Macron, le candidat du lobby pharmaceutique – Journal du 8 Mars 2017

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Au sommaire de ce journal du mercredi 8 Mars 2017 : 1) Cap sur l’Elysée / Macron, le candidat du lobby pharmaceutique ; 2) Social / Les syndicats entrent en campagne ; 3) Économie / Un logement français sur dix est trop petit ; 4) Société / Port d’arme : un droit fondamental ? ; 5) International / Colombie : après les FARC, le chaos ? ; 6) L’actualité en bref.

1) Cap sur l’Elysée / Macron, le candidat du lobby pharmaceutique

Un Mourad peut en cacher un autre…  un conflit d’intérêts aussi. Jean-Jacques Mourad a été exfiltré du mouvement en Marche… mais pas assez vite pour éteindre la polémique. Aux côtés d’Emmanuel Macron pour prodiguer des conseils en matière de santé, le cardiologue était également … – et il ne s’en était pas vanté – , consultant grassement rémunéré par des firmes pharmaceutiques dont le tristement célèbre laboratoire Servier… vertueux institut du Mediator… ça donne le ton ! Cette proximité entre Macron et le Docteur Mourad aurait-elle influencé le programme santé, rien n’est moins sûr… C’est en tout cas ce qu’a sous-entendu dimanche, le Formindep, une association pour l’information médicale indépendant. L’organisation a en effet interpellé les réseaux sociaux sur la prise de parole de Jean-Jacques Mourad aux Rencontres de l’office, un rendez-vous des spécialistes en pharmacie et médicaments. Le cardiologue s’exprimait alors en qualité de représentant d’Emmanuel Macron… Tiens donc !

En s’intéressant de près à la base de données du gouvernement Transparence Santé, c’est le gros lot. Jean-Jacques Mourad a une sacrée vie de consultant. Conseils, conférence, rédacteur, le monsieur Santé d’Emmanuel Macron est sollicité de toute part par les laboratoires et visiblement, il répond souvent favorablement aux appels… et pour cause. Servier est semble-t-il la meilleure cantine avec 66 interventions entre 2013 et mi 2016… Son altruisme scientifique se mesure à hauteur de ses frais de restauration et de transport, 80 000 euros… dans le lot, une chambre aurait été facturée pas moins de 900 euros…  La fréquence des conventions et les montants déclarés sont jugés hors norme par Irène Frachon, la pneumologue à l’origine des révélations sur le Mediator.

Mais le scandale ne s’arrête pas au simple fait que Jean-Jacques Mourad ait tenu secret ses conflits d’intérêts… En effet, malgré la tentative de minimiser le rôle du cardiologue au sein de l’appareil en marche, celui-ci est bel et bien l’un des deux Monsieurs Santé, dépêché pour représenter Emmanuel Macron à chaque sortie du genre. De même, si l’on veut bien admettre qu’il n’est pas dans la garde très rapprochée du banquier Rothschild, on sait que son frère, lui, l’est… Par conséquent, il a bel et bien les oreilles attentives du candidat en marche … au moins par personne interposée.

Cerise sur le gâteau, le brave cardiologue s’improvise lobbyiste de luxe pour Servier. En effet, prétendument spécialiste de l’hypertension artérielle… comme le laboratoire du Mediator … et bah oui, le hasard fait bien les choses ! … d’ailleurs… C’est sans doute à ce titre qu’Emmanuel Macron, dans son discours à Nevers, à appelé de ses voeux un remboursement revu à la hausse pour les médicaments contre … BINGO , l’hypertension !

Débarqué de force du radeau en Marche, Jean-Jacques Mourad va donc devoir faire passer ses intérêts autrement… par son frère par exemple, Bernard Mourad, l’ancien banquier de chez Morgan Stanley, spécialiste des Télécoms… ou tout simplement par son confrère qui reste conseiller santé auprès du banquier Rotschild… En effet, le 2e monsieur Santé, le Professeur Jérôme Salomon, n’a pas un palmarès exempt de conflits d’intérêts non plus. Connu pour être un proche de Bernard Kouchner, et surtout de Didier Tabuteau, premier dirigeant de l’Agence du Médicament – renommée depuis ANSM – de 1993 à 1997… Une période correspondant aux dates où la responsabilité de l’agence a été mise en cause pour avoir négligé les alertes sur la dangerosité du Mediator… Un bel exemple d’organisation du lobby pharmaceutique.

https://www.transparence.sante.gouv.fr/flow/rechercheBeneficiaires?execution=e4s8

Emmanuel Macron profite également d’un ralliement de poids. Après les critiques d’Anne Hidalgo, c’est l’ancien maire de Paris, Bertrand Delanoë qui vient de soutenir publiquement Emmanuel Macron. Bertrand Delanoë rejoint donc Pierre Bergé dans les soutiens sans faille aux mouvements LGBT… Décidément après les labos et les banques… on se demande si Macron aura encore le droit de parler tout seul s’il est élu président…

Quoi qu’il en soit, on peut faire confiance aux médias pour prendre soin du poulain de l’Elysée… et ne pas faire trop de bruit autour des soupçons de délit de favoritisme dans l’organisation d’une soirée à Las Vegas quand Macron était encore à Bercy. En effet, pour ficeler une soirée qui aurait coûté la modique somme de 380 000€, il n’y aurait pas eu d’appel d’offre comme l’exige la loi. L’opération qui visait à séduire les dirigeants des start-ups françaises avait été confiée à Havas, le géant de la communication appartenant à … Yannick Bolloré, le fils du PDG du groupe Canal…
De son côté, moins en connivence avec les media… François Fillon essaie de remettre en route sa campagne… C’était sans compter le Canard Enchaîné, qui visiblement a une sacrée dent contre le candidat Républicain. En effet, après avoir mis le paquet sur le Penelope Gate avec des informations secrètes obtenues on ne sait comment… Le palmipède a révélé hier que François Fillon aurait contracté en 2013 un prêt de 50 000 euros auprès de Marc Ladreit de La Charrière, le patron de la Revue des deux Mondes, prêt qui n’aurait pas été spécifié dans la déclaration de patrimoine de Fillon.

Comme si ça ne suffisait pas, le canard enchaîné continue le ball trap sur Fillon en affirmant qu’il aurait installé une salle de prière au Conseil Régional des Pays de la Loire… entre 98 et 2004… Le palmipède va jusqu’à affirmer que Fillon s’était tout simplement installé une “chapelle” … rien que ça, où étaient installés, un crucifix, un prie-dieu et des icônes.

Au final, ces nouvelles attaques contre François Fillon apparaissent comme un acharnement permanent des media… une impression fera sans doute l’effet inverse de celui escompté…

A présent, partons à la découverte de notre candidat atypique du jour, Antoine Waechter

Sous la bannière du mouvement écologiste indépendant, il souhaite porter les valeurs abandonnées par Yannick Jadot.

 

A une semaine de la fin du dépôt des signatures au Conseil constitutionnel, Antoine Waechter poursuit sa quête de parrainages … mais reste lucide

 

 

2) Social / Les syndicats entrent en campagne

Semaine syndicale agitée à 46 jours de la présidentielle ! Depuis lundi, les grèves et manifestations se multiplient pour remettre le social au cœur d’une campagne présidentielle largement dominée par les affaires.

 

Aérien, emploi, santé, fonction publique… les grèves et manifestations s’enchaînent tous azimuts cette semaine. Une façon pour les syndicats de tenter de peser un peu plus dans la campagne alors que François Fillon et Emmanuel Macron annoncent la suppression de milliers de postes de fonctionnaires.

A l’appel de l’UNSA, les aiguilleurs du ciel se sont mis en grève de lundi à vendredi dans plusieurs grandes villes. Ils demandent une réorganisation de leur temps de travail et une augmentation salariale alors que la rémunération de leur dirigeant fait polémique. Au moins 1 000 annulations de vols et de nombreux retards sont à prévoir.

Également en grève depuis lundi, les agents du Pôle emploi protestent contre des mesures imposant le redéploiement de 3 000 conseillers chargés de calculer les indemnisations vers des activités de suivi des chômeurs.

Pendant que les Français sont de plus en plus nombreux à aller chercher du travail sur des sites internet comme Le Bon Coin, les agents se plaignent de ces avancés technologiques permettant plus d’efficacité alors que personne ne sera licencié.

Des perturbations ont également été constatées mardi dans les écoles et les hôpitaux. Dans les établissements privés et publics de santé, les personnels hospitaliers dénoncent la dégradation de leur condition de travail et un processus industriel de prise en charge des patients. Des cadences infernales notamment liées au plan de leur ministre de tutelle Marisol Touraine, prévoyant des groupements hospitaliers et donc de nombreuses “fermeture de lits”. Des rassemblements ont également eu lieu mardi dans une quarantaine de villes.

Les agents territoriaux sont eux aussi descendus dans les rues pour dénoncer les mutualisations des services, la mobilité forcée et la baisse des dotations de l’État qui a des répercussions sur les effectifs… Même chose dans la fonction publique d’Etat.

Les fonctionnaires reprochent à leur hiérarchie la mauvaise organisation de leur carrière, de leur statut et les suppressions de postes. Des suppressions de postes que François Fillon souhaite à hauteur de 500 000, un chiffre qui s’élève à 120 000 chez le candidat Emmanuel Macron. Jean-Luc Mélenchon prévoit, lui, la création d’un million et demi de postes quand Benoît Hamon annonce le recrutement de 40 000 enseignants supplémentaires. De son côté Marine Le Pen a promis de rééquilibrer le nombre de fonctionnaires.

Enfin, ce mercredi avec la dite “Journée internationale pour le droit des femmes”, syndicats et associations féministes ont lancé un appel visant à arrêter le travail à 15h40, heure “à laquelle les femmes arrêtent d’être payées chaque jour” selon ces organisations, si l’on compare leur rémunération à celle des hommes.

Quoi qu’il en soit, les principaux syndicats sont de plus en plus inquiets de la montée du Front national et parfois même de la proximité de certains de leurs membres avec le parti de Marine Le Pen comme c’est le cas de Force Ouvrière.

 

3) Économie / Un logement français sur dix est trop petit

S’il est bien un sujet complètement absent des débats de l’élection présidentielle, nonobstant les affaires, c’est le problème du logement. Pourtant, une récente étude de l’INSEE révèle que 10 % des logements français sont trop exigus.

20 % des Franciliens vivent dans un logement trop exigu ! Un chiffre qui atteint même 27 % à Paris. A l’échelle du pays, c’est un logement sur 10 qui est trop petit par rapport aux “standards de confort”. Ce que l’on appelle standards de confort, c’est tout bêtement la possibilité d’avoir un peu de place pour soi et pour ses affaires plutôt que de vivre tassé au milieu d’affaires entassées. C’est la mere de famille qui élève seule sa fille ou son fils dans un studio… Le couple qui vit avec deux enfants dans un deux pièces, la famille nombreuse qui partage un F3 ou un F4.

D’après les statistiques compilées par l’INSEE, la situation s’est aggravée ces dernières années… Le nombre de Français mal logés augmente, et l’on ne parle ici que de l’espace, la surface du logement, pas de l’insalubrité, de l’isolation ou du chauffage, sans parler du bruit ou des odeurs qui révoltaient un certain Jacques Chirac en campagne, il y a très longtemps… En cause, la hausse des loyers, ou plutôt, leur explosion. Ils ont augmenté de… 128 % en 25 ans, entre 1988 et 2013, quand dans le même temps l’inflation, qui symbolise l’évolution du pouvoir d’achat des français, n’a augmenté que de 59 % pendant la même période.. Se loger coûte donc deux fois plus cher aujourd’hui qu’au début des années 90.

On ne sera pas étonné d’apprendre que selon l’INSEE, les mals logés, à l’étroit, se recrutent essentiellement, pour ne pas dire uniquement au sein des familles ou des foyers avec enfants… preuve s’il en était besoin que le système des allocations logements et des allocations familiales, censées compenser la charge financière des enfants, ne font plus leur office depuis longtemps…

 

4) Société / Port d’arme : un droit fondamental ?

Aux armes, citoyens ! Certains seraient tentés de le prendre au mot. C’est notamment le cas de groupes de pression français qui militent pour le port d’armes en France. Une question de moins en moins tabou.

Si le sujet fait souvent débat Outre-Atlantique, la question du port d’arme a fait irruption récemment dans le débat public français, notamment depuis la vague d’attentats islamistes qui a touché le pays ces dernières années.

En France, le port d’arme était libre jusqu’en 1939, date à laquelle il est prohibé par un décret temporaire. Aujourd’hui, le port d’armes est strictement interdit aux “pays des droits de l’homme” et peut être sanctionné par 5 ans de prison.

Invoquant le droit fondamental de se défendre face à la délinquance, des organisations pro-arme, comme l’Institut Mirabeau ou le groupe ARPAC, l’Association Pour le rétablissement du port d’arme citoyen, voient le jour en France.

Dans un pays déjà meurtri par le terrorisme et où l’année 2016 a enregistré un taux de délinquance record, ces organisations revendiquent la possibilité pour les citoyens de porter une arme afin d’assurer leur propre protection. Mais cela ne se ferait pas sans certaines conditions, comme ne pas avoir d’antécédents psychiatriques et obtenir un certificat médical d’aptitude.

 

Si la protection des citoyens figure parmi les fonctions régaliennes de l’Etat, les récents événements ont montré que les forces de l’ordre ne sont peut-être pas les mieux à même de remplir un tel rôle.

 

Les attentats ont largement contribué à faire basculer l’opinion publique et politique en faveur du droit au port d’armes. Mais une légalisation ne pourra se faire sans une évolution de la vision que les Français ont de l’arme en général.

 

Du côté de nos voisins européens, c’est la Suisse qui, proportionnellement à sa population, comprend le plus de personnes légalement armées. Fait intéressant, la Suisse était aussi dans le top 10 des pays les plus sûrs au monde en 2016, d’après une étude du Legatum institute de Londres.

Pour rappel l’auteur et homme politique révolutionnaire français Mirabeau n’avait pas ajouté d’amendement sur le port d’arme dans la déclaration des droits de l’homme et du citoyen, E, la situation s’est aggravée ces dernières années… Le nombre de Français mal logés augmente, et l’on ne parle ici que de l’espace, la surface du logement, pas de l’insalubrité, de l’isolation ou du chauffage, sans parler du bruit ou des odeurs qui révoltaient un certain Jacques Chirac en campagne, il y a très longtemps… En cause, la hausse des loyers, ou plutôt, leur explosion. Ils ont augmenté de… 128 % en 25 ans, entre 1988 et 2013, quand dans le même temps l’inflation, qui symbolise l’évolution du pouvoir d’achat des français, n’a augmenté que de 59 % pendant la même période.. Se loger coûte donc deux fois plus cher aujourd’hui qu’au début des années 90.

On ne sera pas étonné d’apprendre que selon l’INSEE, les mals logés, à l’étroit, se recrutent essentiellement, pour ne pas dire uniquement au sein des familles ou des foyers avec enfants… considérant que ce droit à se défendre était tellement évident qu’il n’était pas utile de le préciser par écrit…

 

5) International / Colombie : après les FARC, le chaos ?

Le désarmement des FARC a officiellement commencé la semaine dernière. Comme nous l’évoquions début février, le départ des guérilleros laisse le champ libre aux malversations de nouveaux groupes armés. Hermine Risoli

 

Un accord de paix qui sème la panique ! Après plus de 50 ans de guerre civile, le gouvernement colombien et les FARC ont finalement signé des accords de paix afin de procéder aux désarmements des guérilleros, mettant fin à une guerre au bilan catastrophique…

 

Ce désarmement s’accompagne d’un défi de taille pour les autorités : endiguer la montée en puissance de nouveaux groupes armés. En effet, le retrait des FARC laisse le champ libre à des bandes armées soucieuses de reprendre la main sur le narcotrafic, empêchant le pays de se stabiliser. Depuis la signature des accords, une hausse de la criminalité, des homicides et des menaces de mort a été constatée par les associations et les défenseurs des droits dans les zones où opéraient initialement  les FARC. Depuis le début de l’année,  au moins 22 responsables engagés dans l’action sociale ont été abattus.

Cependant, c’est bien le trafic de drogue qui cristallise toutes les convoitises des groupes armés. La Colombie demeure une région prisée notamment pour la cocaïne… La fertilité de ses terres et son emplacement stratégique en font un lieu privilégié pour l’exportation vers les Etats-Unis. Le désarmement des FARC est donc une aubaine pour ces nouveaux groupes qui se disputent désormais les territoires producteurs. L’autre guérilla colombienne, l’Armée de Libération Nationale, a rapidement profité du départ des FARC pour étendre son influence. Néanmoins ce mouvement marxiste et bolivariste a récemment réclamé un accord de paix avec le gouvernement.

 

Si un tel accord est souvent présenté comme le dernier levier d’une paix durable en Colombie, certains groupes tel que l’Armée Populaire de Libération préfèrent  accentuer leur influence sur le trafic de drogue qui représente un obstacle majeur pour la pacification totale du pays. Ce groupe armée maoïste est composé d’environ 500 hommes et contrôle les plantations de coca dans la région de Catacumbo, zone frontalière du Venezuela. Fondée en 1967 par le Parti communiste colombien, elle a profité de l’absence de l’armée colombienne pour s’implanter dans de nombreuses régions. Réputée très violente et très bien équipée, la troupe qui n’est pas officiellement reconnue comme étant une guérilla suscite l’inquiétude des autorités et pourrait représenter un danger pour le futur de la Colombie.

 

6) L’actualité en bref

6 millions ! Selon le commissaire européen Dimitri Avramopoulos, c’est le nombre d’immigrés dont l’UE aura “besoin” à l’avenir. Malgré le refus de la Pologne et de la Hongrie d’accueillir des réfugiés, le dignitaire européen préconise d’ouvrir des bureaux dans tous les pays de la rive sud de la Méditerranée et en Afrique de l’Ouest. L’objectif est de lutter contre les passeurs et de, je cite : “traiter tout le monde avec dignité”. Dimitri Avramopoulos a également affirmé que les attentats avaient été commis par des citoyens européens. Les viols de masse commis à Cologne par des clandestins n’ont, eux, pas été qualifiés d’attentat.

***

La Hongrie réintroduit la détention systématique des clandestins ! Mardi le parlement hongrois a adopté à une large majorité une mesure pourtant supprimé en 2013.Le texte s’applique pour tous les nouveaux venus mais aussi pour les demandeurs d’asile déjà hébergés dans le pays. La Hongrie avait abandonné ce texte en 2013 sous la pression de l’Union Européenne, de l’ONU et de la CEDH. Signe de délitement de l’autorité bruxelloise ou provocation, ce texte vient renforcer un peu plus la politique migratoire de Budapest. Pour rappel, la Hongrie a accordé l’asile à seulement 1 et demi % des clandestins en 2016.

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Nouvelles scènes de chaos en Seine-Saint-Denis. Mardi, des fumigènes ont été lancés dans l’enceinte du lycée Suger, 3 foyers d’incendie ont été détectés, de l’essence a également été déversée dans un escalier. Un tir de mortier a même été entendu. Après la fermeture de l’établissement, une centaine d’individu a caillassé des policiers et détruit du mobilier urbain. 55 d’entre eux, dont la plupart est scolarisée dans l’établissement, ont été mis en garde à vue. Selon un enseignant du lycée Suger, des événements de ce type se produisent chaque année.

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