Un «régime dangereux et brutal» : Donald Trump à bout de patience avec la Corée du Nord

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Donald Trump a montré ses muscles à l'égard de la Corée du Nord. Comme nombre de ses prédécesseurs. «La patience stratégique avec le régime nord-coréen est terminée. Honnêtement, la patience est terminée», a-t-il martelé depuis les jardins de la Maison Blanche à l'occasion de la visite officielle ce 30 juin 2017 du nouveau président sud-coréen Moon Jae-In, élu en mai dernier. Et le président américain de mettre en garde Pyongyang : «les Etats-Unis se défendront toujours et nous défendrons toujours nos alliés.»

Assurant que les Etats-Unis ne souhaitaient que la paix dans la région de la péninsule coréenne le chef d'Etat a souligné que les Etats-Unis travaillaient étroitement avec la Corée du Sud, le Japon et d'autres partenaires à travers le monde. «Ensemble, nous faisons face à la menace du régime dangereux et brutal de Corée du Nord. Les programmes nucléaire et balistique de ce ce régime exigent une réponse déterminée», a déclaré le président américain. «La dictature nord-coréenne n'attache aucun importance à la sécurité de son peuple et de ses voisins et n'a aucun respect pour la vie humaine», a-t-il encore martelé.

Retenir la Corée du Sud dans le giron de l'influence américaine

Sans citer explicitement la Chine, il a appelé les autres puissances régionales et toutes les nations responsables à se joindre aux efforts américains pour appliquer les sanctions visant le gouvernement de Pyongyang. Les relations entre la Corée du Nord et les Occidentaux sont plus exécrables que jamais.

Dès son accession au pouvoir Donald Trump avait adopté une ligne dure à l'égard de la Corée du Nord, notamment en raison du développement de ses missiles balistiques à capacité nucléaire. L'ambassadrice américaine aux Nations unies Nikki Haley avait martelé en mars 2017 que le monde ne laisserait pas Pyongyang continuer sur «cette voie destructrice».

La diplomate américaine avait en outre affirmé que les Etats-Unis étaient prêt à agir seuls dans le dossier nord-coréen. En avril 2017, les Etats-Unis avait ainsi envoyé une armada de sous-marins nucléaires vers la péninsule coréenne. «La Corée du Nord cherche les ennuis !», avait tweeté Donald Trump. Mais Kim Jong-un ne s'était pas démonté rappelant que la Corée du Nord était prête à la guerre avec les Etats-Unis.

Donald Trump se devait de réaffirmer la vocation de gendarme du monde des Etats-Unis à son homologue sud-coréen. D'autant que ce dernier, lors de la campagne présidentielle sud-coréenne avait prôné une politique étrangère plus indépendante des Etats-Unis. Moon Jae-in, partisan d'un rapprochement avec la Corée du Nord, avait même fait part de son intention de se passer du système américain de défense antimissile THAAD, qui a l'inconvénient d'inquiéter la Chine voisine.

Lire aussi : Washington teste un système antimissile, Pyongyang menace de «réduire en cendres l'antre du diable»

 

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