Alors, quand, pour la énième fois, je lis « des jeunes ont pillé des cadavres et caillassé les véhicules des hommes venus porter secours aux victimes du déraillement de Brétigny », j’ai envie de sortir les armes. Quels jeunes ? De quels jeunes est-ce que vous parlez ?Ceux qui font ça ne sont rien d’autre que des charognards sortis de leurs cités. Osez prononcer les mots. Ayez un peu de courage ! Arrêtez de mettre sur le dos de vos « jeunes » la responsabilité …
Il y en a juste ras le bol. On nous a laissé les cendres d’une civilisation jadis rayonnante. On ne nous a offert comme héritage que la décadence post-soixante-huitarde, une génération qui apprend aux ados à enfiler des capotes sur des godemichets devant toute leur classe, et aux petits qu’en fait, ils ne sont ni des garçons ni des filles. Une société pourrie jusqu’à la moelle à coup de morale bien pire que la morale catho tant critiquée, d’enseignement de l’auto-flagellation et de l’ethno-masochisme. Une société dénuée de toute valeur dans laquelle nous, les « jeunes », devons pour la plupart apprendre seuls à devenir des êtres civilisés, à trouver notre place dans ce foutoir insensé et babylonien dont les piliers sont attaqués chaque jour un peu plus à grands coups de massues bien pensantes, capitalistes et libertariennes.
On se bat, nous les « jeunes », chaque jour, pour ne pas crever. On se bat avec les névroses résultant d’années de mœurs travesties et dépravées, on se bat pour nos parents qui ont, pour beaucoup, baissé les bras, et pour les suivants qui devront serrer les poings et monter sur les barricades. On se bat pour nous-mêmes. On se bat pour vivre.
Alors, quand, pour la énième fois, je lis « des jeunes ont pillé des cadavres et caillassé les véhicules des hommes venus porter secours aux victimes du déraillement de Brétigny », j’ai envie de sortir les armes. Quels jeunes ? De quels jeunes est-ce que vous parlez ?
Les jeunes vous emmerdent. Les jeunes, aussi névrosés puissent-ils être, ne dépouillent pas les cadavres encore ensanglantés de victimes en piétinant ceux qui sont en train d’agoniser. Les jeunes ne caillassent pas de voitures de pompiers, du SAMU. Les jeunes ne volent pas les moyens de communication des sauveteurs sur le lieu d’un accident dramatique et meurtrier.
Ceux qui font ça ne sont rien d’autre que des charognards sortis de leurs cités. Osez prononcer les mots. Ayez un peu de courage ! Arrêtez de mettre sur le dos de vos « jeunes » la responsabilité de ce qui n’est que la conséquence de trente années de votre médiocrité. On vous promet qu’on essaiera de vous en être reconnaissants.
Auteur : Morgane Menguy
Source : BdVoltaire, 13.7.2013
Merci Morgane! Voici qui est bien envoyé! Le matin même j’ai été courtoisement abordé par une jeune femme qui me demande si j’ai quelque minutes à consacrer à la lutte contre le sida. J’ai dit, oui! Mais si il y a une cause pour laquelle je ne verserais pas un centime, c’est celle-là! Et j’ai employé les quelques minutes à dire, presque en suffoquant, ce que j’ai sur le cœur! Évoquant, entre autres, les désœuvrés payés pour apprendre à des demeurés qu’il faut mettre un préservatif et comment. Bref, les mots coulaient de sources, percutants et pertinents. La jeune femme est restée coite de saisissement.
CQFD : Selon le “PingBack” ci-dessous, c’est “circulez. il n’y a rien à voir” !
Mais il y est aussi écrit : Une source policière a évoqué auprès de l’AFP samedi une «situation tendue» en début de dispositif quand la Sûreté générale (Suge), le service de sécurité de la SNCF, est arrivée pour sécuriser la zone «comme c’est souvent le cas dans ces moments»: « Il y a eu quelques jets de projectiles, mais pas de caillassage. Dans un événement complètement déconnecté, plus tard, un jeune a tenté de voler.” !
Des broutilles, donc on hurle à “l’instrumentalisation indécente”. Quoi de plus normal en effet que de lancer des “projectiles” et de tenter de voler ! C’est à partir de combien de “projectiles” que ça devient critiquable ?
Mais il ne faut pas leur en vouloir, c’est leur seule distraction. C’est d’ailleurs la faute à la société s’ils n’ont rien d’autre à faire. Ben voyons.
Le maire de Brétigny est…..PS !…..faut pas chercher plus loin !
Bravo et merci Madame,
Quand va-t-on abandonner le langage politiquement correct par peur de stigmatiser (encore un mot qui me donne des boutons) les charognards dont vous parlez, mais aussi tous ceux qui prennent n’importe quel prétexte pour justifier n’importe quel méfait en mettant la faute sur notre société et en exigeant qu’on leur applique la protection de nos lois laxistes, alors qu’eux mêmes n’en respectent pas la première lettre !
Oui, vous avez mille fois raison, tout ceci n’est que le résultat de notre médiocrité bien-pensante. Nous ne sommes que des minables de laisser notre société dissoudre ses valeurs fondamentales, et nos élus figurent au premier rang de cette déchéance par peur de s’exposer aux hurlements de la meute des médias.
Nous pourrissons, et notre société pourrit avec nous, il ne faut pas s’étonner de la prolifération des hyènes et vautours.
Bravo et merci Madame,
Quand va-t-on abandonner le langage politiquement correct par peur de stigmatiser (encore un mot qui me donne des boutons) les charognard dont vous parlez, mais aussi tous ceux qui prennent n’importe quel prétexte pour justifier n’importe quel méfaits en mettant la faute sur notre société en exigeant qu’on leur applique la protection de nos lois laxistes alors qu’eux mêmes n’en respectent pas la première lettre !
Oui, vous avez mille fois raison, tout ceci n’est que le résultat de notre médiocrité bien-pensante. Nous ne sommes que des minables de laisser notre société dissoudre ses valeurs fondamentales, et nos élus figurent au premier rang de cette déchéance par peur de s’exposer aux hurlements de la meute des médias.
Nous pourrissons, et notre société pourrit avec nous, il ne faut pas s’étonner de la prolifération des hyènes et vautours.
bravo a vous, je pense que les corps de police, pompiers, ambulanciers et agents sncf ont recu des consigne, voire des menaces afin qu’ils ne puissent s’ exprimer sur ce qui s’ est passé là-bas.
quant on entend un préfet je crois dire que les secours ont recu un acceuil un peu rude c’ est que l’ on veut nous cacher la vérité.