Nous parlions de cette affaire déjà ici.
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Mardi soir, des membres de la sécurité du président turc ont agressé des manifestants kurdes devant la résidence de l'ambassadeur de Turquie. Erdogan est désormais directement mis en cause.
Les enquêteurs ont précisé disposer de «très bonnes vidéos» sur la rixe. Ces images montrent des partisans du président turc Recep Tayyip Erdogan s'affrontant avec des manifestants kurdes. Selon des témoins cités par des médias, les gardes du corps du président turc ont attaqué des manifestants qui brandissaient le drapeau des milices kurdes syriennes du PYD, qu'Ankara considère comme une émanation du Parti des Travailleurs du Kurdistan (séparatiste kurde turc). «Nous faisons part, dans les termes les plus forts, de notre préoccupation au gouvernement turc», a réagi mercredi le département d'Etat américain.
«Je vais te tuer, tu es morte»
Jeudi, une nouvelle vidéo des affrontements (ci-dessus) a fait surface, prise d'un nouvel angle. C'est celui qu'avait le président Turc Recep Tayyip Erdogan. Il se trouvait devant la résidence de l'ambassadeur turc lorsque les violences ont éclaté, de l'autre côté de la route. Sur les images on peut voir l'homme fort de la Turquie près de sa voiture suivre les combats avant de se retourner et de rentrer dans l'ambassade, relève CNN. On peut aussi voir Erdogan échanger avec un homme en costume sombre qui serait un garde du corps. Ce dernier s'adresse ensuite à un 2e individu et quitte les lieux pour se diriger vers les manifestants.
A new video footage reveals that Erdogan gives order his bodyguards for the attack on peaceful Kurdish protesters in #Washington DC. #Kurds pic.twitter.com/CQOjClJa7z
— Struggle Of Kurds (@StrugleOfKurds) 18 mai 2017
Kurdish Woman @CerenBorazan Says Erdogan's Bodyguard Choked Her And Said 'You're Dead' During Embassy Protest . https://t.co/GDZ1tZCgTf pic.twitter.com/6UqibVgpu7 — Struggle Of Kurds (@StrugleOfKurds) 18 mai 2017
Dans le «Guardian», une manifestante de 26 ans raconte avoir été étranglée par un garde du corps d'Erdogan. Sa photo avait déjà été largement diffusée, mercredi, au lendemain des violences. «Tout d'un coup, des gardes du corps d'Erdogan -je suis presque sûre que c'était eux- nous ont tous attaqués», raconte-t-elle dans des propos cités par lexpress.fr. Je vais te tuer, tu es morte», lui aurait lancé l'un d'eux. Elle déclare également qu'ils étaient armés.
In this footage, one of #Erdogan's barbaric bodyguards is seen strangling and beating up a woman IN WASHINGTON D.C.pic.twitter.com/JN3t4xEpHg
— MALGEROK (@bekes_USA_) 17 mai 2017
Dans ce cas-là, les Américains baissent leur culotte pour mieux se laisser mettre par un dictateur, qui se croit tout permis, alors que la police intervient pour déloger un passager d’un vol United qui avait payé sa place. Elle ne se gêne pas de tirer sur des Noirs. Elle pourrait donc agir de même contre les gardes du corps de ce fou, avec lequel il est vain d’essayer de parler. Il serait vraiment temps de mettre fin à son règne, qui, comme celui de tous les dictateurs, a été obtenu frauduleusement.