Syrie : « les États-Unis n’obtiendront pas de changement de régime »

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Au terme de la rencontre trilatérale entre la Russie, l’Iran et la Syrie qui a eu lieu à Moscou, le ministre des Affaires Étrangères russe, Serghei Lavrov, a déclaré :

« L’attaque américaine à la base aérienne syrienne est en train de miner les efforts de paix, les tentatives d’obtenir un changement de régime en Syrie échoueront. » « Cette action agressive, a souligné le chef de la diplomatie russe, a clairement pour but de miner le processus prévu par la résolution du Conseil de Sécurité de l’ONU prise à l’unanimité et qui présuppose que seulement le peuple syrien décidera du futur d’Assad. »

Selon Lavrov le raid des USA vise

« de nouveau à trouver une excuse pour un changement de régime. Ces tentatives échoueront, cela n’arrivera pas. »

En accord avec les homologues syrien et iranien, Walid al-Moallem et Mohammad Javad Zarif, le ministre russe a aussi souligné la ferme position de la Russie sur la Syrie  :

« Nous confirmons nos positions et nous sommes unanimes pour dire que cette attaque a été un acte d’agression qui a violé gravement le droit international et la Charte des Nations Unies. » « Les trois pays demandent que les États-Unis et leurs alliés respectent la souveraineté syrienne et ne se lancent pas dans des actions qui pourraient avoir de graves conséquences pour la sécurité, non seulement régionale mais aussi mondiale. »

Francesca de Villasmundo

http://www.ilgiornale.it/news/mondo/siria-lavrov-usa-non-otterranno-cambio-regime-1386066.html

 

Extrait de: Source et auteur

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3 commentaires

  1. Posté par Panache l'Écureuil le

    @ Claire & dominique.
    Même des historiens ont qualifié Khadafi, Sadam Hussein et Bachar al-Assad de gouvernants autoritaires, pas de dictateurs. Il existe une nuance de taille entre les deux termes.
    Par exemple, Bachar al-Assad a toujours défendu les minorités religieuses et ethniques, et a toléré les homosexuels.
    On ne peut donc le comparer à un dictateur comme Hitler par exemple, lequel a envoyé les juifs et et les homos dans des camps de la mort.

  2. Posté par dominique le

    @Claire :

    Votre commentaire semble tout à fait intelligent, mais soulève tout de même deux questions de ma part :
    Comment savez-vous qu’Assad est un dictateur?
    Comment définissez-vous un dictateur?

  3. Posté par Claire le

    On avait pu penser que, contrairement à la va-t-en guerre Hilary Clinton, Trump serait suffisamment intelligent pour essayer de négocier avec la Russie afin de battre l’Etat islamique, en Syrie et en Irak, ce qui semble tout de même être la priorité.
    Certes Assad est un dictateur, mais il a tout de même été élu, il a une culture occidentale (il a fait ses études de médecine en Angleterre, son épouse a la double nationalité britannique et syrienne, elle n’a donc jamais été voilée) et il protège les minorités, dont les chrétiens.
    S’il disparaît, c’est un verrou qui saute et les USA auront provoqué le même chaos qu’en supprimant Sadam Hussein et Khadafi (merci aussi à Sarkozy et BHL…). Il est sûr qu’alors les bandes armées islamistes de tout poil (affiliées à Al Qaïda ou à l’Etat islamique), s’empareront du pouvoir et ce sera bien pire.
    On a l’impression que la plupart des dirigeants occidentaux n’ont aucune notion de géopolitique et qu’ils réagissent dans l’émotionnel et la “moralité”.
    Pourquoi vouloir imposer la démocratie à des peuples qui n’en veulent pas? C’est une grande fatuité des occidentaux que de penser que c’est le meilleur système au monde. Pour nous sûrement, mais certainement pas en terre d’islam où elle est impossible, de par la nature même du coran et des hadiths, charia et divers codes de lois islamiques.
    L’interventionnisme américain a largement contribué aux catastrophes que nous connaissons et dont nous payons le prix sur notre propre territoire.
    Avoir une vision globale et des buts clairs semblent être hors de portée de nos dirigeants, qui naviguent à vue. C’est inquiétant.

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