Les moyens employés par les autorités espagnoles pour tenter d'empêcher la tenue du référendum illégal sur l'indépendance de la Catalogne ont créé une vague d'indignation dans la generalitat.
Le 3 octobre, deux jours après le scrutin, environ 700 000 Catalans, selon les chiffres avancés par la police municipale (qui avait d'abord évoqué 300 000 manifestants), sont descendus dans les rue de Barcelone pour dénoncer les violences policières.
Une très forte mobilisation qui s'accompagne d'une grève générale à l'initiative des principaux syndicats. Des routes sont bloquées, la Sagrada Familia d'Antoni Gaudi est fermée et le FC Barcelone, ne s'entraîne pas.
«Dehors les forces d'occupation !», «Les rues seront toujours à nous !»: les artères de Barcelone résonnent de slogans hostiles à la police nationale et à la Guardia Civil. Les manifestants entonnent même L'estaca, un chant composé durant la dictature du général Franco, symbole de la lutte contre l'oppression franquiste en Catalogne.
«Contre la répression action !», peut-on lire sur un mur de la ville.
Les pompiers de Barcelone se sont également joints au mouvement.
Selon le gouvernement régional de Catalogne, plus de 890 personnes ont été blessés dans les affrontements avec la police lors de la journée du référendum. 11 policiers ont eux aussi été blessés, selon le ministère espagnol de l'Intérieur. L'ONU a appelé Madrid à enquêter sur «tous les actes de violence» qui auraient pu être commis le jour du vote. Mais Alfonso Dastis, ministre espagnol des Affaires étrangères, a pour sa part estimé que l'action des forces de l'ordre avait été «proportionnée», alors que le Premier ministre, Mariano Rajoy, a remercié la police pour son travail. Pour rappel, Madrid avait décrété illégale la tenue du référendum sur l'indépendance de la région.
Extrait de: Source et auteur
Comme souvent, les médias montrent ce qu’ils veulent, pour influencer les “cherstéléspectateurs”. Personne ne mentionne clairement les jets de pierres et autres objets contondants lancés par les indépendantistes catalans sur la police, sans compter l’utilisation d’enfants comme “boucliers humains”. Que l’on tourne le problème dans n’importe quel sens, il s’agit d’une action illégale et le référendum n’a aucune validité. S’ils veulent vraiment l’indépendance, les Catalans doivent faire voter toute l’Espagne pour faire modifier la constitution et, en cas d’acceptation, ce dont je doute fort, mettre en place un référendum. On en est encore loin.
Quand le peuple souverain ne peut plus donner son avis ou être entendu, que ce soit dans une province ou une municipalité, l’Etat-nation n’est plus une démocratie ni un état de droit mais une dictature.
Comme j’apprécie “l’ONU a appelé Madrid à enquêter sur «tous les actes de violence» qui auraient pu être commis le jour du vote”. Cette ONU inutile, inefficace et coûteuse a vraiment le sens des priorités!