Suite à la surprise provoquée par son rejet de l’initiative populaire “Pour que les pédophiles ne travaillent plus avec des enfants”, la Fondation Suisse pour la Protection de l’Enfant répond aux questions des Observateurs.
Mme Flavia Frei, responsable du service de protection des enfants et de prévention des abus sexuels, explique la position, pour le moins originale, de la Fondation.
"Nous soutenons déjà maintenant la direction de l'initiative, qu'une interdiction de travail et d'activité fait sens, que c'est une mesure qu'il faut prendre, mais on ne supportera pas l'article comme il est formulé."
Une position difficile qui, tout en admettant le bien-fondé et les chances de réussite de l'initiative, a décidé d'en combattre les effets au Parlement comme sur la place publique. Une argumentation qui, en fin de compte, peine quelque peu à trouver le chemin de la logique; l'auditeur jugera.
Contacté par Les Observateurs, le Conseiller national PDC valaisan Yannick Buttet a jugé regrettable l'instrumentalisation d'une association pour défendre une vision politique:
"Comment comprendre que la Fondation Suisse pour la Protection de l’Enfant puisse recommander de rejeter l’initiative populaire "Pour que les pédophiles ne travaillent plus avec des enfants" si ce n’est de défendre une vision très particulière et biaisée (pour ne pas dire très à gauche !!!) du bien de l’enfant…"
Interview de Mme Flavia Frei de la Fondation Suisse pour la Protection de l’Enfant.
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Flavia Frei et la Fondation Suisse pour la Protection de l’Enfant sont discrédités Ad vitam æternam ! …oser tenir de tels propos.