il le rappeler, n’est nullement discriminatoire sur une base religieuse ou raciale, elle ne vise nullement les musulmans en tant que tels, elle ne remet nullement en question le droit des fidèles de Mahomet d’adhérer à la religion et de pratiquer le culte de leur choix. Elle ne peut gêner ou contrarier que ceux, parmi les musulmans, qui, sur notre sol, Français ou étrangers, tiennent à contester ostensiblement les principes fondamentaux sur lesquels reposent nos institutions et notre civilisation et à nous jeter à la figure, avec leur refus de la déclaration des droits de l’homme, leur mépris pour la femme. Ceux qui, conscients ou non de la portée de leur attitude, se solidarisent avec les porteuses de voile et leurs gardiens se posent en adversaires de la République et en ennemis de la France.
Le vote de la loi d’avril 2011 et désormais son application sont donc une pierre de touche décisive de ce qu’est et de ce que deviendra notre pays. Dans l’épreuve qui se dessine — car il y a manifestement consigne de voir jusqu’où les uns peuvent aller dans l’insubordination, et les autres dans la démission —, c’est un impératif vital que le droit prévale sur le désordre et que la force soit la garantie de la loi.
Dominique Jamet
Source : Bdvoltaire, 20 juillet 2013
Pauvre peuple de France. Après avoir subi des hausse d’impôts, une régression sociale sans précédent, voilà que ceux qui ont construit cette France resplendissante et glorieuse, doivent maintenant subir une attaque en règle de toutes leurs valeurs, osons le dire construite sur un socle judeo-chrétien.
Et dire que notre ami Eric Zemour a été condamné, il y a à peine deux ans, pour avoir osé dire la vérité.
Pour nous autres Suisses, félicitons-nous d’avoir ce droit unique et si merveilleux, ce droit du peuple souverain, qui peut s’exprimer à tout moment dans le cadre de la démocratie directe. Sachons le sauvegarder contre la volonté de certains, sur l’échiquier politique, qui voudraient le réduire.