Dans un texte en turc paru sur Facebook après la résolution du parlement allemand sur le génocide des Arméniens, Malik Karabulut, ancien membre de la direction de la Fédération des parents d’élèves turcs de Hambourg, avait traité les Allemands en bloc de « bande de chiens » – d’autres traductions disent « race de clébards ».

[...] « Est-ce que la Turquie espère quelque chose de bon de cette bande de chiens ? N’attends rien, Turquie, exerce ta puissance ! [...] Puisse Dieu détruire leur espace vital. » Karabulut s’était ensuite excusé pour son vocabulaire.

Le ministère public de Hambourg considère cependant que ces propos, pris isolément ou dans leur ensemble, ne relèvent pas du délit d’incitation à la haine, a fait savoir mardi une porte-parole. Les motifs : « Il faut qu’il s’agisse d’un groupe qui se distingue [...] par quelque caractéristique constante, soit extérieure, soit intérieure. » Cela ne s’applique pas à ce qu’on appelle « les Allemands », car on ne peut « distinguer ceux-ci [...] de l’ensemble de la population ». Et il est dit aussi dans les attendus : « En ce qui concerne les personnes de nationalité allemande, il s’agit de la majorité de la population [...]« . Comme il ne s’agit donc pas  » d’un groupe de personnes relativement restreint et reconnaissable au vu de l’individualité de ses membres », le collectif des Allemands ne peut être injurié [...]. Ces propos resteront donc impunis et continueront d’être autorisés.

(Traduction Fdesouche)

Die Welt