Immigration –
Poussez-vous de chez vous que je m’y mette !, par Philippe Bilger
Pourquoi se croit-on tout permis ?J’entends sur France Info la députée LREM Elise Fajgeles qui est le rapporteur du projet de loi :
Pour une immigration maîtrisée et un droit d’asile effectif (Libération).Elle explique lumineusement la distinction nécessaire à opérer entre l’immigration légale et la clandestine.
Celle qui a un titre à demeurer en France et celle qui n’en a pas.Elle a droit au questionnement du journaliste qui ne manque pas d’insinuer qu’il y a donc des “bons” et des “mauvais” migrants.
Evidemment, aurait-elle dû répliquer vertement. La loi consacre les bons et cible les mauvais.
Ce n’est pas vouloir l’effacement des seconds mais seulement rappeler qu’un Etat est dans son rôle quand il corsète et adapte l’humanité et la générosité abstraites au regard de ce qui est possible pour un pays.
Pourquoi se croit-on tout permis ?
Parce qu’à force de moquer les propriétaires campés sur leurs biens et accusés d’y tenir, on a peu à peu légitimé toutes les atteintes, même les plus intolérables, au droit d’être tranquillement chez soi et de s’y croire en sûreté.
Faut-il rappeler l’augmentation des occupations illégales de logements et des loyers impayés qui pour le meilleur occasionne “un long contentieux devant les tribunaux” et, pour le pire, des situations scandaleuses, offensant le bon sens, favorisées par une législation ubuesque qui n’a pas pour vocation le triomphe rapide du droit et de la justice mais le culte d’une absurdité où l’état de droit non seulement ne protège pas mais nourrit la transgression.
Par exemple, quand les occupants légitimes aspirent à rentrer dans leur appartement ou leur maison passés sous la mainmise de squatteurs, ceux-ci pourraient les poursuivre pour violation de domicile au cas où ils n’auraient pas eu la précaution de faire appel à la police.
Ainsi le mal non seulement ne serait pas sanctionné mais se verrait octroyé des pouvoirs pour combattre ses victimes!
Il me semble qu’une telle dérive pourrait faire rire tant elle est un défi à l’équité si elle n’entraînait pas des épreuves considérables pour ces honnêtes gens qui s’obstinent à user de leurs droits et à faire confiance à la Justice.
Pour eux, c’est trop souvent l’enfer judiciaire et social.Cela va plus vite quand ces propriétaires ou locataires font appel à des jeunes du quartier pour déloger les Roms.
L’épopée burlesque et tragicomique d’un ancien chirurgien propriétaire d’une villa envahie après effraction par une famille “ayant pris ses aises, redécoré et installé une piscine” est à retenir (Le Figaro).
Ces péripéties ont duré dix-sept mois et apparemment le film avec Christian Clavier “A bras ouverts” n’était rien à côté d’elles.Il est facile de se gausser de ces mésaventures, de les tourner en dérision. On est toujours miséricordieux et débordant d’altruisme avec le coeur des autres.
Ailleurs que chez nous nous sommes prêts à accueillir une multitude de migrants et d’occupants sans titre.Pourquoi, dans notre société, se croit-on tout permis ?
Parce que l’Etat feint de ne pas voir ce qu’il ne sait plus interdire et que le citoyen est abandonné trop souvent à lui-même.
Parce que la justice est lente, longue et hésitante et qu’on sait parfaitement qu’entre la transgression et l’illicéité que l’urgence favorise et l’enlisement dans une interminable temporalité qui épuise le plaignant plus qu’elle ne l’assure de recouvrer ses droits et l’état de ses biens, la lutte est inégale.L’honnêteté perd à tout coup. Encore heureux que la victime ne soit pas stigmatisée parce qu’elle a la faiblesse d’attendre de l’autorité publique, quand cette dernière est violée, un secours, un recours, une restauration.
Pourquoi se croit-on tout permis ?
Parce que les frontières ont disparu à peu près partout et que celui qui invoque son droit doit aujourd’hui se justifier, son apparente présomption de force étant battue en brèche par l’affichage et l’exploitation de la faiblesse et de son infinie puissance émotionnelle.
Qui ne fait plus pleurer a perdu.
Parce qu’il est plus facile de laisser tout aller, de faire un salmigondis de bien et de mal et de s’épargner les dures contraintes de la rigueur et de l’ordre que de muscler la démocratie et d’assurer à chacun la sécurité.
Et d’aider ceux à qui avec impudence on criera “poussez-vous de chez vous que je m’y mette” à répondre doucement mais fermement : “Je suis chez moi, dans mon appartement, dans ma vie, dans mon pays”.
Philippe BilgerTexte repris du site Philippebilger.comPublié le - Modifié le 23 février 2018
Extrait de: Source et auteur
encore quelque années de plus et la France sera islamique dirigé par des mollah et des ayatollahs, avec un califat …et la charia
@miranda : POUR CREER UN MONDE QUI SERA AUX ORDRES, mais aux ordres de QUI ?
Lol. Il faut vraiment être neuneu ou ne pas vouloir voir pour ne pas avoir compris !
PARCE QUE DANS LES HAUTEURS ON S’INSPIRE DE CERTAINS TEXTES, appelant à la dépossession de l’autre.
Il est facile d’accuser l’ISLAM en premier pour cet abus qui est inscrit dans sa religion de ne pas respecter les biens des mécréants, des associateurs etc…
Mais dans quelles autres religions lit-on des textes similaires qui ont pour but LA DEPOSSESSION de l’autre .
QUEL EN EST LE BUT? nous néantiser, nous affaisser psychologiquement – premier travail.
AUJOURD’HUI NOUS VIVONS LE REGNE DE LA DEPOSSESSION (ça commence tout bêtement à se sentir en insécurité chez soi dans sa maison et dans son pays ouvert à tous les courants d’air migratoires) , DE LA NEANTISATION par la perte de tous nos repères, nos origines culturelles, notre identité, POUR CREER UN MONDE QUI SERA AUX ORDRES, mais aux ordres de QUI? Il serait quand même temps qu’elle se présente à nous cette COMPAGNIE DES LACHES.
A votre avis pourquoi Gérard Collon n’arrive pas à dire qu’on ne peut plus renvoyer les clandestins? Tout ce qui arrive pour REMPLIR la France est bon à prendre pour le programme d’anéantissement. (migrants, immigrés, réfugiés, exilés, fuyards, déracinés, racailles diverses
et peut-être extraterrestres ….etc)