La décision d'un juge américain est qualifiée d'«insensée» par Rebecca Kiessling, l'avocate de la victime. Tombée enceinte en 2008 après avoir été violée par Christopher Mirasolo alors qu'elle n'avait que 12 ans, une jeune mère a vu la garde son fils – aujourd'hui âgé de 8 ans – être partiellement accordée à son père.
«Le juge a donné l'adresse de la victime à son violeur, a ordonné que son nom soit inscrit sur le certificat de naissance, tout cela sans le consentement de la mère et sans lui laisser la possibilité de s'expliquer», explique Rebecca Kiessling au média The Detroit News. La mère de l'enfant devra en outre déménager pour se rapprocher du père, afin que la décision de justice puisse être appliquée.
Cette décision intervient après que la mère a fait une demande d'aide sociale, à la suite de laquelle Christopher Mirasolo a été informé de sa paternité. L'avocat de ce dernier précise ainsi que son client n'a jamais rien demandé. «Cela a été décidé par un procureur. Je ne sais pas ce qu'il va faire à propos de cet enfant. Nous allons devoir en parler», a-t-il affirmé dans des propos rapportés par The Detroit News.
Récidiviste en liberté conditionnelle
Christopher Mirasolo, aujourd'hui âgé de 27 ans, se trouve toujours en liberté conditionnelle et fait partie du fichier des agresseurs sexuels. Pendant deux jours, il avait gardé captive la fillette avant de finalement la relâcher dans un parc, menaçant de la tuer si elle racontait son calvaire.
Il avait été arrêté un mois plus tard, mais n'avait été condamné qu'à un an de prison – alors qu'il risquait une peine allant de 25 ans de prison à la prison à vie – après avoir passé un arrangement avec la justice. «On a dit [à la victime et à la famille] que les délinquants sexuels qui commettent leur premier délit ne sont pas envoyés en prison parce qu'ils en sortent plus mauvais», raconte l'avocate de la victime.
Christopher Mirasolo a récidivé en mars 2010, agressant sexuellement une jeune fille âgée de 13 ans. Il a été libéré après quatre ans de détention et il lui est désormais imposé de rester à distance des écoles et autres lieux fréquentés par les enfants. Un adulte responsable doit même le surveiller s'il se trouve en présence d'un enfant de moins de 17 ans.
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rebecca ! étonnant ! Non ? Ces gôchiards là foutent la merde partout où ils passent .
le gars devrait renoncer de lui-même : il y a aux USA tellement de gens armés et prêts à s’occuper de son cas.
Seul une juge adepte inconditionnel de la religion droit-de-l’hommiste peut être ainsi complice d’un violeur et considérer le violeur comme une victime de la société, que le viol ce n’est pas si méchant que ça parce que ce n’est pas considéré une impiété dans la société et la culture de ce criminel.