L’UE veut accueillir au moins 50.000 réfugiés d’Afrique et du Moyen-Orient en deux ans. “500 millions d’euros ont été mis de côté pour ça.”

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Après l'échec des quotas de relocalisation des migrants dans l'Union européenne, l'exécutif européen veut fixer une nouvelle stratégie d'accueil des réfugiés, cette fois sur la base du volontariat des Etats membres. Avec à la clé, une récompense.

En écho au discours consacré à l'Europe d'Emmanuel Macron, la Commission européenne a annoncé ce 27 septembre 2017 une mesure phare destinée à répondre à la crise migratoire. L'exécutif européen a fixé l'objectif d'accueillir, directement depuis des pays tiers comme la Libye ou le Niger, au moins 50 000 réfugiés en deux ans dans l'Union européenne (UE).

Le nouveau cap a été défini par Bruxelles le jour même de la fin d'un programme controversé de quotas d'accueil de demandeurs d'asile depuis l'Italie et la Grèce. Ce dernier avait été lancé en 2015 pour soulager ces deux pays, situés en première ligne face à une crise migratoire sans précédent.

Ce plan de relocalisation, désormais fermé aux nouveaux arrivants, a permis de répartir quelque 29 000 personnes depuis ces deux pays, mais sur un objectif initial de 160 000 qui n'a pas été atteint. Le dispositif proposé ce 27 septembre repose sur une logique différente, dite de «réinstallation».

Pour Bruxelles, il s'agit d'organiser la migration directement depuis sa source, avant que les migrants ne s'aventurent dans une périlleuse traversée de la mer Méditerranée. «Nous devons donc nous efforcer d'améliorer les voies légales [vers l'Union européenne]», a plaidé le commissaire européen chargé des Migrations, Dimitris Avramopoulos.

Un budget de 500 millions d'euros, soit 10 000 euros par réfugié

Pour autant, l'accueil des réfugiés ne serait pas obligatoire pour les Etats membres mais reposerait plutôt sur la base du volontariat. Contrairement aux quotas de relocalisation, qui avaient été décidés par les pays de l'UE par un vote majoritaire au prix de vives controverses, les «réinstallations» (transferts) depuis des pays tiers relèvent du choix discrétionnaire des Etats membres, que Bruxelles ne peut qu'encourager à offrir des places d'accueil. L'exécutif européen a fait savoir que 500 millions d'euros avaient été provisionnés afin d'aider les pays qui accepteraient d'accueillir et réinstaller les réfugiés.

La Commission a également encouragé les Etats européens à créer en interne des cadres dits de «parrainage privé» afin de permettre par exemple à des ONG d'organiser et de financer les réinstallations en coordination avec l'Office européen chargé de l'asile (EASO).

D'avantage de retours de réfugiés ?

Les pays membres ont aussi été une nouvelle fois appelés par Bruxelles à être beaucoup plus efficaces dans le renvoi des migrants ne pouvant pas prétendre à l'asile en Europe. Leur nombre devrait atteindre 1,5 million de personnes, «dans un futur proche», d'après la Commission. Et selon les dernières statistiques officielles disponibles, seulement 36% des migrants sont effectivement renvoyés après avoir fait l'objet d'une décision en ce sens.

La Commission propose en outre de renforcer «significativement» le département chargé des retours au sein de l'Agence européenne de gardes-frontières, créée en 2016, pour coordonner les actions des pays membres. Elle appelle aussi les Etats à utiliser tous les instruments d'incitation et les leviers disponibles pour pousser les pays d'origine des migrants illégaux à coopérer pour organiser ces retours, en utilisant notamment leur politique d'attribution de visas.

Source

7 commentaires

  1. Posté par pépé le moko le

    La place des africains est en Afrique, rien de plus !

  2. Posté par Tommy le

    Pascal Broulis passe à table dans le 24 Heures du 28 septembre en page 16.
    Je retranscris:
    ” Chaque année, entre 200 et 300 dossiers de migrants émargent au social.
    Pour certains, ce sont des gens pour qui la valeur du travail n’est pas la même, c’est à dire que le travail ne représente pas pour eux une panacée.
    Il explique NE PAS CRITIQUER, mais souligner une DIFFÉRENCE CULTURELLE.
    A vos claviers!

  3. Posté par Tommy le

    Et j’ajoute, prenez les antonymes des adjectifs émaillant mon article, et vous obtenez le programme du parti socialiste.

  4. Posté par Tommy le

    95% des réfugiés correspondent au portait- robot suivant:

    Inculte, illettré, paresseux, parasite total, clanique, violent, impossible à éduquer et qui se refuse à l’être, aux centres d’intérêts se limitant à la délinquance, la revendication , la déresponsabilisation totale, la passivité congénitale, l’appât du gain et le nouveau Samsung.
    Pas très catholique, mon avis…

  5. Posté par colt seavers le

    ils vont importer 50 000 criminels violeurs, assassins , fanatisés , je plein les f blanches quand elles se promèneront dans les rues

  6. Posté par Sertorius le

    Encore des promesses vides puisque le coeur du problème est la définition même de ce qu’est un ‘réfugié.’ Par manipulation et amendements, le terme est devenu si vague et ces standards si sujétifs que presque n’importe qui peut maintenant se présenter comme ‘réfugié.’

    Le statut de ‘réfugié’ sous la Convention relative au statut des réfugiés est toutes personnes:

    ‘… craignant avec raison d’être persécutée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques, se trouve hors du pays dont elle a la nationalité et qui ne peut ou, du fait de cette crainte, ne veut se réclamer de la protection de ce pays; ou qui, si elle n’a pas de nationalité et se trouve hors du pays dans lequel elle avait sa résidence habituelle à la suite de tels événements, ne peut ou, en raison de ladite crainte, ne veut y retourner. ‘

    Par ‘son appartenance à un certain groupe social’, légalement, un argument peut être fait pour traiter tout les gangsters drogués des Philippines sous l’ordre martial de Duterte comme des ‘réfugiés.’ L’article est aussi des plus sujétifs car presque n’importe qui peut maintenant se présenter comme ‘réfugié’ tant qu’ils ont ‘peur.’ Donc, il suffit seulement de dire ‘Non! Moi yé né veut pas rentrrrez, moi trops peur!’ Un point souvent présenté par les Afghans jusqu’a que même les Allemands le trouve sans mérite.
    Donc, les derniers propos de l’UE est sans mérite car il ne font que prometre de faire ce qu’il devrai déja faire ce qui est d’expulser des clandestins. Pour le reste, il veulent continuer de faire ‘business as usual’ pour satisfaire leur agenda qui est de ce procurer de nouveaux electeurs et ainsi continuer leur agenda avec moins d’opposition autoctone aux urnes.

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