Sécurité / Stade de Lyon : les supporters turcs sèment la panique

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Scènes de chaos à Lyon ! A l’occasion d’un match de football de coupe d’Europe, des supporters turcs ont tenté de semer la terreur avant la rencontre puis dans le stade à la faveur d’une présence massive puisqu’ils étaient 25 000. Si le club lyonnais a réussi à plutôt bien gérer la situation, de nombreuses questions demeurent autour des incidents et de l’organisation de tels matchs…

Jeudi soir, l’Olympique Lyonnais accueillait son adversaire turc du Besiktas Istanbul. Pour faire face au risque de débordements, le match était classé au niveau maximum en matière de sécurité, c’est-à-dire le niveau 4 … Problème, il était impossible de limiter le nombre de supporters adverses sur le critère habituel du lieu de provenance.

1) Sécurité / Stade de Lyon : l’impasse sécuritaire

2) Sciences / L’avènement de l’homme-cyborg

3) Economie / Chômage : les règles d’indemnisation changent… encore !

4) International / Afrique du Sud : Jacob Zuma dans le viseur

5) L’actualité en bref

L’UOIF prend ses quartiers en France. La branche aux “allures fréquentables” des Frères Musulmans tient son salon au Bourget, en Seine-Saint-Denis, du 14 au 17 avril. A moins de 10 jours du premier tour de l’élection présidentielle, le rassemblement remet la laïcité au coeur de la campagne.

Après le burkini, les frères musulmans ! La France est décidément le pays de la tolérance. Alors que plusieurs orateurs ont brillé par leurs appels au djihad violent, le congrès annuel de l’UOIF est en train de se dérouler au Bourget, avec l’aval des autorités françaises. Marine Le Pen, la candidate du Front National s’est révoltée.  

Lors de la primaire de la droite et du centre, François Fillon a lui aussi déjà exprimé les problèmes posés par la laïcité en France

De leur côté, les candidats de gauche tournent autour du pot. Si Emmanuel Macron aime répéter qu’il faut former les imams à l’université, il n’aura pas les moyens de l’exiger de la part de la communauté musulmane… La proposition en reste donc au stade incantatoire. Jean-Luc Mélenchon, en tout bon laïc, souhaite refuser les financements publics pour toutes les activités cultuelles, notamment en abrogeant le concordat alsacien, qu’il considère comme du détournement de fonds publics. L’insoumis dénonce également régulièrement l’instrumentalisation de la laïcité contre l’islam… Il s’est également prononcé contre le voile intégral.

Benoît Hamon, est quant à lui opposé à l’interdiction du foulard à l’université. Il souhaite s’en tenir à la loi de 1905 et est souvent accusé d’ambiguïtés complaisantes vis à vis de l’islam. Une accusation que l’on ne peut nier quand on se souvient de la polémique autour du café de Sevran où les femmes n’étaient pas les bienvenues… Benoît Hamon avait alors considéré qu’il s’agissait d’une tradition ouvrière et non d’une misogynie de certains musulmans radicaux. Élu à Trappes, dans les Yvelines, Benoît Hamon ne peut que compter sur l’électorat musulman qui avait été très favorable à François Hollande… Un calcul sans doute un peu simpliste et amnésique… En effet, les musulmans n’ont pas forcément apprécié le mariage homosexuel mis en place par Christiane Taubira dès le début du quinquennat…

Nicolas Dupont-Aignan poursuit également sa campagne. A 10 jours du 1er tour, le député de l’Essonne, candidat à la présidentielle, s’est rendu à la rencontre des gardiens de la prison de Villepinte, en Seine-Saint-Denis. Depuis le début de la semaine, la colère du personnel pénitentiaire ne faiblit pas. Ils profitent de la dernière ligne droite avant le scrutin pour alerter les politiques.

On n’est jamais aussi bien servi que par soi-même. Souvent mécontents du traitement médiatique qui leur est infligé, les politiques ont décidé de prendre le taureau par les cornes. Youtube, Twitter, Facebook, tous les moyens sont bons pour s’affranchir des journalistes et faire sa propre com’. Retour sur les médias préférés des politiques : les réseaux sociaux.

Mensonges, partis pris, mépris, les médias traditionnels n’ont décidément plus la côte auprès des politiques. Accusée de partialité, la grande presse n’inspire plus confiance.

Les Français n’ont plus aucune confiance dans les medias… Les politiques non plus ! Désormais, même les images des meetings sont captées par l’organisation et données ensuite aux médias pour éviter qu’ils orientent les prises de vue. Tout est fait pour contourner la broyeuse. La solution est simple, évacuer l’intermédiaire, s’adresser directement aux électeurs. Les candidats à la présidentielle ont bien compris l’enjeu. Voilà pourquoi ils ont pris d’assaut les réseaux sociaux.

“Media is message” ! Avec les réseaux sociaux, les politiques peuvent désormais s’adresser aux électeurs quand ils veulent, comme ils veulent et où ils veulent. Ils donnent le tempo et le thème et ce, pour trois francs six sous.

Champion incontesté des candidats sur Youtube avec près de 300 000 abonnés, Jean-Luc Mélenchon s’est ainsi progressivement installé sur la première plateforme vidéo. Grâce à ses “revues de la semaine”, il donne aux internautes une impression de proximité. Marine Le Pen, de son côté, n’est pas en tête QUE dans les sondages, elle l’est aussi sur Twitter et Facebook. Une position lui permettant de moins se préoccuper des médias et d’avoir pu en prendre congés une bonne partie de l’année 2016. Florian Philippot, le vice-président du Front National, a également lancé sa chaîne en 2017 sur laquelle il poste régulièrement des vidéos pédagogiques et un peu décalées.

Et au delà des principaux candidats, l’utilisation des réseaux sociaux et de manière plus générale, d’internet, est une véritable révolution pour les candidats plus modestes. Avant la campagne officielle garantissant l’égalité du temps de parole, ils peuvent ainsi contourner leur mise à l’écart forcée des médias en se mettant en scène directement.

Dans ce registre, le candidat de l’UPR François Asselineau se démarque par un grand nombre d’entretiens vidéo thématiques, et surtout par un maillage d’internautes militants extrêmement dynamiques… Plus amusant, les candidats du PS et des Républicains, les deux partis institutionnels installés en France depuis des décennies… n’ont pas forcément saisi la balle au bond. Habitués à téléphoner à TF1 ou à France Télé pour communiquer, ils ont négligé les réseaux sociaux et peinent à récupérer leur retard… François Fillon a toutefois mis en place de courtes vidéos explicatives sur des points précis de son programme, avec une rubrique intitulée “Un jour, une mesure”.

Emmanuel Macron, malgré la jeunesse de son mouvement et sa volonté de modernisation de la politique ne fait pas vraiment la différence sur les réseaux sociaux, et ce, alors même qu’il est entouré d’un troupeau de communicants en tout genre. Il faut toutefois avouer que l’ancien banquier n’a pas de mal à s’exprimer dans les media… Chouchou des journalistes, il réserve ses vidéos d’autopromo pour les moments particuliers… Comme l’anniversaire d’En Marche, où Brigitte Macron a aussi mouillé la chemise.

Des vidéos proches, intimistes, où les politiques s’adressent directement aux électeurs… De quoi renforcer le capital sympathie, mais peut être aussi démystifier la fonction !

François Hollande est décidément fan du rappeur Black M. Après avoir failli chanter à Verdun pour la commémoration du centenaire de la bataille, le rappeur a finalement mis l’ambiance à l’Elysée lors d’une soirée officielle avec les dirigeants de la Guinée, le pays dont il est originaire… pour le plus grand plaisir du président et de son ex-compagne… Ségolène Royal.

Avant de se quitter, un rapide tour d’horizon des meetings de cette fin de semaine. Premier à ouvrir le bal, Nicolas Dupont Aignan sera samedi à Aix-en-Provence dès 16 h. Jean-Luc Mélenchon, qui remonte de plus en plus dans les sondages, fera quant à lui le spectacle à Toulouse dimanche à 15h.

Lundi – lundi de Pâques donc – Emmanuel Macron sera à Paris Bercy à 15h, François Fillon à Nice dès 17h, et Marine Le Pen sera quant à elle au Zénith de la Capitale à partir de 20h. Il s’agira de l’avant-dernière réunion avant celle de Marseille, le 19 avril…

 

1) Sécurité / Stade de Lyon : l’impasse sécuritaire

Ainsi, lorsque des supporters de Marseille ou Saint-Etienne viennent en déplacement à Lyon, ils sont limités en nombre de place. Pour cela, ils sont clairement identifiés et peuvent même être interdits de se rendre dans la ville où se déroule le match. Un tel dispositif n’a pas été pris pour le match opposant Lyon à Besiktas… Un dispositif qui aurait été de toute manière complexe puisque les supporters stambouliotes ne venaient pas exclusivement de Turquie mais aussi de France et surtout d’Allemagne.

Ces derniers ne formaient d’ailleurs pas un ensemble homogène. On pouvait distinguer trois groupes distincts : les supporters turcs de nationalité française, pas forcément rompus aux violences de stade, les supporters de nationalité turc venus d’Istanbul et habitués au combat de rue mais aussi, troisième groupe, les Turcs venus de Berlin regroupés dans la Carsi, une organisation violente anarchiste de gauche, anti-Erdogan et nostalgique d’Atatürk ! Ces derniers ont largement contribué à la détérioration de l’ambiance. Dans un premier temps, ils ont provoqué des affrontements en marge du stade. Une fois à l’intérieur, les supporters turcs allemands, situés au-dessus du virage sud lyonnais, ont lancé des fumigènes et autres pétards sur leurs homologues lyonnais. Une partie d’entre eux a donc été contrainte d’envahir la pelouse pour éviter les jets de projectiles, d’autres ont préféré l’affrontement en tribune. Des affrontements qui tourneront en faveur des Lyonnais…

Le président de l’Olympique Lyonnais, le charismatique Jean-Michel Aulas, a calmé les esprits en assistant à la première période aux côtés de ses supporters !

En dehors du stade, outre les affrontements franco-turcs, des batailles rangées ont opposé les Lyonnais à la bac, la brigade anti criminalité, qui a pris soin de ne s’attaquer qu’aux supporters français.

Les scènes de chaos et le retard de 45 minutes pour le début du match laissent de nombreuses questions en suspens ! Pourquoi des dizaines de supporters turcs n’ont pas été fouillées et ont pu pénétrer dans le stade armées de pétards ? Comment refuser la vente de billets à des Turcs de nationalité française ou allemande sans tomber sous le coup des textes de lois anti-discrimination ? Enfin, au même titre que les clubs israéliens ou kazakhs, pourquoi les Turcs sont autorisés à participer aux compétitions de football européennes ?

Dans une semaine, le match retour doit se dérouler à Istanbul et pourrait se faire dans une atmosphère ultra violente. L’UEFA pourrait toujours préconiser la tenue du match sur terrain neutre ou à huis-clos… En attendant, l’Olympique Lyonnais a remporté la première manche… dans les tribunes et sur le terrain sur le score de 2 buts à 1.

En tout, 12 interpellations ont été effectuées et 7 blessés officiellement recensés. Clyde, un supporter lyonnais, actif dans le virage depuis 6 ans a accepté de répondre à nos questions sur le déroulement des événements…

Le président de l’Olympique Lyonnais, Jean-Michel Aulas a demandé que le match retour à Istanbul se joue à huis-clos c’est à dire sans spectateur !

 

2) Sciences / L’avènement de l’homme-cyborg

L’homme robot, un nouveau marché bientôt très lucratif ! Fin mars, l’homme d’affaire californien Elon Musk, créateur de nombreuses firmes, a dévoilé son projet Neuralink consistant à guérir des maladies grâce à des implants. Si ce business s’avère fructueux, il s’agira ensuite d’améliorer les capacités cognitives de personnes bien portantes. Pierre Bergerault

L’avènement des cyborgs est pour bientôt. En juillet 2016, le magnat des technologies Elon Musk fonde Neuralink, une société spécialisée dans le développement de composants électroniques. Enregistrée comme société de recherche médicale, son but sera, dans un premier temps, de guérir l’épilepsie ou la dépression grâce à des implants. Si la société prospère sur ce nouveau marché, le deuxième étage de la fusée Neuralink est bien différent. Il consistera à pénétrer le cerveau humain pour le rendre plus performant. Concrètement, il s’agit de coller des puces électroniques sur le crâne pour communiquer, par la pensée, avec un ordinateur. Si certains scientifiques développent déjà des interfaces homme-machine pour réparer, soit permettre à un tétraplégique de remarcher, le projet d’Elon Musk consiste bien à décupler l’intelligence. Et la connexion des neurones humains aux machines est prévue pour 2022. Une telle technologie ne sera bien sûr pas à la portée tout le monde. Seuls les plus fortunés auront ce “privilège”. Argument massue de l’homme d’affaire pour persévérer dans son business : faire de l’homme une créature augmentée pour l’empêcher de devenir l’esclave de l’intelligence artificielle, telle qu’on la représente déjà dans des productions hollywoodiennes comme Terminator ou Matrix. Tout comme les géants américains Google ou Microsoft, Elon Musk est un peu le pompier pyromane, créateur et réparateur des catastrophes qu’il annonce.

En avril 2015, TV Libertés avait interrogé Guillaume de Prémare et Eric Letty. Les auteurs de l’ouvrage “Résistance au meilleur des mondes” dénonçaient la violence de l’emprise de la technique sur l’Homme.

Pour Mathieu Terence, auteur de l’essai “Le transhumanisme est un intégrisme”, l’individu génétiquement modifié, conditionné par l’ultralibéralisme, fait de sa personne sa propre petite entreprise dont l’unique but consiste à être le plus rentable possible. En supprimant le hasard du processus naturel, c’est bien le principe même de liberté qu’Elon Musk se prépare à faire disparaître.

 

3) Economie / Chômage : les règles d’indemnisation changent… encore !

Après des mois de négociations, patronat et syndicats sont parvenus à un accord pour réformer a minima l’assurance chômage… De nouvelles règles seront bientôt mises en place, mais rien n’est fait pour résorber le déficit, abyssal, du système. Natasha Koenigsberg

Il fallait réparer une injustice : la réforme décidée par les partenaires sociaux et actée vendredi 14 avril va tenter de la faire disparaître. Jusqu’ici, par un effet technique assez pervers, un intérimaire qui cumulait plusieurs missions de suite, puis, s’inscrivait au chômage, pouvait toucher jusqu’à 30 % de plus d’allocations qu’un autre chômeur, à salaire équivalent.

La raison ? La non prise en compte des week-ends dans le calcul du salaire journalier pour les chômeurs qui ont cumulé les contrats courts avant d’être pris en charge. Pour un mois travaillé avec plusieurs employeurs, le salaire journalier de l’intérimaire pouvait ainsi être calculé parfois sur seulement 20 jours, quand celui du salarié en CDD ou en CDI l’était sur 30 ou 31.

Pour en sortir, désormais, quand les nouvelles règles s’appliqueront, le salaire journalier sera calculé en prenant en compte les seuls jours ouvrés travaillés. Il faut dire qu’outre l’injustice, certains employeurs ou certains intérimaires profitaient de cet effet d’aubaine pour augmenter artificiellement les allocations chômage, en cumulant les petits contrats courts, plutôt que d’en donner ou en souscrire un seul, long.

Autre réforme adoptée par les partenaires sociaux, la durée minimale de travail ouvrant droit à prise en charge a été modifiée. Là encore, elle prenait en compte les week-ends, ce qui pénalisait ceux ayant travaillé 6 jours sur 7, voire plus, avant de demander une allocation à Pôle Emploi. Désormais, il ne faudra plus justifier de 122 jours d’activité et 610 heures, mais de seulement 88 jours, les week-ends étant là aussi exclus du calcul.

D’autres petites réformes impactent la durée d’indemnisation des chômeurs, passés 50 ans, un peu moins généreuses, ou encore, le délai de carence, quand le chômeur a touché une indemnité de licenciement extra-légale. Mais le problème, c’est qu’aucune de ces réformes ne change vraiment le modèle économique de l’Unedic. L’assurance chômage est structurellement déficitaire depuis plusieurs années en raison du nombre colossal de chômeurs à prendre en charge et accompagner dans la recherche d’un emploi, ce qui coûte aussi de l’argent même si c’est assez inefficace : ils sont 1 million de plus depuis l’arrivée de François Hollande au pouvoir, 6,5 millions au total, dont 3 millions à toucher une allocation.

Résultat, le déficit de l’Unedic est abyssal. Moins 4,2 milliards en 2016, un peu moins de 4 milliards de pertes prévues sur 2017, mais une dette colossale cumulée de près de 35 milliards d’euros, à la fin de l’année.

 

4) International / Afrique du Sud : Jacob Zuma dans le viseur

L’Afrique du Sud ne veut plus de Jacob Zuma. L’actuel président de la nation dite “arc en ciel” est de plus en plus chahuté. Des manifestations ont éclaté mercredi à Pretoria pour dénoncer la corruption du gouvernement socialiste. Thibault Bastide

Un 75ème anniversaire au goût amer pour Jacob Zuma ! Alors que le président sud africain fêtait ses 75 ans avec ses partisans à Soweto, des milliers de Sud Africains sont descendus dans les rues de Pretoria pour réclamer son départ. En tout, neuf partis politiques, dont les bérets rouges du parti radical de Julius Malema et l’Alliance démocratique, ont pris part à ce rassemblement d’opposition avec un seul souhait : faire tomber le chef de l’Etat.

Englué depuis plusieurs mois dans de nombreuses affaires de corruption, Jacob Zuma est de nouveau dans l’œil du cyclone après un remaniement ministériel qu’il a ordonné le 30 mars dernier. Un changement qui a provoqué une crise ouverte au sein du parti au pouvoir l’ANC, le Congrès national africain. De plus, le limogeage du ministre des Finances, Pravin Gordhan, qui s’opposait au président, a entraîné une chute de la note financière du pays.

Malgré cette contestation de masse, Jacob Zuma ne s’est pas dégonflé et a qualifié cette manifestation de “raciste” affirmant que “les Blancs brandissent des pancartes comme par le passé et qui représentaient les noirs comme des babouins”. Un argument choc dans un pays où la question du racisme est extrêmement sensible.

Pourtant, cet argument est très largement contestable et contesté. En effet, le président Jacob Zuma, avait déclaré en 2016 que le racisme avait été vaincu et que la société sud africaine était une nation arc en ciel et non raciale. De plus, les manifestations rassemblent principalement des noirs…

Alors que l’opposition a déposé une motion de défiance, qui devait être examinée le 18 avril, le vote a été reporté à une date inconnue. L’ANC, qui dispose d’une confortable majorité, a promis de rejeter cette motion. Cependant, les rivaux de Jacob Zuma, au sein du parti, pourraient profiter d’un vote à bulletin secret pour rejoindre l’opposition.

 

5) L’actualité en bref

La mère de toutes les bombes américaines s’abat sur l’Afghanistan ! Jeudi, le Pentagone a bombardé Daech avec sa plus puissante bombe non nucléaire. Les 10 000 kilos d’explosifs sont tombés sur la base souterraine de Tora Bora dans la province du Nangarhar près du lieu où un soldat a été tué en fin de semaine dernière par des djihadistes. 36 islamistes ont été éliminés. L’engin n’avait jamais été utilisé en combat. Selon le lanceur d’alerte américain Edward Snowden, le réseau de caverne visé avait été financé dans les années 80 par la CIA lorsqu’elle soutenait les moudjahidines face à l’URSS…

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Donald Trump joue à la guerre ! Après les bombardements en Syrie et en Afghanistan, le président américain affirme être prêt à frapper la Corée du Nord s’il a l’assurance que Pyongyang compte procéder à son sixième essai nucléaire. Le chef d’Etat Kim Jong-un pourrait en effet profiter du 105ème anniversaire de la naissance de son grand-père Kim Il-Sung, samedi, pour effectuer l’essai. L’éventuel tir de dissuasion américain n’aura toutefois lieu qu’en cas d’accord avec la Corée du Sud. Après l’annonce, samedi, de l’envoi d’une armada américaine vers sa péninsule, Kim Jong-un s’est dit prêt à la guerre…

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Ambiance de guerre civile à Caracas ! Jeudi, une 5ème personne est décédée des suites de ses blessures après avoir reçu une balle lors des manifestations contre le président vénézuélien Nicolas Maduro. Depuis le début de la semaine, plusieurs dizaines de personnes ont été interpellées et une vingtaine a été blessée. Les manifestants réclament la tenue d’élections générales, la libération des prisonniers politiques et le respect des attributions du Parlement.

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Un peu de légèreté pour terminer, avec le baptême d’un bateau 100 % renouvelable ! Ce vendredi, les élèves de l’ICAM, une école d’ingénieurs nantaise, ont mis “l’Energy observer” dans les eaux du port de Saint-Malo. Le catamaran de 30 mètres de long pour 20 tonnes fonctionne grâce aux énergies hydrogène, solaire et éolienne. En juin prochain, un équipage de 6 personnes partira pour un tour du monde de 6 ans sur ce vaisseau qu’ils ont surnommé : le laboratoire flottant.

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Comme chaque vendredi, vous pouvez vous procurer le quotidien “Présent” de fin de semaine. A la Une : un entretien avec le sénateur-maire Front national David Rachline, la tentative d’incendie des locaux de “Présent” de la part d’extrémistes de gauche et la politique internationale de Donald Trump.

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2 commentaires

  1. Posté par Claude Haenggli le

    Dortmund, Lyon … Qui va encore assister à des rencontres de balle au pied ? Les millionnaires du “football” (dirigeants et joueurs) devront se contenter de fournir des retransmissions télévisées depuis des stades vides. Que deviendront leurs fortunes ?

  2. Posté par romulus le

    Faut-il s’étonner de ces incidents à LYON après la complaisance à l’égard des Turcs lors de l’affaire des meetings politiques autorisés à Metz me semble t-il, alors que les voisins européens restaient très prudents à cet égard? La France est devenue un paillasson, pourquoi s’en priveraient-ils?

Et vous, qu'en pensez vous ?

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