NDLR. Transcription des écoutes téléphoniques de la police judiciaire genvoise
Qu’est-ce que Medialeaks?
Medialeaks est une association formée au sens des articles 60 et suivants du Code civil suisse.
Qui êtes-vous?
Nous sommes un collectif de journalistes suisses dont la conscience oblige de constater, révéler et dénoncer la corruption, le népotisme et la fraude dont nous sommes quotidiennement témoins – en premier lieu chez nous, au sein de la presse institutionnelle de notre pays.
Quelle corruption?
Nous ne voulons pas vous dire, nous voulons vous montrer.
Comment?
Nous prévoyons de proposer, entre Pâques 2017 et la prochaine votation No Billag, une série de publications prouvant la nature systémique de la corruption que nous dénonçons.
Pourquoi No Billag? Etes-vous liés à la campagne?
Nous ne sommes directement liés ni à la campagne No Billag, ni à ses représentants. Nous prenons toutefois fièrement parti sur le sujet. Grâce à quelques courageux enragés, le souverain suisse disposera l’année prochaine de l’extraordinaire opportunité d’opposer une fin de non recevoir à son ministère fédéral de l’information.
Qu’est-ce qui vous motive?
La charte de Munich des droits et devoirs des journalistes.
Pourquoi ces méthodes?
Nous avons proposé ces documents et cette enquête à nos employeurs, qui se sont montrés peu friands. Le journalisme n’est plus une profession protégée, et l’information doit être révélée sous forme brute pour que la conscience collective distribuée l’examine.
Pourquoi attaquer une institution aussi noble que la radio-télévision publique?
Cette noblesse est autoproclamée. Ce qui n’y est pas divertissement est futilité, et ce qui n’y est pas futilité est propagande politique.
Pourquoi rester anonymes?
Nous voulons éviter les mesures de rétorsion qui accompagnent invariablement ce genre de démonstrations; la Suisse n’est malheureusement plus le havre qu’elle était en matière de liberté d’expression.
Que pouvons-nous faire pour vous aider?
Nous sommes peu nombreux, et entièrement autofinancés. Toute contribution financière, aussi petite soit-elle, nous est précieuse. Vous pouvez devenir nos mécènes grâce à notre adresse bitcoin:12F57u3WSCu5tQTUSZU6b6fKJLkdJMfenK (QR CODE)
Comment puis-je obtenir des Bitcoins?
La Suisse possède le réseau le plus dense du monde en bancomats bitcoins; chaque distributeur de billets CFF vous permet d’en acheter (ou d’en envoyer à autrui) contre des espèces. C’est une excellente occasion de découvrir la merveille que cela représente.
Je n’ai pas les moyens de vous aider financièrement, que puis-je faire d’autre?
Il y a encore mieux à faire que les contributions financières: nous dépendons également de sources, qui nous fournissent de l’information à publier. Si vous travaillez dans une institution de presse et constatez de la corruption ou des cover-up, récoltez des preuves et nous vous aiderons à les publier anonymement. Ce n’est pas une question de bien public, mais bien de conscience individuelle.
Le dernier cas en date du 22. 11.2017, concerne la Télévisiosn suisse romande .
Titre de ce dernier Medialeaks, ci-dessous :
Tag: steinergate corruption fakenews :
Acte 1, Scène 3 – Yves Steiner invente des sujets bidon pour le 19:30 de la RTS
le lien vers l'article ci-dessous, ici
Tag: steinergate corruption fakenews
Acte 1, Scène 3 – Yves Steiner invente des sujets bidon pour le 19:30 de la RTS
Notre scène 3 se lit comme un feuilleton. Dans les rôles principaux, on compte Yves Steiner, son complice “Tony” le détective/espion, et un certain Christian Sidéris – le concurrent et rival de Tony.
Dans les rôles secondaires, deux grandes études d’avocats genevoises, Chabrier et Lalive (dont on apprend au passage qu’elles ont été attaquées par des hackers), la richissime Elena Rybolovleva, et les fameux Poncet et Bonnant.
Les deux premières scènes de notre Acte 1 ont révélé des pratiques objectives et démontrées: une tentative de recel d’informations compromettantes contre la famille d’un dirigeant étranger dans la scène 1, et la divulgation clandestine de sources journalistiques dans la suivante.
Notre scène 3 est un peu différente; elle dépeint le mode de pensée, la psychologie de M. Steiner. Elle révèle son cynisme, sa vulgarité, et son dédain absolu pour la vérité. Elle éclaire l’abus éhonté de ses prérogatives, tel qu’il s’y prête pour le plus futile des motifs.
Fort de son sacro-saint statut de journaliste du service public, il envisage d’instrumentaliser le plateau du 19:30 de la RTS (et donc son ami Darius Rochebin) pour diffuser un sujet outrancier nommément dirigé contre M. Sidéris. Son ambition éclairée? Assouvir la vengeance de son complice, Tony, celui avec lequel il coordonne nombreuses de ses basses besognes, et impliqué dans une querelle dérisoire avec son rival.
M. Steiner propose de diffuser un reportage racoleur au téléjournal de la RTS, calomniant M. Sidéris (qu’il qualifie par ailleurs de “connard” et qu’il se réjouit de “faire chier”). Il suggère d’écorner au passage, pour obtenir l’effet qu’il recherche, la réputation de respectables firmes d’avocats. Il jetterait le nom de Mme Rybolovleva en pâture, qu’il qualifierait «d’ancienne haute oligarque russe», pour ajouter au caractère sensationnel de son sujet.
Un observateur indulgent qualifierait ces méthodes dignes d’un paparazzi. Prises dans le contexte de nos articles précédents, ces nouvelles révélations dépeignent aussi le sentiment d’impunité qui accompagne les malversations dont M. Steiner se fait l’auteur. Il va jusqu’à qualifier sa propre idée de reportage de « connerie » ; il admet donc son dédain pour la vérité. Pire, il s’en réjouit.
Dans cette nouvelle écoute téléphonique, enregistrée le 9 janvier 2014 par la police judiciaire genevoise dans le même contexte que les précédentes, tout commence avec les lamentations de Tony qui reproche à son collègue et concurrent Christian Sidéris d’avoir “dégueulé” sur lui devant un procureur. Yves Steiner se montre immédiatement solidaire: “C’est pas très honnête de la part de Sidéris. C’est un connard.” L’ironie de ces épithètes dans sa bouche échappe manifestement au célèbre journaliste.
L’indignation de M. Steiner culmine lorsqu’il commence à fomenter un projet de vengeance contre M. Sidéris. La phrase qui sonne la charge est celle-ci: “On se chargera de ce garçon une fois.”
Cette menace, qui semble sortie de la bouche d’un délinquant de quartier, est pourtant proférée par un fonctionnaire du service public.
Finalement, à 8:40, l’interprétation tortueuse de son rôle de journaliste, et de la morale en général, s’exprime au grand jour. Il envisage un futur reportage de la RTS, qu’il invente de toutes pièces, dont il s’improvise narrateur, et calomniant M. Sidéris, Mme Rybolovleva et Me Bonnant en gros titre.
« Moi je peux faire un sujet en disant, voilà, un truc dans le genre le monde de l’enquête privée genevoise est encore mis à l’index, un représentant de cette corporation aujourd’hui est attaqué par une ancienne haute oligarque russe défendue par Me Bonnant. Il est coupable d’avoir suivi cette dame à Genève, d’avoir monté un dossier contre elle, une connerie, tu vois un truc comme ça, tatata tatata et puis en voiture en voiture minou quoi [sic]. » […]
« Je suis peut-être même pas moi obligé de le faire. Je peux envoyer une collègue de la Genevoise. Tu vois, histoire de pas … qu’on ne comprenne pas que ça … j’ai quand même un nom qui est un peu connu et puis … tu vois, il faut qu’on sente que le truc arrive un peu euh … toi vois quelqu’un, une journaliste qui a découvert ça un peu par hasard, « ah tiens, c’est rigolo ça ». J’y peux rien, il faut faire avec donc il faut être plus subtil. Si tu as envie de faire chier Christian [ndr: Sidéris], tu sais tu peux peux lui balancer ça. »
Le comble de l’ironie est atteint, un peu plus loin, lorsqu’il reconnaît que son idée est “peut-être un peu à la limite”, mais qu’il justifie en la qualifiant digne “d’intérêt public”.
Pour découvrir cette écoute veuillez cliquer sur les liens Youtube et Soundcloud ci-après, ou consulter la retranscription partielle en-dessous.
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Oui, Le Taz, il y a des questions à ne pas poser…
Qu’en est-il de l’affaire Jean-Pierre Garbade?
Lui, il avait violé 3 garçons de 13 à 15 ans, sans avoir fait une heure dans les locaux de la police, il n’a été condamné qu’à une amende avec sursis et reste affilié au barreau de Genève ?
Ils essayent juste de faire de l’esbroufe, c’est vide !
Très mauvaise mise en scène, aucune conséquence juridique ou politique, pas de sujet !!
Un leurre très mal orchestré !!
Avez-vous remarquez que les médias occidentaux, tous contrôlés par 7 familles via un network de sociétés écrans, ne parlent jamais du BRICS, jamais de la production monétaire, jamais des activités de la banque des règlements internationaux??? Tous ces médias sont l’instrument de propagande destiné à forger l’opinion publique pour que les moutons votent comme nos maîtres le souhaitent. Nous ne vivons pas en démocratie, c’est un leurre!!!
Oui, bon, bien,
Mais cela reste pourtant – au vu des trois premières “scènes” de l'”Acte I” – des futilités. Il est vrai que les faits reprochés sont graves, mais ils restent tout de même juste au dessus du caniveau. Si ces faits sont avérés, que la direction de la TSR mette ce monsieur à la porte avec effet immédiat pour “faute grave”, et n’en parlons plus.
J’attends impatiemment des sujets de plus grande importance qui démontrent la compromission de cette institution qui semble vouloir orienter ses propos vers la gauche, et masquer tout ce qui pourrait aller en sens contraire. On pourrait le faire par exemple en mesurant la “diversité” des opinions des invités, le parti pris des “journalistes” lors de débats qu’il conduisent de manière à faire dire au invités ce qu’ils veulent entendre, etc.
Bon courage à MediaLeaks pour parvenir à s’élever plus haut que la rubriques de chiens écrasés.
” Si l’on considère comment tous les grands évènements politiques, de nos jours encore, se glissent de façon furtive et voilée sur la scène, comment ils sont recouverts par des épisodes insignifiants à côté desquels ils paraissent mesquins, comment ils ne montrent leurs effets en profondeur et ne font trembler le sol que longtemps après s’être produits, quelle signification peut-on accorder à la presse, telle qu’elle est maintenant, avec ce souffle qu’elle prodigue quotidiennement à crier, à étourdir, à exciter, à effrayer? Est-elle plus qu’une fausse alerte permanente, qui détourne les oreilles et les sens dans la mauvaise direction? Encore un siècle de journalisme et tous les mots pueront. ” Nietzsche, Mauvaises pensées choisies