Ceux qui tiennent à rester à l’avant-scène de l’agenda politique et à tirer profit de ces échecs, viennent subitement nous dire que la responsabilité en revient « aux socio-démocrates européens qui ont échoué à créer l’Europe sociale » ( dixit l’abonné socialiste des médias du “Service public” Carlo Sommaruga : Le Matin, 14.7.2013). Bref, on s’est complètement trompé mais on a quand même raison car les bonnes recettes n’ont pas été appliquées.
Cela fait donc plus de vingt ans que le Parti socialiste suisse (PSS) milite pour l’adhésion de la Suisse à l’UE.
Cela peut certes se défendre quand on croit que le bien du pays passe par la suprématie de l’international sur le national et que l’on stigmatise régulièrement les vrais patriotes, et le patriotisme suisse en particulier, même si ce dernier est parmi les plus soft et les moins guerriers.
Pire : la manière dont ce parti a traité et traite encore les opposants à l’entrée de la Suisse dans l’UE, et cela depuis les mêmes vingt ans. Il faudrait établir un petit inventaire à la Prévert avec tous les termes négatifs, moqueries et insultes dont ont fait l’objet ces opposants de la première heure et qui, eux, n’ont jamais changé d’avis et ont pressenti tous les maux qu’entraînerait cette UE pour la plupart des pays qui y ont adhéré, sauf évidemment pour les très rares bénéficiaires.
Il est vrai qu’en matière de disqualification de ses ennemis, la gauche a une « belle » tradition ; elle en a même fait un métier, espérant que cette technique suffirait à tout jamais pour paraître meilleure et pour prendre le pouvoir, et surtout pour le garder, sur le dos de ses « sous-hommes » insultés quotidiennement au moindre désaccord ou à la moindre critique. Calomniez, calomniez…
Mais les masques tombent les uns après les autres, faisant apparaître les mensonges et les désastres auxquels ont conduit leurs idées et leur idéologie dont un des traits essentiels est et restera encore longtemps le déni des réalités, des réalités qui contredisent leurs promesses et illusions.
Et voilà que l’on nous annonce maintenant que ce PSS ne croit plus à l’UE ! après vingt ans de mensonges et d’illusions. Les socialistes les plus conscients de la faillite de cette UE commencent pudiquement à critiquer « ses effets secondaires »…
Ceux qui tiennent à rester à l’avant-scène de l’agenda politique et à tirer profit de ces échecs viennent subitement nous dire que la responsabilité en revient « aux socio-démocrates européens qui ont échoué à créer l’Europe sociale » ( dixit l’abonné socialiste des médias Carlo Sommaruga : Le Matin, 14.7.2013). Bref, on s’est complètement trompé mais on a quand même raison car les bonnes recettes n’ont pas été appliquées.
Cela ressemble comme deux gouttes d’eau aux communistes qui osent encore nous dire que les pays qui étaient communistes ont échoué parce qu’ils n’ont pas appliqué le vrai communisme, ce dernier n’ayant encore été appliqué nulle part !
Pourquoi ne pas prendre acte des illusions à la fois de l’UE européenne et du socialisme, et surtout de s’en souvenir lors des élections et des votations ?
Pas facile, car il semble toujours vrai que, pour les possédés, il est plus facile de changer d’idéologie que de renoncer à la solution idéologique, et plus grisant de nier la réalité plutôt d’en prendre acte et de partir d’elle, sans illusions et sans fanatisme idéologique, aux conséquences destructrices et parfois meurtrières.
Dommage que le souflé européen se dégonfle. J’ai toujours pensé que Somarouga et Diana Basarbachi finiraient par demander l’asile à Bruxelles et partiraient s’y installer avec leur écrin de pépites.
La vie doit être plus douce entre bien-pensants.
Il y a bien négation de la réalité, diabolisation des adversaires. Et ce n’est pas tout! La facture s’allonge et elle sera salée.