Les cantons doivent-ils dépenser des millions pour mieux accueillir les requérants d'asile mineurs non accompagnés? Oui, a estimé le Grand Conseil bernois, qui a voté récemment un crédit de 105 millions de francs à cet effet.
Mais un référendum des milieux proches de l'UDC a abouti: les Bernois se prononceront donc le 21 mai sur ce crédit.
La campagne a véritablement démarré: après la conférence de presse des partis soutenant le crédit, puis vendredi celle du comité référendaire, les partis jeunes, qui regroupent toutes les formations sauf l'UDC, se sont à leur tour exprimés lundi.
Centres spécialisés pour les mineurs
Le Grand Conseil bernois avait largement dit oui à ce crédit de 105 millions pour les quatre ans à venir, censé assurer aux requérants mineurs un accueil adapté.
Berne, comme d'autres cantons, a décidé de les héberger dans des centres spécialisés. Il y va de la protection de l'enfance, telle que définie par l'ONU et que la Suisse s'est engagée à garantir, selon le Grand Conseil.
Jeunes "à traiter comme des adultes"?
Or, les montants alloués par la Confédération ne suffisent pas à accueillir convenablement ces mineurs non accompagnés, raison pour laquelle Berne veut engager des millions supplémentaires, à l'instar d'autres cantons.
L'UDC s'y oppose, jugeant que les solutions bernoises sont trop luxueuses, qu'elles grèvent les caisses de l'Etat et saignent le contribuable, alors que le canton ne cesse de lancer de nouveaux programmes d'économies.
"Faciliter l'intégration"
Le comité référendaire estime que ces mineurs non accompagnés doivent être traités comme des adultes: dans leur pays d'origine, ils seraient "mariés depuis longtemps" et "gagneraient leur vie", selon les référendaires, on peut donc les intégrer dans les centres pour requérants adultes.
"Faux!", rétorquent tous les autres partis, qui soulignent que la plupart de ces jeunes resteront en Suisse, et qu'il faut donc tout faire pour faciliter leur intégration.
Alain Arnaud/kkub
Ces idiots, d’un âge mental correspondant à celui d’un gamin de dix ans , sont des pièces rapportées sur un Occident qui a envoyé des hommes sur la Lune.
Eux ne connaissent même pas la roue, ni l’alphabet.
…rétorquent tous les autres partis, qui soulignent que la plupart de ces jeunes resteront en Suisse…
Ah, je croyais que l’asile était une solution provisoire. Ils doivent aller jusqu’au bout de leur raisonnement: étant pour l’écrasante majorité illettrés, d’un niveau scolaire indigne de notre pays, il faut les intégrer aux sociaux à vie. Désolé, mais un organisme qui vit au détriment d’un autre en lui suçant le sang et en l’affaiblissent, on appelle cela un parasite.
Ah, ces mineurs non accompagnés de 25-30 ans…
Profiter de cette décision budgétaire pour lancer une initiative pour le renvoi de ces mineurs dans leurs pays si ou dès que leur pays est habitable aurait été bien plus utile puisqu’elle se serait attaquée à la cause et non aux effets.
Tant que l’arrêt immédiat de l’immigration, hors contrat de travail, et le renvoi de tous ceux qui touchent des subsides et dont le pays est vivable, n’est pas au programme de l’UDC il n’y a rien à attendre de ce parti, sinon ses habituelles simagrées qui n’ont jamais abouti à quelque chose de sérieux sur le sujet.
On n’offre pas du luxe à des personnes dont beaucoup ne pourront jamais se l’offrir par une activité lucrative légale. Cela les invite à penser que la vie ici est facile et que tous les suisses vivent dans l’aisance, ce qui n’est pas le cas.