L'information et la Confédération, de la censure à la propagande
Le contrôle de l'information a toujours revêtu une importance capitale pour tous les pouvoirs qui se sont exercés au fil des temps. Les païens tentèrent de faire taire les chrétiens, les tyrans muselèrent les démocrates, les puissants décidaient de ce que les peuples devaient savoir, ceci a accompagné l'homme depuis qu'il vit en société. Au fil des siècles, le contrôle de l'information devint délicat. L'invention de l'imprimerie démocratisa l'écrit, les ondes la parole puis l'image et aujourd'hui, c'est internet qui constitue le nouvel espace de liberté où peuvent s'exprimer les pensées les plus diverses. Ce n'est donc pas par hasard que certains régimes veillent consciencieusement à surveiller voire censurer le web afin que la pensée hétérodoxe ne touche pas la population, de même qu'ils entravent la liberté de la presse.
En Suisse, le phénomène est plus sournois. Longtemps monopolistique, la pensée dominante relayée par l'essentiel des médias connait elle aussi aujourd'hui une forte concurrence par le biais d'internet comme évoqué plus haut. Auparavant, le citoyen ne savait ce que l'on voulait bien qu'il sache, ce qui permettait d'orienter sa façon de penser. On se souvient à ce propos des exemples emblématiques que furent les campagnes outrageusement unilatérales en faveur de l'adhésion à l'Union européenne et à l'ONU. Il suffisait à la Confédération de proposer sa propre lecture des faits pour qu'elle tourne en boucle à l'exclusion de toute autre. Les rares opposants à la doctrine d'Etat n'avaient voix au chapitre que pour être tournés en ridicule par les élites intellectuelles seules habilitées à penser pour le compte du peuple inapte à le faire par lui-même. On a encore eu un bel exemple récemment avec le rapport au sujet des 15 ans de la libre-circulation, un peu orienté dans ses conclusions puisqu'écrit par ses promoteurs. Il n'en fallait pas moins pour que la presse reprenne sans se montrer exagérément critique les louanges au sujet de ce merveilleux principe qui ne présente que des avantages selon la majorité du Conseil fédéral.
Hélas, avec internet, on constate l'apparition de plus en plus large de sites, forums ou réseaux sociaux offrant à la parole libre une opportunité de s'exprimer. Fâcheux phénomène qu'il convient d'entraver au plus vite. On a ainsi eu l'occasion d'entendre la Commission fédérale des médias imaginer un système de kiosque électronique financé par une nouvelle redevance et l'impôt visant à promouvoir le journalisme de qualité, à savoir des contenus jugés pertinents pour le fonctionnement de notre société et de notre démocratie. Il est bien évident que le soin de juger des qualités d'un contenu médiatique serait confié à une administration aux ordres qui pourrait provoquer une concurrence déloyale par rapport aux sites indépendants vivant grâce à l'intérêt de leur public.
Berne ne s'arrête pas là, qui subventionne par le biais de son service de lutte contre le racisme le Comptoir des médias, projet d'action et de sensibilisation des médias romands aux préjugés sur l'asile. Il vise à "favoriser une information sur l’asile objective, approfondie et équilibrée, fondée sur des faits vérifiés et non sur des idées reçues". Son "action s’articule sur plusieurs volets: revue de presse et fact checking; interventions auprès des journalistes; documentation; sensibilisation auprès des rédactions".
Intervention auprès des journalistes, sensibilisation auprès des rédactions, en vue de favoriser une information sur l'asile objective, approfondie et équilibrée, ceci bien sûr du point de vue des défenseurs de l'asile à tout va. Tout ceci signifie en pratique une ingérence de la Confédération et de plusieurs cantons dans le processus d'information. Manifestement, l'adage d'Alfred Sauvy pour qui, biens informés, les hommes sont des citoyens alors qu'ils deviennent des sujets dans le cas contraire a fort bien été retenu à Berne et ailleurs.
Céline Amaudruz. Conseillère nationale , vice-présidente de l’UDC
1er août 2017
C’est ici Aldo 😉
http://www.20min.ch/ro/news/vaud/story/12800974
Pour votre prochain article, je vous suggère de vous pencher sur le 20minutes papier d’aujourd’hui p.2 et un article intitulé “Priés de déménager pour laisser place à d’autres”. Comme vous pourrez le constater une nouvelle méthode avec des argument trompeurs s’impose, pour éjecter des locataires et les remplacer par des clients de Caritas qui sont leur nouveaux clients “naturels” à savoir les faux-réfugiés imposés par le pouvoir discrétionnaire de la Sommaruga. On peut même supposer que cet immeuble appartient aux CFF, et donc qu’il s’agit alors d’un complot fédéral le patron des CFF étant trop bien payé pour oser s’opposer à de telles magouilles.
On reconnaît bien là UNE TECHNIQUE DE PRETEXTES DE RUPTURES DE BAUX AU PROFIT EXCLUSIF DE L’INVASION MIGRATOIRE. Vous avez donc des personnes mises sous pression qui vont devoir “choisir” un nouvel appartement sous la contrainte en devant faire fi de leurs intérêts personnels pour continuer à travailler en même temps et qui face à la pression immobilière devront “choisir” plus petit, plus loin, plus cher et encore plus cher à cause des transports.
En plus ces personnes ignorant ce qui se trame se verront alors complémentairement imposer des augmentations de taxes et d’impôts pour combler ces déficits organisés puisque les autorités n’arrivent même plus à assurer l’ordinaire qui prévaut dans la fonction de l’Etat, à savoir protéger ses propres citoyens et contribuables contre l’arbitraire. Mais pas pour les pseudos réfugiés, car il a trop de monde inutile planqué par les socialistes qui vit sur le dos de ce système-prétexte, augmentant ainsi la charge fiscale de tous.
Un Grand Merci à l’UDC et aux Suisse Allemands sans qui la Suisse ne serait plus.
Sans l’UDC et les Suisse Allemands la Suisse serait totalement sous la tutelle de l’axe du mal: Bruxelles-Washington.
PS – La Religion des Romains, Armand Colin, coll. Cursus, 2007, rééd. 2010
“Les païens tentèrent de faire taire les chrétiens” – Encore un lieu commun qui mérite qu’on lui fasse un sort. Permettez-moi de vous signaler qu’il y avait des raisons à cela : les païens en avaient assez de ces supériorités morales (juives et “chrétiennes”) fanatiques, intolérantes, qui les harcelaient, moquaient leurs dieux et leurs rites, détruisaient leurs temples. Sachez que les Romains intégraient à leurs dieux ceux des peuples vaincus et les vénéraient à l’égal des leurs. Ils étaient donc tout disposés à reconnaître le dieu des juifs et des “chrétiens” comme l’un des leurs, mais celui-ci, à l’instar de tous les despotes, ne souffrait aucune concurrence… Je suis catholique romaine de culture et athée (non militante)… Et si je déplore les courants qui crachent sur le christianisme pour remettre en vogue le “paganisme”, je déplore tout autant ceux qui crachent sur les païens sans connaître le premier mot des religions (formelles et complexes) des anciens. L’ouvrage de John Scheid, historien, savant, professeur au Collège de France, “La Religion des Romains”, Armand Colin, coll. Cursus devrait aider à lâcher les ornières.
Mme Amaudruz, vous pensiez à une personne en particulier en écrivant ces lignes, genre Conseillère nationale socialiste vaudois ?
Avec le traité de libre-échange, la Suisse pourra montrer à la Chine comment on fait de l’industrie de pointe, et la Chine pourra montrer à nos gouvernants comment censurer internet.
La presse dominante ne sait plus ce que veut dire le terme information objective et équilibrée. C’est l’hôpital qui se fout de la charité. Ils pourront employer tous les termes qu’ils voudront pour nous enfariner, mais tant qu’ils continueront à nous servir leur propagande nauséabonde et refuseront la pluralité des médias et les contre-pouvoirs, ils ne seront pas crédibles. Ils continueront à insinuer, faire phrases alambiquées, de jouer sur les mots, de faire des sous-entendus, d’inviter systématiquement des “experts” dont les idées vont dans leur sens et de tourner les autres en ridicule. Je n’ai plus aucune confiance en ces médias de propagande. Ils ne méritent même pas le titre de journaliste. Un vrai journaliste recherche la vérité, il ne la trafique pas.
On connaissait les négationnistes, qui font dans le déni de faits historiques. On a aujourd’hui ce que l’on pourrait appeler des “post-négationnistes”, qui refusent de voir et de reconnaître clairement les faits graves et irréversibles qui se déroulent actuellement. Certains ont nié la Shoah. D’autres nient aujourd’hui le génocide du peuple européens.