Souvenez-vous : c’était le 18 avril dernier. Soupçonnés de vouloir frapper à l’approche de la présidentielle, les islamo-terroristes Merabet et Baur étaient interpellés dans un appartement du 3e arrondissement de Marseille. Alors qu’un meeting de Marine Le Pen y était prévu le lendemain, les médias allaient pourtant nous expliquer que la cible des deux musulmans n’était autre que Fillon, Le Figaro se fendant même d’une longue analyse pour tenter de convaincre que son candidat était le meilleur ennemi des djihadistes… Or, deux mois plus tard, confirmant ce que nous pressentions (Présent du 20 avril), l’enquête tendrait à démontrer que le meeting de la candidate FN était bien la cible des deux hommes.
Manipulation médiatique
Ironie de l’histoire, c’est par Libération, que l’on ne peut pas suspecter de sympathie à l’égard du FN, que l’information aura fuité. Dans son édition du 15 juin, le quotidien, qui a eu accès à des éléments nouveaux de l’enquête, affirme en effet que « les enquêteurs ont acquis aujourd’hui la conviction que Fillon n’était pas directement visé. En revanche, ajoute-t-il, le meeting de la candidate du Front national, qui se tenait le mercredi 19 avril à Marseille, (…) figurait, lui, parmi les cibles de Baur et Merabet ».
A l’époque, cependant, et alors que le procureur Molins faisait preuve de prudence en précisant que les enquêteurs n’avaient pas pu déterminer « le jour, la cible et les circonstances précises de leur passage à l’acte », les médias n’allaient pas hésiter à en faire des tonnes sur la prétendue « menace d’attentat contre Fillon ».
Le Pen exige une enquête
Pourtant, comme le soulignait l’entourage de la candidate FN, « le fait que les deux individus aient été interpellés à Marseille alors que Marine Le Pen y tient un meeting le lendemain n’est peut-être pas un hasard »
Aussi, s’insurgeant que « près de deux mois après les faits, c’est par des fuites dans le journal Libération que nous apprenons que l’attentat déjoué de Marseille visait notamment le meeting marseillais de Marine Le Pen », le FN a-t-il jugé vendredi « surprenant, exceptionnel et parfaitement inadmissible, que jamais Marine Le Pen ni son équipe de campagne n’aient été informées par les autorités de cette menace très grave ». Puis, rappelant que « la lutte contre le terrorisme suppose de s’extraire des petits raisonnements politiciens ou électoralistes et de travailler en bonne intelligence avec tout le monde, y compris des adversaires politiques », Marine Le Pen a exigé du ministre de la Justice l’ouverture d’une enquête « afin de découvrir les raisons de cette grave dissimulation ».
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Une bande d’assassins en col blanc, les 5 années qui viennent vont êtres bousculées…
Les démocrates français de laissent pas de commentaires ? curieux !