Le dernier numéro de l’Obs consacre une série d’articles à Donald Trump, qui serait un psychopathe dangereux.
Même le philosophe Onfray, s’y met… il est tombé bien, bien bas :
« Selon le philosophe, le président américain est "une brute à la psychologie fruste" qui finalement joue le rôle que lui a assigné le Capital. »
Il est intéressant de constater qu’il suffit de taper les mots clefs "Trump Hitler", "Trump psychopathe", "Trump pervers", "Trump dangereux" dans un moteur de recherche pour obtenir des pages à n’en pas finir! Et il n’est en fonction que depuis le 21 janvier 2017 !
Essayez le même exercice avec n’importe quel dictateur sanguinaire, vous n’arriverez pas à un tel résultat !
Ce brave et courageux Monsieur Trump aurait pu se la couler douce jusqu’à la fin de ses jours, avec sa fortune et sa charmante famille. Mais ayant la flamme sacrée pour son pays, il a préféré se sacrifier pour lui et faire face aux haineux comme aucun Président des Etats-Unis n’a eu à faire.
A la place de remerciements, il y a un acharnement mondialisé des médias contre lui. Normal, le quatrième pouvoir était devenu le premier et dictait, depuis des décennies, ce que le quidam devait penser, voter, aimer ou détester. Et tout d’un coup, ce Don Quichotte, venu de nulle part, renverse cet ordre des choses.
4.3.2017 : 1ère partie de l’émission « Médialogues » de la RSR intitulée « Mensonges et fake news »
https://www.rts.ch/play/radio/medialogues/audio/nouvelle-diffusion-de-lemission-du-4-mars-2017?id=8399721
(Nous ne parlerons pas de la deuxième partie de « Médialogues », qui est l’interview de Marc Atallah. Sujet : « Le roman "1984" de Georges Orwell est à nouveau au sommet des ventes depuis lʹélection de Trump ».)
En fait, nous assistons à un nouvel étripage de Trump, un de plus ! Ce genre d’exercice est quotidien, à propos de tout et n’importe quoi. Ces épisodes de Trump bashing sont récurrents, un peu comme les « minutes de haine » de « 1984 ».
Les calomnies salissant Trump se suivent sans interruption – et sans rectification lorsqu’elles se révèlent sans fondement.
Le journaliste présente les deux participants au débat, présentation qui donne tout de suite le ton :
– André CRETTENAND, en duplex de Paris, chef de l’info de TV5 Monde
– Stéphane BUSSARD, journaliste du Temps, ancien correspondant aux Etats-Unis, co-auteur du livre « #Trump, de la démagogie en Amérique »
Nous apprenons que Trump aurait menti 249 fois pendant sa campagne électorale. Oui, pas 248 ni 250 mais 249 ! C’est le site « politifact » qui le dit (http://www.politifact.com/) ! Et non seulement Trump continuerait à mentir, mais sa porte-parole adresse à la presse de fausses informations, et maintenant il refuse de répondre aux questions et passe même un cran plus haut puisque le New York Times, CNN, NCBC ou encore le Guardian ont été exclus de briefing à la Maison Blanche. Du jamais vu de mémoire de journaliste et, selon CNN, seuls les médias pro-Trump ont été admis.
Nous apprenons aussi que les médias exclus par Trump commencent à s’organiser contre ce dernier et que le New York Times, le Washington Post, etc., ont dopé leurs effectifs pour couvrir le phénomène Trump, car ils voient bien que c’est la démocratie qui est en jeu (tel est du moins le discours des journalistes, mais la réalité c’est qu’ils voient que c’est leur survie qui est en jeu ; à noter aussi que les médias embauchent des forces rien que pour diaboliser Trump). En plus, on voit fleurir un peu partout des associations de médias contre les fausses informations (comprendre contre Trump). Peut-on encore faire son travail de journaliste correctement (chose qu’ils n’ont jamais faite) lorsqu’on est exclu du briefing à la maison Blanche ? Stéphane BUSSARD trouve que ça devient vraiment difficile.
Nos deux larrons nous rappellent que le 1er amendement de la Constitution des USA cite la liberté de la presse et que Trump aurait violé cet amendement en excluant les journalistes de la conférence de presse à la Maison Blanche. Pourrait-il alors être destitué ? André CRETTENAND dit qu’on n’en est pas ENCORE là et il pense qu’il y aurait d’autres raisons pour le destituer (!).
Stéphane BUSSARD insiste sur le caractère extraordinaire des attaques de Trump contre les médias, qui désigne les journalistes comme les gens les plus malhonnêtes du monde ! « …Voilà, ce n’est pas n’importe qui le dit… » (Et ce n’est pas n’importe qui que les journalistes veulent abattre en unissant leurs haines.) CRETTENAND est désespéré car le phénomène ne se limite pas à Trump, c’est un phénomène mondial ! De Trump jusqu’à la Turquie, jusqu’à Moscou, ces attaques contre la presse se répètent. A Paris, dans la campagne électorale de Fillon. c’est pareil, c’est un ancien Premier ministre qui attaque la presse, et maintenant, aussi les attaques contre la justice !
Ces attaques contre la presse nous font vivre des moments dramatiques et cruciaux, très graves, qui risquent de remettre en cause des fondements même de la démocratie ! (A noter que ces journaleux qui diffusent depuis des décennies leur démagogie de gauche mensongère se prennent pour des garants de la démocratie !)
Le fait que certains partis ou mouvements extrémistes, Marine Le Pen, attaquent la presse, ça fait partie de leur ADN. Mais quand ce sont des gens de l’institutionnel qui attaquent, « des gens qui ont un parcours, qui ont une grande crédibilité politique, institutionnelle et qui désignent les journalistes comme les ennemis du peuple… mais quand on désigne une catégorie de la population comme « ennemis du peuple », ça nous rappelle, enfin… ce sont des propos nauséabonds et qui font froid dans le dos »
Remarquons le vocabulaire utilisé pour parler des prétendus populistes : « nauséabond », « froid dans le dos »…on voit bien qu’il pense « nazi ».
Ajoutons que Marine Le Pen fait partie de l’institutionnel, elle a autant de crédibilité que ceux qui trouvent grâce aux yeux de ces journaleux.
Enfin, BUSSARD et CRETTENAND devraient s’interroger sur la raison pour laquelle le peuple déteste ses « élites ».
Mais l’équation « Trump = nazi » revient régulièrement sur la RTS.
Le 5.2.2017, l’émission « Haute définition » - Frédéric Worms nous explique que les maux de nos démocraties viennent de Trump et de l’« extrême-droite, du populisme, du racisme, et de l’ultralibéralisme.»
Lorsque les gauchistes accusent la droite d’être anti-démocratique, c’est vraiment l’hôpital qui se moque de la charité, alors qu’ils n’acceptent pas le fait que le peuple a élu démocratiquement Trump. Idem, en pire, pour les manifestations de gauchistes accompagnées de violence.
BUSSARD admet que les fausses infos ne sont pas l’invention de Trump (!), on peut remonter à l’empire byzantin. Ce qui est différent, c’est qu’on a une équipe à la Maison-Blanche qui émet des signaux très inquiétants, des personnes comme Steve Bannon, Curtis Yarvin. (Trump aurait-il dû consulter Stéphane Bussard avant de choisir son équipe ?)
Le journaliste demande si le fact checking serait la solution contre cette déferlante de fausses informations venant de Trump. Le journaliste politique Keith Olbermann conseille de ne passer les discours de Trump qu’en différé, d’utiliser des fact-checkers, d’arrêter l’enregistrement chaque fois qu Trump ment et de donner les faits avant de continuer.
CRETTENAND n’y croit pas et relève le fait que Trump se passe des médias à cause des réseaux sociaux. Il désespère en voyant l’influence que peut avoir le web, même sur les votations… voire sur le destin politique des nations. « Nous avions, nous médias, un certain monopole sur l’information, ce monopole n’existe plus avec les réseaux sociaux. » C’est aussi ça qui est en jeu : COMMENT LES MEDIAS PEUVENT RETROUVER UN ROLE CENTRAL. »
(Sous entendu : comme les médias de gauche qui détenaient le pouvoir durant les 50 dernières années.)
« Nous avons un rôle central dans le bon fonctionnement de la démocratie » - dit CRETTENAND.
(C’est bien parce que les médias ne jouent pas leur rôle que la démocratie va si mal ! Mais il n’y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir.)
CRETTENAND pense que les peuvent retrouver leur place de 4e pouvoir s’ils restent des repères de véracité et des marques de référence (venant de CRETTENAND, il faut comprendre : de politiquement correct…) comme le New York Times, le Washington Post…
BUSSARD accuse les médias américains, qui ont trop donné la parole à Trump pour faire de l’audience. Ils ont mal géré cette campagne électorale. Ce serait hyper important, dit BUSSARD, que les journalistes retournent à leur travail, car toute l’équipe Trump, avec Bannon – admirateur de Lénine – est en train d’essayer de déstabiliser le système, et il cite Thomas Jefferson : « La pierre angulaire de la démocratie repose sur l’existence d'un électorat éduqué. »
(Jefferson dit vrai, mais alors pourquoi tous les médias romands sont-ils de gauche, diffusent-ils depuis des décennies des informations déformées, tendancieuses, et diabolisent-ils tous ceux qui les remettent en question ?)
André CRETTENAND se demande : Où sommes-nous ? Avant, nous étions trop près de l’establishment ; aujourd’hui, avec ce rejet de l’establishment, des élites, nous sommes aussi emportés par ce phénomène.
(Ce constat devrait faire réfléchir nos trois larrons de gauche, journaliste compris… mais non…)
Et CRETTENAND d’en remettre une couche :
Il ne faut pas exagérer, ce n’est pas parce que Trump dit que nous sommes les gens les plus malhonnêtes au monde que nous sommes responsables de la situation chaotique actuelle. Les médias n’ont pas créé Trump, mais ils ont participé à l’amplification du phénomène. Alors qu’il n’avait ni parti politique, ni électorat, il a bousculé le systématique politico-médiatique. Les médias ont surréagi à ce phénomène et n’ont pas pondéré suffisamment les choses.
Puis le journaliste pose une question d’une arrogance sans limite :
Si les politiques sont en guerre contre les médias… seraient-ils alors en guerre contre la vérité ?
CRETTENAND déplore l’attaque générale contre la presse, attaque que la presse amplifierait, et il conclut :
Fillon, Le Pen attaquent la presse parce qu’ils savent que ça marche. Ils savent qu’il y a une méfiance contre l’establishment, les élites. Le phénomène Trump et le phénomène des fausses infos qui ont explosé aux Etas-Unis concerne également l’Europe, la France, la Suisse. Les fake news sont une manière manichéenne de présenter la réalité, c’est toujours plus séduisant que la vérité.
La RSR présente la quasi-totalité de ses émissions d’une manière manichéenne. Nous sommes inondés par la démagogie de gauche, par la pensée unique… excepté quelques rares sites comme les Observateurs.
NO BILLAG, NO BILLAG, NO BILLAG, NO BILLAG !
https://www.contrepoints.org/2016/09/02/264519-donald-trump-psychopathe
http://www.slate.fr/story/126155/trump-hitler
http://www.marieclaire.fr/,donald-trump-est-il-un-pervers-narcissique,842546.asp
Cenator, 6 mars 2017
Notre société va mourir d’un simple petit rhume, rien de grave, en fait, dans ce contexte, n’importe quelle marotte pourrait effacer ces 2’000 ans d’inexplicable en avalant d’une bouchée ses anciens mythes fondateurs.
Cette culture du vide n’attend que d’être engrossée par le premier venu, hitler, staline, mahomet et pourquoi pas jésus !!!
Ils peuvent dire ce qu’ ils veulent ces médias…. sont plus crédibles. .. Je dirais même qu’ ils incitent à penser le contraire de se qu’ ils prônent. Une sorte de “communication ” involontaire
Ces journalistes soumis à leurs dogmes idéologistes obéissent aveuglément aux diktats d’obscurs maîtres à penser. Cui bono ? au profit de qui ?
Les shiites sont à l’islam ce que les catholiques sont au christianisme !
Les sunnites…….. devinez !!!
Pour les catholique Trump est l’antéchrist incarné et pour les évangélistes Trump s’approche du messie !
Une belle guerre de religion par procuration musulmane ??
Il est vrai que les protestants n’ont pas autant fréquentés les musulmans que ne l’ont fait les catholique, allez savoir, sans doute que guerroyer permet de tisser des complicités, voir des amitiés charnelles !
Ca tombe mal pour Trump, il est dans le camp des protestants !!