Marie-Hélène Miauton dans le Temps du jour.
"Tel un loup faisant patte blanche, le GSsA a compris que son objectif de supprimer l’armée ne passerait pas de sitôt et qu’il serait bredouille aussi en s’attaquant à son organisation milicienne. Il prétend donc «seulement» rendre cette milice volontaire selon le principe niais que c’est bien plus beau quand c’est librement choisi. Pourquoi pas alors l’école volontaire, le travail volontaire et l’impôt volontaire? Les initiants misent évidemment sur le fait que les jeunes Suisses renonceront à servir et que, ipso facto, l’armée disparaîtra, ce qui reste leur but, ne l’oublions pas! Bien des citoyens pourraient se laisser prendre à ce subterfuge.
[...] Le nombre de volontaires devenant insuffisant, il faudra consentir des salaires importants pour susciter les vocations. Ce qui équivaut à une armée professionnelle. Hors de prix!
Il y a plus grave encore. La France, l’Angleterre et les Etats-Unis démontrent qu’ils ont tant de mal à recruter qu’ils doivent se rabattre sur des personnes au profil marginal.
[...] Les initiants font miroiter aux citoyens un futur sans conflit et sans danger alors que tout prouve au contraire que le monde est engagé dans une période hautement troublée. Laisser la Suisse sans protection ni forces d’intervention en cas d’afflux migratoires incontrôlés par exemple, ou d’actions terroristes ou de catastrophes naturelles, c’est à la fois inconscient et criminel. Que le PS, parti gouvernemental, y souscrive, c’est tout simplement choquant. D’autant qu’avec la disparition du service militaire obligatoire disparaîtront aussi la protection civile et le service civil, qui sont des engagements de paix."
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Et une de plus ! Voici le GSsA qui nous remet la compresse, sous un titre qui ne trompe personne ! Depuis 1989, ce groupuscule d’allergiques à l’armée a émis 8 initiatives populaires pour mettre à mal, notre défense de manière directe ou sournoise. A chaque fois, ces gens ont essuyé un cuisant échec et il est probable qu’il en sera de même le 22 septembre 2013. A l’évidence, cette pincée de réfractaires, abuse très largement du droit d’initiative et, depuis bientôt un quart de siècle, coûte cher à la collectivité, pour défendre une cause perdue. En 1935 déjà les Socialistes qui, à nouveau embouchent le même mirliton, tenaient le même discours. On en a mesuré les conséquences quatre ans plus tard. Les solutions préconisées par les initiants se sont toutes soldées par des échecs, dans les armées étrangères où elles ont été testées. L’organisation de notre armée n’est pas parfaite, mais elle vaut largement celle que l’on rencontre ailleurs dans le monde. Alors trêve de défaitisme, restons prêts à défendre nos droits et notre sol et conservons notre armée de milice.
Le GSsA est un fossile de la “guerre froide”. Je vous invite à consulter sur Internet, le parcours des personnes qui composent son comité d’initiative. On y trouve des membres de la (heureusement) défunte Ligue marxiste révolutionnaire, des élus ayant quitté leur poste pour cause d’ivrognerie et de scandale public, des “ex” de la IVème internationale (Bons baisers d’URSS !), des individus prônant la “fumette de cannabis” (conseiller national), d’autres ayant entretenu des relations amicales avec un pirate de l’air meurtrier et des manifestants de “Lôzane bouge”, j’en passe et des meilleures. La recette ? Consultez la liste des personnes concernées dans le site du GSsA et cherchez leurs antécédents dans Internet, c’est édifiant.
Pour en revenir à l’initiative du GSsA, elle est utopique et malhonnête. Une armée de 40’000 professionnels, comme soutenue par les Socialistes, de permettrait pas la relève en cas de conflit prolongé et elle coûterait 4 milliards/an, seulement en salaires, avant d’avoir acheté une seule paire de chaussures à nos soldats ! En 1935 déjà, les Socialistes tentaient de supprimer notre armée. Quatre ans plus tard, Hitler s’alliait avec Staline et envahissait la Pologne, donnant ainsi le coup d’envoi de la seconde guerre mondiale. Coïncidence ? Le système d’armée professionnelle de la France est un échec total. Les professionnels reçoivent une solde dix fois supérieure à celle des conscrits (France – Général de Corps d’armée Robert de Crémiers – Servir pour être libres). L’Allemagne a recruté 100’000 volontaires, pour 82 mio d’habitants. Proportionnellement, cela ferait environ 6’000 soldats en Suisse = moins de la moitié des policiers suisses. Tout ceci n’est que désinformation politique. Ne vous laissez pas intoxiquer !
Peut être que si notre armée était mieux organisée, que les soldats en cours de répét’ ne s’emmerdaient pas constamment parce que rien à faire, ou des exercices ineptes uniquement en vue d’une inspection improbable d’un brigadier inconnu et pressé, seulement là pour permettre la promotion d’un capitaine visant l’état-major.
Alors peut être que la contestation ne serait pas si fréquente.
Mais non, nos conservateurs restent bêtement fixés sur l’idée, très fantasmée, que notre armée est efficace.
Que de blague…vous voulez la sauver définitivement? Ben rendez là attractive, mais pas seulement pour de vieux gradés frustrés, mais pour ceux qui en sont le coeur et le corps, les miliciens!!
l’armée c’est comme les impôts. C’est un mal nécessaire au bon fonctionnement d’un Etat. Helas le gsSa et sa clique de biens pensants le comprendront lorsque se dressera à nos frontières une menace physique telle que nous l’avons vu le 04.04.13 aux TJ sur la frontière Sud-Nord Coréenne.