L’étrange vision du monde de la RTS. Serait-ce que la neutralité de nos médias d’Etat connaîtrait, comment dire, des penchants ?
Tout d'abord il y a Forum, qui titre "France: le printemps des groupuscules d'extrême droite" pour parler de la Manif pour tous et qui voit, avec les yeux de la police du gouvernement Hollande, 150'000 manifestants (00:30) là où n'importe quel autre média d'un pays étranger eût pu en voir quelques-uns de plus.
Le compte-rendu de l'envoyé spécial est plutôt correct, qui parle de "familles avec des poussettes", lesquelles deviendront, par la magie du commentateur et des complicités fabriquées, des fauteurs d' "extrême-droite", voire des "protofascistes" (03:30). Huit longues minutes à tenter d'échafauder un improbable lien entre catholiques, lourdement majoritaires, et fascistes néo-païens, extrêmement minoritaires, pour feindre de ne pas voir que leur unique point commun réside exclusivement dans le rejet de la personnalité de François Hollande.
Et puis il y a le Journal du Matin, qui passera plus de 25 minutes à s'interroger sur les façons dont les manifestants bernois - qui ont mis la ville à sac le week-end dernier, blessant une vingtaine de policiers et s'en prenant au bâtiment même du Palais fédéral - pourraient s'exprimer de manière plus... "démocratique".
L'on glosera avec délices sur la présence policière comme seule et unique origine de toute violence sur terre (10:50). Pour peu, les policiers s'en prenaient aux biens publics et les manifestants tâchaient de les en empêcher. "Ca devait arriver parce qu'il y a vraiment trop [...] peu d'espace libre, on est trop contrôlé", déclare une manifestante de soixante ans (11:40). "C'est à la police de s'adapter, nous disent certains", enchaînent en choeur les journalistes.
L'on trouve même un professeur d'université, Jean Batou, pour comparer les casseurs de Tanz dich frei aux indignés des quatre coins du monde; héros alternatifs de la saison dernière. Le journaliste de garde de s'inquiéter alors avec beaucoup de componction sur le sort du droit de manifester en cas de durcissement des lois cantonales (19:20). Mais que vont devenir les droits des casseurs ? Et le spécialiste d'opiner tristement du chef: "Evidemment, on cible toujours quelques violences qui ont lieu dans le cadre d'une manifestation massivement pacifique, pacifique mais déterminée à faire d'autres choses dans la ville que ce qu'on propose à la jeunesse aujourd'hui [...] Alors, immédiatement après, parce qu'il y a des images qui choquent et des dégâts, on parle d'augmenter le contrôle, d'augmenter la présence policière" etc. (19:30). C'est la faute des images... En clair, les casseurs se déchaînent en raison de la présence policière, la présence policière augmente en fonction de la casse, et tout ce petit monde de tourner en rond sans savoir où il va. La notion d'ordre elle-même érigée en provocation à l'adresse de ces messieurs les anarchistes. La faute, quoi qu'il arrive, à l'Etat de droit.
Et là, la perle - du journaliste, évidemment: "Autre solution, cette fois-ci concernant Tanz dich frei [...] de se faire entendre via une autre forme de démocratie" (24:50)...
A droite, quand on promène une poussette, on frise le "protofascisme", à gauche, quand on tabasse, on "s'exprime démocratiquement".
Mais pas une seule fois le mot "gauche" ne sera prononcé au cours de cet interminable panégyrique sur le vol majestueux des pavés au retour de mai, nonobstant le maillage de liens entre la page Facebook de la manifestation et le réseau d'extrême-gauche Indymedia.ch, lequel eût pourtant permis de superbes amalgames à la façon du Forum de la veille. Pas un mot, rien, peau de balle. Nos fins limiers de la RTS, qui trouvent, sans la moindre difficulté, multitude de participants de tous âges pour témoigner de leur présence à la manifestation, se cassent lamentablement les dents sur l'anonymat de la page Facebook dès qu'il s'agit de responsabilité; comme tout cela est curieux...
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L’extrémisme de gauche est toujours un problème majeur en Suisse
On a pu remarquer, en effet, que pas une fois les mot extrême-gauche n’ont été prononcés. Cette veulerie ne s’arrête pas aux studios de la télévision socialiste d’état romande mais à toute cette profession lâche et à l’âme de collabos nommée journalisme.
Les journalistes (journalopes, journaputes?) nient la réalité s’étalant de peinture rouge sur les clichés de la “fête” gauchiste de Berne.
Les autorites de cette ville sont responsables, responsables en étant de gauche de ne pas interdire cette manifestation, responsables de ne pas la réprimer avec la force qui s’impose.
Responsables, enfin, de ne pas faire raser la Reithalle, ce nid rouge dans lequel ces petits fascistes de gauche vont systématiquement se réfugier lorsque cela chauffe et à partir duquel ils organisent leurs opérations de terreur.
Je viens d’en recevoir une de Coluche! Enfin, une amie me l’envoie. La voici:
La dictature, c’est ferme ta gueule,
La démocratie, c’est cause toujours.
Ceci dit, la démocratie selon certains, c’est qu’on doit être d’accord avec eux puisqu’ils ont raison!
hélas, les gens comme nous, sensés, réalistes et ayant encore gardé des valeurs traditionnelles et conservatrices sont catalogués comme extrémistes, fachos et quelque fois meme, nazis.
alors advienne que pourra, on a la société qu’ on mérite.
ce qui me désole c’ est que les jeunes s’ en foutent on en a fait des consommateurs d’ ipod et de jeux électroniques stupides et des citoyens du monde qui passent leur week-end a Barcelone ou Berlin dans des discos a la mode, comme nous plus anciens, allions jadis au bal du village voisin .
Je ne veux plus payer la redevance Billag. On n’est pas obligé de payer la cotisation du parti, je ne vois pas pourquoi on nous oblige à payer sa division radio-tv.
Suis-je le seul ?
La dernière demo festive de Zurich ” Binz” (plus de 10000 participants) a fait plus d’un million de dégats, incendie pillage de magasin. Le responsable de la Police, le conseillé communal (verts) Leupi est pas contant avec ses protégés ” pfui”. La police n’a arrêté personne, zero, niente! Les mêmes Black Block étaient comme à Berne de la partie, chaque fois le même scenario, résultat zéro. Maintenant le nouveau responsable de la police est un marxiste et Leupi s’occupe des finances. Que la fête continue, tout le monde il est beau , tout le monde il est gentil… et la presse n’y voit rien, elle protège les oprimés!