«Activer l'article 155 n'était ni notre désir, ni notre intention», a déclaré Mariano Rajoy le 21 octobre au cours d'une conférence de presse où il a annoncé la mise en place de mesures visant à suspendre l'autonomie de la Catalogne.
D'après le chef du gouvernement espagnol, ces mesures visent quatre objectifs : le retour à la légalité, le retour à la normalité et au vivre ensemble, permettre la reprise économique et préparer de nouvelles élections régionales.
Parmi les mesures annoncées : révocation du président de la région, du vice-président, des ministres régionaux, et dissolution du Parlement catalan sous six mois.
«Nous ne suspendons pas l'autonomie de la Catalogne, nous destituons les personnes qui ont mises les institutions hors la loi», a-t-il affirmé.
«L'article 155 ne peut être suspendu que par le refus du Sénat de l'approuver», a-t-il conclu.
Si le Sénat approuve les mesures demandés par Mariano Rajoy dans les jours qui viennent, le parlement catalan continuera d'exercer ses fonctions jusqu'à sa dissolution mais ne pourra pas élire un nouveau président du gouvernement en remplacement de Carles Puigdemont ni voter de nouvelles lois contraires à la constitution et au statut de cette région autonome.
Mariano Rajoy dispose de la majorité absolue au sénat mais s'est assuré de l'appui du parti socialiste (PSOE), principale force d'opposition, et des centristes de Ciudadanos.
Extrait de: Source et auteur
Rajoy ? Duos habet et bene pendentes ! Il me semble évident que les agités du bocal “indépendantistes” mèneraient la Catalogne au désastre économique … et ethnique. Il est bon de donner de temps en temps du bâton aux trublions.
Où il est vérifié que Rajoy (qui en l’occurence surfe dans le sens la vague) applique la loi constitutionnelle de 1978 contre des excités n’ayant “aucune notion de la conséquence” (j’insiste sur cette dernière expression) de ce qu’ils imposent à la Catalogne.