Le Conseil fédéral ne sait pas ce qu’il adviendra des missions de sécurité prioritaires assurées par l’armée en cas d’acceptation de l’initiative du GSsA contre le service militaire.
A la question de la Conseillère nationale Céline Amaudruz (UDC/GE):
"On connaît l'importance de l'armée pour assurer la sécurité lors des manifestations internationales à Genève.
Que se passera-t-il en cas d'adaptation de l'initiative du GSSA "pour la suppression de l'obligation de servir" pour Genève afin d'assurer la sécurité des organisations des Conférences internationales?"
Le Conseil fédéral répond timidement:
"Selon le Comité d'initiative, l'initiative populaire "pour la suppression de l'obligation de servir", a vocation de réduire les effectifs de l'armée. Son organisation en milice de volontaires serait tout à fait inédite. Une armée réduite pourrait toutefois subsister et soutenir ainsi les cantons dans une moindre mesure. Concrètement, nous ne pouvons dire exactement le genre de services qu'une milice de volontaires serait susceptible de fournir en vue de la protection des manifestations internationales à Genève. Cependant, il faut admettre qu'il ne serait pas possible d'assurer le même niveau de prestation qu'actuellement."
Au temps des guerres d'Italie, Machiavel avait ce jugement implacable: "Rome et Sparte furent longtemps en armes et en liberté. Les Suisses sont très armés et très libres" (Machiavel, Le Prince, XII, 1513); mais ça c'était avant.
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