C'est la fin de la doctrine d'ingérence et d'interventionnisme. Alors que Donald Trump ne veut plus d'Etats-Unis «gendarmes du monde», Theresa May a tiré un trait sur 20 ans de politique étrangère, initiée par l'alors Premier ministre britannique Tony Blair.
«Le temps où la Grande-Bretagne et les Etats-Unis intervenaient dans des pays souverains afin de refaire le monde à [leur] image est fini», a déclaré Theresa May devant une assemblée de membres du Parti républicain à Philadelphie.
Ne pas répéter les «erreurs» du passé
Le Premier ministre britannique, qui a succédé à David Cameron après la victoire du Brexit, a par ailleurs fait profession de foi de ne pas répéter «les erreurs politiques du passé», faisant allusion aux interventions occidentales sous l'égide des Etats-Unis en Irak, à partir des années 1990 et en Afghanistan après le 11 septembre 2001.
Mais, pour autant, Theresa May a rappelé que les deux pays, les Etat-Unis comme le Royaume-Uni, devraient veiller à préserver leurs intérêts, appelant à créer les conditions d'une relance de leur «relation spéciale». «Nous ne pouvons toutefois rester inactifs quand la menace est réelle et quand c'est dans notre intérêt d'intervenir».
Theresa May s'est ensuite rendue à la Maison Blanche, devenant le premier dirigeant étranger à être reçu par Donald Trump. Quelques jours avant sa prestation de serment, ce dernier avait réaffirmé son intention de conclure «rapidement» un accord bilatéral avec le Royaume-Uni, qui dans le même temps est engagé dans une procédure de sortie de l'Union européenne.
Extrait de: Source et auteur
Personnellement je doute de la sincérité de Theresa May qui dit ceci un jour, et son contraire le lendemain. Le gouvernement britannique n’arrête pas de vendre des armes à l’Arabie Saoudite et entraîne l’armée saoudienne qui met à feu et à sang le Yémen. D’ailleurs au parlement britannique, elle a explicitement dit que la Grande-Bretagne et l’Arabie Saoudite partageaient énormément d’intérêts communs. Alors, c’est bien beau de dire qu’on cesse les guerres quand on les mène par procuration!
La France, y réfléchira t’elle ? Lepère Hoquet.