À l’heure où la Commission Européenne planche pour la suppression du cash et force à nous diriger vers la carte plastique, unique modèle de nos paiements futurs pour toutes nos dépenses qui seraient bien évidemment contrôlées, existe-t-il une autre solution ?
Le Bitcoin est une première devise monétaire électronique décentralisée. Cette devise circule via Internet et possède un avantage par rapport aux autres monnaies alternatives : transmission (échanges) via un réseau (le net) sans passer par une banque ou un intermédiaire financier, ce qui réduit les coûts éventuels de transactions et le temps nécessaire à l’exécution de la transaction qui est plus rapide et rend l’opération mieux sécurisée que les transactions financières classiques.
L’utilisation du Bitcoin est planétaire, le compte ne peut pas être bloqué, et il n’existe pas de conditions préalables pour son ouverture. Pour effectuer des transactions, il est nécessaire de passer par des bourses d’échanges et recevoir des devises ou même payer des services comme le taxi, voir l’achat de biens de consommation. Les Bitcoins sont conservés dans un portefeuille électronique dont l’accès est assuré via un ordinateur ou un téléphone. La sécurité des transactions est assurée par des opérateurs rémunérés sur les Bitcoins nouvellement créés. Ces transactions sont enregistrées dans un registre tenu à la disposition du public : la transparence est donc bien supérieure aux flux financiers classiques trop souvent indétectables. Comme ce système de transactions n’est pas soumis à des règles contraignantes, les intervenants comme les entreprises pourraient l’utiliser pour effectuer des opérations sans pertes de changes, à l’instar du WIR en Suisse qui garantit ainsi une meilleure stabilité à l’économie suisse.
Malgré les quelques déboires enregistrés depuis sa conception en 2009, cette devise cryptographique est nettement moins vulnérable que les devises émises par les banques centrales : pas de contrefaçon possible, vols insignifiants par rapport à l’argent classique, impossibilité de stopper les transactions par un quelconque moratoire, inflation par définition impossible car la création de bitcoins est limitée à 21 millions d’unités.
Cependant la volatilité du Bitcoin est en fait une « devise » spéculative plus qu’une devise d’échanges car le nombre d’intervenants n’est pas encore suffisant pour assurer une stabilité des transactions. Plus le nombre d’usagers du bitcoin augmentera, plus le cours se stabilisera, sans pour autant ne plus varier parfois fortement. En effet, le cours du bitcoin est passé de 15 USD début 2015 à 1000 USD en décembre 2015 avant de replonger à 215 USD début 2015. En ce début d’année 2017, le cours avoisine les 1000 USD.
Cliquez ici pour le lien permettant de visualiser l’évolution du cours depuis ses débuts.
De plus, comme le compte sur lequel vos bitcoins sont déposés est lié à votre ordinateur, il convient de bien protéger celui-ci ainsi que de s’assurer que le fournisseur d’accès à votre portefeuille l’est aussi.
Paru également sur Synthèse nationale.
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Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.Cet article Quelle alternative : une monnaie réelle ou une monnaie virtuelle ? est apparu en premier sur Eurolibertés.
Extrait de: Source et auteur
SURTOUT NE JAMAIS TOMBER DANS LE PIEGE DE LA MONNAIE ELECTRONIQUE !!!
C’est l’arme absolue pour instaurer une dictature ! Déjà que la production monétaire est devenue n’importe quoi puisqu’elle est basée sur la dette et que personne ne contrôle rien de ce que les banques font, ni ce que font les banques nationales, ni ce que font les banques créant de la monnaie électronique (argent dette). Naturellement, des organismes tels que la FINMA nous diront qu’il y a des mécanismes de contrôle mis en place, que les banques ne peuvent pas faire n’importe quoi… Foutaises, personne n’a une vision globale de la production monétaire réelle, même en Suisse ! LA MONNAIE ELECTRONIQUE, UNE ESCROQUERIE ABSOLUE !!!