Après l'économiste Joseph Stiglitz, c'est au tour d'un proche de Donald Trump de parier sur l'échec de l'euro à court à terme. Les faiblesses inhérentes à la monnaie européenne ne devraient pas lui permettre de survivre au-delà de 18 mois.
«L'euro est en voie de disparition, il a un réel problème et pourrait s'effondrer d'ici un an, un an et demi», Ted Malloch, un proche de Donald Trump fortement pressenti pour devenir le prochain ambassadeur des Etats-Unis auprès de l'Union européenne, a livré ces prévisions au micro de la BBC, le 25 janvier.
Professeur à l'Université de Reading, il a poursuivi son raisonnement avec un conseil d'ordre financier : «La seule chose que je ferais en 2017, c'est prendre une position courte sur l'euro [parier sur les marchés que la monnaie va perdre de sa valeur].» Il a rappelé que d'autres personnalités défendaient ce point de vue : «L'économiste Joseph Stiglitz a écrit un livre entier sur le sujet.» Il n'est autre que le lauréat du prix Nobel d'économie 2001.
Ted Malloch a par ailleurs expliqué que Washington et Londres pourraient parvenir à un accord de libre-échange 90 jours seulement après que le Royaume-Uni a enclenché l'article 50 pour quitter l'Union européenne.
Il a comparé le fait que Bruxelles interdise à la Grande-Bretagne de discuter d'un tel accord avec les Etats-Unis à un homme qui essaierait dire à sa femme de mettre un terme à une relation extraconjugale. «C'est absurde», a-t-il commenté.
Nos remerciements à Monsieur Scheller
et l’idée de l’euro à deux vitesses? un euro fort pour la France-Allemagne-Benelux et faible pour les pays périphériques ? cela leur permettrait de sauver la face : on garde l’euro mais c’est plus l’euro…
Je me souviens de la situation politique en Italie avant qu’elle ne passe à l’euro (passage qui s’est avéré très dommageable pour les italiens ‘’non assistés’’) : nous avions le paradoxe d’être une économie plutôt ‘’à l’allemande’’ au nord de Florence et plutôt ‘’à la grecque’’ au sud de Rome …
Instaurer de force une monnaie unique de la Grèce à l’Allemagne, de la Finlande au Portugal, et de la Lombardie à la Sicile, n’a jamais relevé d’un quelconque réalisme économique mais au contraire d’un vieux dogme globaliste ésotérique et ‘’messianique’’.
La monnaie n’est qu’un outil qui permet de mesurer et de faciliter les échanges.
Pas une fin en soi !
Vivement la fin de cette chimère ‘’euro’’ qui a tout différé, embrouillé et obscurci sans rien arranger : aujourd’hui, et cela n’est jamais dit, l’Italie du sud est encore plus fragilisée, dépendante et assistée qu’avant l’euro !
Ensuite il sera toujours temps, comme cela avait été projeté à l’époque, de rééquilibrer l’économie de la péninsule en y introduisant dans sa partie nord une Lire padane différente de la Lire romaine.
Je suis prêt à parier de la confiance en cette nouvelle monnaie sur les marchés !
Et de plus peut-être même que grâce à elle je pourrais enfin me payer le restaurant en Suisse et un mois de vacances de rêve sur la côte amalfitaine.
Oui que risque la Suisse si l’euro s’effondre ? Quelles sont les risques pour le pays ?
@Loulou : A ce jour, le bilan en devises de la BNS est d’environ 650 milliards CHF (approximativement le PIB du pays), environ la moitié étant en Euros (afin de le soutenir p. r. au CHF). Autant dire que si l’Euro s’effondre, la BNS (banque privée S.A. !) fait faillite. Les suisses passeront alors à la caisse (environ 80’000 CHF par personne active en moyenne !!). Pour rappel, la Suisse a vendu au début du siècle la moitié de ses réserves d’or au moment où le cours de ce dernier était au plus bas. En d’autres termes, comme dans à peu près tous les domaines, nos dirigeants sont des TRAITRES !
La Suisse a combien de dizaines (centaines?) de millards d’euros à la BNS?
L’éclairage d’un(e) économiste compétent(e) et honnête sur l’avenir des réserves de la BNS ?