Une explosion accidentelle à Tirana a révélé le trafic. Des camions destinés à des clans dans les Pouilles ont été stoppés.
Gentian Hoxha a perdu ses deux mains. Son pronostic est réservé mais il est toujours en vie. Les policiers surveillent sa chambre d'hôpital à Tirana, en attendant l'interrogatoire, mais surtout pour l'empêcher d'être éliminé afin qu'il n'emporte pas ses secrets dans la tombe.
Hoxha, citoyen de 35 ans, à l'apparence anonyme, a fermé les portes de son magasin de réparation de téléphones mobiles à 9h50 mardi. Il s'est rendu dans le petit laboratoire et a commencé à bricoler un téléphone qui a explosé par erreur. Hoxha préparait une bombe cellulaire.
Le camion à la frontière
Ce magasin se trouve à deux pâtés de maisons de l'ambassade américaine dans la capitale albanaise. Mais pour situer ce cas, qui n'est nullement un cas isolé, il faut élargir la géographie; déplacer, et arriver dans les Pouilles, avec la guerre mafieuse (le dernier carnage est survenu le 9 août, quatre morts à Foggia).
Un camion avait été arrêté il y a un mois à la frontière avec le Monténégro. Trois de ces dispositifs destinés à l'Italie étaient cachés à bord. Le mécanisme des téléphones cellulaires piégés est simple et mortel: un demi-kilo de TNT est lié au téléphone mobile et le colis est placé sous la voiture de la «cible». En appelant le numéro du cellulaire, un capteur est activé et déclenche la bombe.
Au cours des derniers mois des centaines d'ateliers de réparation de téléphones mobiles ont vu le jour, de Tirana jusqu'au sud et à Vlora.
Certains des propriétaires seraient directement liés aux mosquées. Cela peut être une coïncidence, mais les enquêteurs ne le croient pas: il existe un fort soupçon que la "direction" des clans des Pouilles soit liée à celle du jihadisme.
Le rôle central de l'Albanie dans les stratégies terroristes est confirmé, comme ce fut le cas le 14 juillet 2016 avec le terroriste de Nice Mohamed Lahouaiej Bouhlel, en contact avec des Albanais pour récupérer les armes.
Des fournitures aux clans
Cette centralisation comporte une contrepartie et une barrière dans la même Albanie, où les anciens jeunes policiers ont survécu à la guerre civile et à la vengeance des trafiquants. Ils sont arrivés à obtenir des postes élevés. Ils ont quarante ans; ils ont appris des techniques d'investigation et des compétences analytiques et sont devenus des interlocuteurs très écoutés par leurs anciens professeurs, à commencer dans la lutte contre la drogue.
La découverte et le développement des investigations concernant les téléphones piégés proviennent de ces enquêteurs. (...)
La route traditionnelle de l'Adriatique entre l'Albanie et les Pouilles est utilisée pour transporter les cargaisons de stupéfiants. Les armes sont également cachées sur les canots et les bateaux à moteur. A présent, les téléphones portables piégés y voyagent.
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Source Traduction libre Les Observateurs.ch
Nos remerciements à Victoria Valentin
Et c’est bien la Suisse qui subventionne l’Albanie sans compter la SS et le beau valaisan qui se pavane avec la tête blanche du chapeau de cette racaille d’albanais. Tous des ingénieurs, des chances !
Édifiant ! La Grande Albanie Musulmane est à l’œuvre, elle fournit des moyens aux musulmans en opérations djihadistes. Voilà, voilà, voilà. Je ne serais d’ailleurs pas surpris si le Kossovo faisait de même. Bon : dans des temps où les peuples d’Europe avaient encore des dirigeants intelligents, au lieu des Justin empatafiolés par les principes délirants des néo-drwâââ-de-l’haume, c’eût été un cassus belli. Mais que nenni dans nos temps de peste : on mettrait bien l’Albanie dans l’Europe de Merkron, tant il est vrai que des sagouins voient l’islam comme l’horizon indépassable du “vivrensemble”crétinoïde. Il y a des coups de fusil qui se perdent.