« A une époque de supercherie universelle, écrivait Orwell, dire la vérité est un acte révolutionnaire. » Et donc inadmissible pour ce chien de garde du système qu’est Le Monde. Aussi, excédé de voir certains révéler au grand jour les vérités qu’il s’échine depuis toujours à dissimuler ou à travestir, le « quotidien de référence » propose-t-il depuis mercredi une extension injustement nommée « Decodex » censée permettre aux internautes de distinguer les « bons » des « mauvais » sites d’informations.
La police de la pensée à l’œuvre
Financé par le Fonds pour l’innovation numérique de la presse, ce dispositif s’appuie sur une base de données comptant 600 sites Web, majoritairement français, mais aussi anglais, américains et allemands, et établit cinq niveaux de prétendue « fiabilité » figurés par des pastilles de cinq couleurs différentes : en gris, les « sites collectifs » ; en bleu, les « sites parodiques » ; en rouge, les « sites non fiables/complotistes/trompeurs ou avec une vocation de manipulation de l’opinion » ; en orange, les « sites peu fiables et/ou très orientés » ; et enfin en vert, les sites « très fiables ». Au nombre desquels figure bien sûr… Le Monde !
Concrètement, « Decodex » se décline en trois utilisations possibles. D’abord, un moteur de recherche, appelé « Vérificator », dans lequel il suffit d’entrer l’adresse d’une page web ou le nom d’un site pour que l’outil vous dise si la source est fiable ou non. Ensuite, une extension Chrome/Firefox qui vous avertit, au fur et à mesure de vos recherches, de la fiabilité des sites que vous consultez. Enfin, un « bot » Facebook Messenger « dédié à la vérification des faits ».
Faux et usage de faux
Une démarche qui se veut évidemment « citoyenne ». Mais qui ne manquera pas d’amuser – ou de consterner – tous ceux qui ont en tête les pages mémorables de l’ouvrage de Jean Madiran, Le Monde et ses faux. Ouvrage particulièrement édifiant, dans lequel notre maître montrait, avec sa précision habituelle et exemples à l’appui, comment Le Monde, depuis Beuve-Méry, a volontairement usé et abusé du faux et de l’usage de faux à des fins idéologiques.
Ce qui n’empêche pas pour autant ses « journalistes » de s’arroger aujourd’hui le droit de définir la fiabilité ou non d’une information diffusée par d’autres. On ne sera donc pas surpris d’apprendre par Samuel Laurent, patron des « Décodeurs », que le portail IVG.net « qui, sous couvert d’informations, veut manipuler les femmes pour les décourager d’avorter » a été classé en rouge. Ou bien encore que FdeSouche, RT et Sputnik ont écopé d’une pastille orange.
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Extrait de: Source et auteur
Nous pénétrons le totalitarisme soft ou le totalitarisme soft nous pénètre insidieusement.
Mais tout le monde a tellement envie de développer “son être”, de penser au maintien son équilibre “physico-psychique, de s’enliser dans la préoccupation intense de SOI ou de MOI, dignes de la classe encore importante en nombre. Cette classe bobos est partout dans la médiasphère et c’est donc elle qui contribue à nous mener à notre “effacement”.