Au sommaire de ce journal : 1) Europe / Pays-Bas : l’échec des populistes ; 2) Économie / Gaz, électricité : attention ca va couper ; 3) Santé / Le retour du glyphosate ? ; 4) International / Libye : le croissant pétrolier libéré ; 5) L’actualité en bref.
A gauche, il devient de plus en plus évident que l’héritier de François Hollande n’est pas le candidat officiel du PS, Benoît Hamon, très critique à l’égard du chef de l’Etat dont il a pourtant été ministre… D’autant plus qu’Emmanuel Macron, ministre de l’Economie pendant 2 ans après avoir été conseiller économique du président quand il était à l’Elysée, porte une lourde part de responsabilité dans son bilan. Enquête, Natasha Koenigsberg…
Chômage, déficit, balance commerciale.. les Français se souviendront longtemps, et ils payeront longtemps les conséquences de ces cinq années de socialisme…
Le chômage d’abord : François Hollande, qui est arrivé aux affaires quatre ans après le début de la crise économique mondiale, la pire depuis 1929… a pourtant réussi à faire pire encore que son prédécesseur. Sous le mandat de Nicolas Sarkozy, plus de 1,1 million de Français se sont retrouvés au chômage…. Sous le mandat de François Hollande, qui n’est pourtant pas encore achevé, plus de 1,2 million de Français ont rejoint les rangs de Pôle Emploi, sans parler des centaines de milliers de chômeurs dissimulés en contrats aidés, en plans de formation ou encore, définitivement découragés de chercher un emploi et donc radiés des listes… ils vivent, soit, dans la clandestinité, gonflant les rangs des travailleurs au noir, soit… des minima sociaux, les deux n’étant d’ailleurs pas incompatibles, loin s’en faut.
Du côté du déficit, François Hollande pourrait se targuer d’avoir fait mieux que Nicolas Sarkozy, et en valeur absolue, c’est exact. La dette française a augmenté de 600 milliards de 2007 à 2012, et de seulement 300 milliards de 2012 à aujourd’hui..
Seulement, sous Nicolas Sarkozy, la dette de la France a augmenté de 23 points… quand elle augmentait dans le même temps de 22,75 points dans la zone Euro. La France n’a donc ni mieux, ni moins bien fait que ses voisins partageant la même monnaie pendant cette période..
Et que s’est il passé pendant le mandat de François Hollande ? Si la dette française n’a effectivement augmenté que de “seulement” 9 points… elle n’a progressé dans le même temps que de 1,4 point dans l’ensemble de la zone euro ! ! ! certains pays, et pas seulement l’Allemagne, parvenant même à inverser la spirale infernale de la dette publique, commençant enfin à rembourser leurs créanciers…
Résultat, l’an dernier, la France a occupé la glorieuse première place du pays empruntant le plus sur les marchés financiers, avec plus de 270 milliards d’euros de dettes anciennes ou nouvelles à placer… Résultat : la dette française a augmenté 6 fois plus vite que la dette de l’ensemble des pays membres de la zone euro pendant ces cinq années de socialisme..
Quant à la balance commerciale : elle, ne ment pas… en janvier dernier, la France a même battu un triste record, avec un déficit entre les importations et les exportations de près de 8 milliards d’euros. ce n’était jamais arrivé dans l’histoire de notre pays… C’est également pendant le mandat de François Hollande que la France a perdu sa place de deuxième économie européenne, c’est pendant le mandat de François Hollande que la France a perdu sa place de cinquième économie mondiale..
Des dizaines d’autres indicateurs permettraient de mesurer l’ampleur du désastre du quinquennat hollandais : l’indice de confiance des acteurs économiques, qui ne faisait que progresser pendant tout le quinquennat de Nicolas Sarkozy, n’a par exemple fait que s’enfoncer de plus en plus profondément pendant ces cinq années de socialisme..
Voilà donc le bilan de François Hollande, qui est aussi celui d’Emmanuel Macron, son ministre de l’Economie pendant deux ans, et auparavant, son conseiller économique à l’Elysée. Quand on regarde de près le pseudo programme d’Emmanuel Macron, on constate qu’il ne renie rien, procédant plus à des retouches cosmétiques qu’à de véritables réformes ou changement, sauf peut être, sur le sujet du droit du travail… C’est de cela dont les électeurs devront avoir conscience au moment de décider de voter pour Emmanuel Macron, le seul véritable héritier de François Hollande.
Malgré la distance avec l’Elysée que Macron tente de feindre, les électeurs ne sont pas dupes. Le Front National compte d’ailleurs participer activement à cette prise de conscience, notamment en utilisant des vidéos didactiques qui rappellent les différentes mesures qu’envisage le banquier Rothschild dans son programme.
Et Marine Le Pen justement, poursuit sa campagne auprès des Français. Mercredi, elle était en déplacement à Saint-Raphaël dans le Var. La présidente du Front National s’est livrée à une véritable spectacle pour dénoncer à son tour le candidat du système : Emmanuel Macron, et railler allègrement ses deux autres concurrents… François Fillon et Benoît Hamon. Ambiance !
Et à présent c’est le moment de partir à la rencontre de notre candidat atypique. Aujourd’hui, partons à la découverte d’Alexandre Jardin. Fondateur du mouvement citoyen Bleu Blanc Zèbre, il souhaite, en compagnie de son conseiller Robert Branche, changer les mentalités et construire une France métissée, solidaire et ascendante.
Alexandre Jardin a pour le moment recueilli 107 parrainages. Il a lancé un nouvel appel à la mobilisation.
Une personne qui prend une arme pour tirer dans la foule, c’est pourtant la scène qui s’est déroulée ce jeudi matin dans un lycée à Grasse dans les Alpes Maritimes. Huit personnes auraient été blessées dont le proviseur de l’établissement. Un individu, a été interpellé et un autre serait en fuite. Dans un premier temps, l’alerte attentat a été déclenchée dans les établissements de la commune mais l’enquête ne s’orienterait finalement pas sur la piste terroriste. Selon le président de la région, le Républicain Christian Estrosi, l’individu pourrait être un jeune souffrant de “problèmes psychologiques”.
1) Europe / Pays-Bas : l’échec des populistes
Coup d’arrêt pour les populistes hollandais ! Longtemps annoncé gagnant dans les sondages, le parti de la liberté de Geert Vilders a finalement fini deuxième, loin derrière la droite libérale. Une déception qui rappelle les difficultés des partis populistes européens à arriver au pouvoir ! Olivier Frèrejacques
Il devait être le héro de la soirée, la préfiguration du triomphe de Marine Le Pen en avril prochain… Il n’en n’est finalement rien. Geert Wilders, chef du Parti de la liberté, le PVV, formation populiste hollandaise n’a pas pu faire mieux qu’une deuxième place aux élections législatives, loin derrière le parti populaire libéral et démocrate et ex aequo avec les chrétiens démocrates. Pour Han Ten Broeke, porte parole des libéraux, cette défaite n’est pas une surprise !
Le PVV est en effet en progression avec 15 députés contre 19 en 2012, mais en baisse comparé au scrutin de 2010 puisqu’il avait alors 24 députés soit 5 de plus ! On ne peut donc pas parler de progression constante pour la formation de Geert Wilders, pire il semble plutôt qu’il ait atteint le fameux “plafond de verre” électoral. En cause, de nombreux élément mais surtout une vision de l’Europe complètement marginale et qui le rapprocherait d’un certain… François Asselineau. En effet le Parti de la Liberté n’est pas seulement pour une sortie de l’Union Européenne telle qu’elle existe aujourd’hui, il est également pour sortir de la construction européenne…
En cas de victoire, le parti de la liberté n’aurait, de toute façon pas pu gouverner et ses opposants auraient formé un gouvernement de coalition.
Et c’est là le dilemme auquel les droites nationales et populistes européennes doivent faire face depuis longtemps : tenter de former des alliances avec des partis qualifiés de “partis du système”, au risque de dénaturer le discours originel, comme ce fut le cas en Italie avec le Mouvement Social Italien ou faire cavalier seul au risque de ne jamais prendre le pouvoir.
2) Économie / Gaz, électricité : attention ca va couper
Electricité, gaz : attention, ca va couper. Le médiateur de l’énergie tire la sonnette d’alarme après l’hiver rigoureux que nous venons de traverser. Le 1er avril, les énergéticiens pourront fermer le robinet ou le compteur des mauvais payeurs. Natasha Koenigsberg
30 % c’est la hausse de la consommation d’électricité et de gaz enregistrée en France sur le mois de janvier, à cause de la vague de froid qui a frappé le pays, et fait même craindre un temps qu’il y ait un risque de black-out. Le problème, c’est que cette hausse de la consommation énergétique commence à se voir maintenant pour ceux qui sont facturés au réel… et le médiateur de l’énergie craint que le nombre d’impayés explose au cours des prochaines semaines, sachant que la précarité énergétique touche désormais plus de 12 millions de français, un chiffre qui a progressé de plus de 5 % en seulement un an… en 2016, plus de 600 000 compteurs d’électricité ou de gaz ont été fermés ou bridés, parce que les clients ne payaient pas ou mal leurs factures. Rien que pour le gaz, le nombre d’interventions a fait un bond de 25 % l’an dernier, notamment en raison des hausses de tarifs lentes, mais régulières, que subit cette énergie depuis plus d’un an.
En France, plus de 3 millions de foyers bénéficient de tarifs sociaux qui viennent réduire les factures de gaz ou d’électricité,en fonction du nombre de personnes dans le foyer et de leurs revenus. ils étaient seulement 600 000 il y a 5 ans, signe de l’aggravation de la situation, mais manifestement, cette aide ne suffit pas. En 2018, un chèque énergie devrait être mis en place, pour cette fois, quatre millions de foyers français. D’un montant moyen de 150 euros, il viendra réduire le poids des dépenses d’énergie des ménages en situation de précarité énergétique. Insuffisant estiment certains : c’est d’au moins 600 euros par an dont ils auraient besoin pour pouvoir honorer leurs factures de gaz et d’électricité.. Ceux qui se chauffent au fuel et n’ont pas les moyens de remplir leur cuve, ils n’ont que leurs yeux pour pleurer. la “prime à la cuve de fioul” de 200 euros, qui existait encore en 2009, a depuis été supprimée. le chèque énergie devrait aussi leur venir en aide. Enfin, ceux qui se chauffent au bois savent déjà depuis longtemps ce qu’il faut faire… l’Office National des Forêts signale de plus en plus de vols de bois coupé dans les forêts dont il a la responsabilité.
3) Santé / Le retour du glyphosate ?
Circulez, y a rien à voir ! C’est en substance ce que viennent de conclure les experts européens en produits chimiques au sujet du glyphosate, le produit actif contenu dans le pesticide Round-Up du géant Monsanto.
“Le glyphosate n’est pas cancérigène”. Voilà la conclusion du rapport de l’agence européenne des produits chimiques publiée mercredi. La décision est capitale puisque l’an dernier, la commission européenne devait statuer sur la réautorisation de la substance… une décision qui a pris beaucoup de temps, notamment en raison de l’opacité des études… comme nous l’expliquait Michèle Rivasi dans le numéro 7 d’Oxygène consacré aux pesticides.
Confidentiel… et pour cause. Au début du mois de mars, une soixantaine d’ONG dont Greenpeace, ont interpellé l’Agence Européenne des produits chimiques quant à un problème de conflits d’intérêts. En effet, selon les ONG, plusieurs membres de l’agence, ainsi que le président du comité seraient parallèlement employés par “des institutions scientifiques générant des revenus par le biais de conseils en évaluation du risque fournis à l’industrie chimique”. Un des experts était même chargé de défendre des dossiers de firmes de l’agrochimie devant l’agence européenne de produits chimiques… Son contrat s’était d’ailleurs arrêté le 31 août 2012 … la veille de sa prise de fonction comme président au sein de l’agence.
Depuis plusieurs années, les décisions au sujet du glyphosate, le pesticide le plus répandu au monde avec près de 800 000 tonnes répandues chaque année se contredisent au gré des conflits d’intérêts des scientifiques des agences institutionnelles. En mai 2016, l’Organisation Mondiale de la Santé et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’Agriculture avait déjà fait marche arrière. Après avoir considéré en 2015 que le glyphosate était probablement cancérigène, les experts avaient finalement fait un volte-face. Les décisions des instances ont donc beaucoup de mal à être perçues comme étant objectives et indemnes de conflits d’intérêts…
Par ailleurs, toutes les études scientifiques des agences sont systématiquement menées sur le glyphosate en tant que tel… Pourtant, l’interaction de la substance avec d’autres produits peut en modifier totalement les effets, comme le rappelait le professeur de biologie moléculaire, Gilles-Eric Séralini.
Le problème n’est donc pas nouveau et ne semble pas être en passe de se régler. Entre malhonnêteté scientifique et conflits d’intérêts… la santé n’est plus qu’une variable d’ajustement.
4) International / Libye : le croissant pétrolier libéré
Le maréchal Haftar poursuit sa lutte anti djihadistes ! Mardi, les troupes de l’homme fort de l’Est libyen ont annoncé avoir repris deux importants sites pétroliers. Portrait de cet ancien officier de Mouammar Kadhafi, soutenu par l’Egypte et la Russie.
“Les forces armées ont libéré le Croissant pétrolier” ! Voilà ce qu’a déclaré mardi le porte-parole de l’Armée nationale libyenne dirigée par le maréchal Khalifa Haftar. L’offensive éclair a permis de reprendre deux sites pétroliers situés au Nord-Est du pays des mains des terroristes des Brigades de défense de Benghazi qui s’en étaient emparées le 3 mars. L’armée nationale libyenne est actuellement à la poursuite des survivants. Elle assure même vouloir aller jusqu’à la Capitale Tripoli.
Depuis la chute de Mouammar Kadhafi, il y a 6 ans, la Libye est coupée en deux. A l’Ouest, Tripoli est dirigée Fayez al-Sarraj à la tête du gouvernement d’union national. Selon le centre de réflexion International Crisis Group, ce dernier entretient des liens “complexes et ambigus” avec les Brigades de défense de Benghazi, composées notamment de combattants islamistes. Malgré cette relation pour le moins controversée, le gouvernement d’union national peut compter sur le soutien de l’ONU.
De l’autre côté, à l’Est, le maréchal Haftar, à la tête de l’Armée national libyenne, se présente comme le rempart face aux terroristes. Une notion large dans laquelle il inclut les djihadistes de l’État islamique et d’Al-Qaïda, mais aussi les Frères musulmans et des formations islamistes dites “plus modérées”. Il accuse d’ailleurs ces derniers d’être financés par la Turquie, le Qatar et le Soudan. En mai 2014, le maréchal avait lancé une grande offensive pour déloger les groupes islamistes de Benghazi. Il contrôle actuellement toute la Cyrénaïque et depuis sa victoire de mardi tous ses puits de pétrole. Sa lutte contre l’islamisme politique, notamment celui des Frères musulmans, lui vaut d’être soutenu par l’Egypte, les Emirats Arabes Unis et surtout la Russie.
A 74 ans, Khalifa Haftar a connu une carrière semée d’embûches. En 1969, il aide le colonel Kadhafi à arracher le pouvoir des mains du roi Idris. En 1987, il est ensuite renié par le chef d’Etat libyen après avoir été fait prisonnier au Tchad. Après sa libération, il s’exile aux Etats-Unis en 1990 pour revenir dans son pays pour participer à la révolution de 2011. Le géopolitologue, Alexandre Del Valle, voit dans le maréchal Haftar, l’avenir de la Libye :
Rappelons que le Maréchal est aujourd’hui considéré par les Occidentaux comme un obstacle à la sortie de crise. Il refuse en effet toutes négociations avec les autorités de l’Est libyen ou de rencontrer le représentant de l’ONU en Libye affirmant qu’il n’a “pas de temps à perdre”.
5) L’actualité en bref
Colis piégé au siège du FMI à Paris ! Une assistante de direction a été blessée ce jeudi aux mains et au visage après l’explosion d’un courrier. Il s’agirait d’un engin artisanal de type pyrotechnique. Si François Hollande avait annoncé que la victime était entre la vie et la mort, le préfet de Paris a de son côté assuré qu’il n’y avait pas d’urgence. Aucune revendication n’a été formulée. Le parquet antiterroriste a été saisi. Rappelons que le Garde des Sceaux, Jean-Jacques Urvoas, avait estimé mercredi que toutes les conditions étaient réunies pour lever l’état d’urgence.
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Attentats à Damas ! Un kamikaze s’est fait exploser mercredi dans l’ancien Palais de justice, faisant au moins 25 morts et des dizaines de blessés. Une seconde attaque s’est produite dans l’ouest de la Capitale syrienne. Un terroriste a déclenché sa ceinture explosive à l’intérieur d’un restaurant à Raboué. Ces attentats surviennent 4 jours après un double attentat lui aussi à Damas, revendiqué par le Front Fatah al-Cham, l’ex Al-Qaïda en Syrie qui avait fait 74 morts.
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Le réseau téléphonique, problème numéro 1 des clandestins ! 8 migrants originaires du Togo et du Ghana, ont attaqué, avec des barres de fer, le service de sécurité de leur camp d’accueil en Allemagne. En cause, le manque de réseau téléphonique… Lors de leur arrestation, l’un d’eux a blessé grièvement un policier au pied. Une plainte a été déposée mais les clandestins ont déjà été relâchés et placés dans de nouveaux centres avec on l’espère, un meilleur réseau téléphonique.
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Les réseaux sociaux bâillonnés en Allemagne ! Mardi, le ministre de la justice, Heiko Maas, a présenté un projet de loi de censure sur internet. Des amendes pouvant aller jusqu’à 50 millions d’euros seront infligées aux entreprises et personnes postant des messages hostiles à la politique migratoire d’Angela Merkel. Le réseau social Twitter sentant venir le vent du boulet avait d’ailleurs discrètement fermé ses bureaux berlinois en décembre dernier. Le gouvernement qui veut officiellement lutter contre la “haine” est surtout confronté à la révolte de son peuple.
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Des enfants toxicomanes débarquent à Paris ! Une centaine de mineurs isolés, arrivés du Maroc et âgés de 9 à 16 ans, sème la panique dans le quartier de Barbès dans le 18ème arrondissement de la Capitale. Refusant l’aide des pouvoirs publics, ils agressent, volent et cambriolent en toute impunité. Impuissantes, les équipes du maire Anne Hidalgo affirment ne pas pouvoir emprisonner des enfants de 9 ans.
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