L’islamisme radical en point de mire. Le nouveau plan national de prévention de la radicalisation, présenté, vendredi, par le Premier ministre, Edouard Philippe, à Lille, prévoit un renforcement des mesures pour les prisonniers radicalisés. Interrogée par 20 Minutes, la secrétaire nationale de l’aumônerie musulmane dans les prisons, Samia Ben Achouba, réagit sur ces mesures.
La définition d’un détenu radicalisé n’est pas claire, selon vous…
Non. Dans un autre article, j’ai lu qu’un juge, lui-même, acceptait comme définition de la radicalisation de posséder un coran et faire ses cinq prières. Alors, ce sont tous les musulmans pratiquants qui sont à la barre. En effet, tant que le mot « radical » ne sera pas clair dans la tête de chacun, y compris dans les institutions qui vont décider du sort des individus, nous resterons à la dérive. C’est d’autant plus grave au moment où la loi prévoit l’isolement pour les radicalisés.
Quelles sont vos relations avec les surveillants sur ce sujet ?
Elles sont bonnes, mais ça change depuis que le personnel est formé. On a parfois l’impression qu’une méfiance s’installe. Mais nous avons toujours des échanges et des dialogues avec certains. On nous demande souvent ce qui peut être lu ou non par les détenus. On conseille ou on déconseille. Cela dépend de la personne et de l’interprétation qu’il peut faire de tel ou tel texte.
Quelle est votre définition d’un radicalisé ?
C’est quelqu’un qui impose son idéologie par la violence. On est au-delà du religieux. Il m’est arrivé de rencontrer des femmes dans cette situation. J’essaie de trouver des voies de liberté dans leur tête, mais il n’y a pas de recette. Chaque rencontre humaine demande beaucoup de temps et une adaptation personnelle. Les solutions sont dans le cœur.
On rappelle que Mahomet menait des guerres et des razzias pour imposer son dogme. C'est donc un radicalisé selon cette même musulmane.
Rappel:
«L’islam modéré»: un concept inventé en Occident pour affaiblir la religion musulmane, selon Erdogan
Les français lobotomisés ne se rendent plus compte que leur pays est totalement soumis. Les “non radicalisés” attendent tranquillement le moment propice pour annoncer la couleur!
“Cela dépend de la personne et de l’interprétation qu’il peut faire de tel ou tel texte.” : ces textes sont donc ambigus ; il n’y a que dans l’Islam qu’il y a ce genre de question.
J’hésite à lire Le Petit Prince, selon l’interprétation je pourrais m’autoradicaliser et attaquer tous les fleuristes.
Un nazi qui n’impose son idéologie par la violence est donc tout à fait normal : ce n’est pas ce qui est dit.
Si on reprend la pensée de MR ERDOGAN, ” L’islam modéré” : un concept inventé en occident pour affaiblir la religion musulmane” .Donc on est d’accord avec MR ERDOGAN ” l’Islam est bien une idéologie conquérante”.
Mais est-ce que tous les musulmans ont le goût de la conquête? IL y a toujours divers types d’humains et de tempéraments dans une société :
– ceux qui aimeront le combat et qui le mettront au service d’une idéologie,
– ceux qui soutiendront intellectuellement et logistiquement ces combattants.
– Et puis il y a les ENCOURAGEURS, qu’on pourrait considérer comme des supporters peuplant les stades de foot. Mr ERDOGAN a souvent le privilège de goûter à leurs encouragements.
– ET une MAJORITE d’humains qui ne désapprouve pas mais qui a envie de vivre sur terre une vie plan plan tranquille. Sauf que cette majorité qui se distancie DU REEL au profit de sa tranquillité se verra elle aussi dans l’obligation un jour DE PAYER LA FACTURE.
On pourrait l’appeler la “majorité irresponsable”. Elle existe dans tous les pays, les nations, les religions y compris aujourd’hui, dans la religion musulmane.
Alors, souhaitons bon courage à Messieurs les Juges, pour savoir dans quel cases se situent ceux qui doivent être jugés ou faire l’objet, d’un jugement, d’une surveillance constante, occasionnelle ou de jouir de leur pleine liberté.