Les deux textes sont portés par le conseiller d'Etat vaudois Pierre-Yves Maillard (PS) et son homologue genevois Mauro Poggia (MCG), qui pilotent le groupe de travail sur ces deux initiatives.
Selon nos informations, les travaux sont à bout touchant et les deux initiatives devraient être déposées à la Chancellerie fédérale dans les prochaines semaines. Si cette dernière valide leurs deux textes, les initiants espèrent lancer la récolte de signatures en juin ou en septembre.
Lobby des assureurs et liberté des cantons
La première initiative viserait à limiter l'influence des lobbies du secteur de la santé sur les parlementaires fédéraux, en leur interdisant de siéger au sein des instances dirigeantes d'assureurs (organes d'administration, de direction ou de surveillance).
Le second texte s'inspire largement du projet porté l'an dernier par la Fédération romande des consommateurs (FRC), qui souhaitait permettre aux cantons d'organiser leur propre caisse maladie. La FRC avait finalement abandonné son concept en raison d'un manque de soutien politique.
Si je comprends bien: La première initiative viserait à limiter l’influence des lobbies du secteur de la santé sur les parlementaires fédéraux, en leur interdisant de siéger au sein des instances dirigeantes d’assureurs (organes d’administration, de direction ou de surveillance) et parallèlement les cantons, c’est-à-dire les politiques s’occuperaient de fixer et d’encaisser les primes!! Donc on passe des socialistes au niveau fédéral à des socialistes au niveau cantonal!!
Le produit du capital AVS a fondu de 99 % entre 2014 et 2015 à raison du taux négatif et ce n’est pas mieux pour le 2ème pilier. Alors je soupçonne le même processus pour les réserves de nos caisses maladie!
Je comprends mal l’utilité de la seconde initiative : logiquement un canton pourrait déjà créer une caisse maladie s’il respecte les mêmes règles que les autres caisses (financement, réserves, obligation d’assurer dans tout le pays, etc).
A quand la fin de l’obligation de s’assurer plutôt? Mais de cela, la clique de gauche n’en veut pas…
C’est le moment, mais il manque aussi une interdiction pour de hauts fonctionnaires à la retraite. Il n’a qu’à voir le staff de certaines caisses-maladie proche des administrations fédérales où ces privilégiés arrondisent sérieusement leurs retraites qui ne doivent pas être au minimum vital…, mais qui connaissent moins que rien en matière d’informatique. On pu voir des caisses visant à diminuer leurs frais en faisant de la propagande pour que les assurés consultent leur dossier par internet, c’est à dire en utilisant leur téléphone portable, un véritable nid de systèmes d’exploitations qui tous favorisant l’espionnage. Et l’espionnage est un terme global qui ne fait pas de détails si c’est pour la publicité, ou pour les pirates ou pour les gouvernements qui prennent la route du socialo-islamo-fascisme. Dès qu’un utilisateur est espionné, c’est une porte ouverte pour toutes sortes d’autres intervenants.