Demain, l’Italie…

post_thumb_default

 

Après la large victoire du « non » au référendum visant à la modification constitutionnelle proposée par le président du Conseil Matteo Renzi, il est temps de recomposer une nouvelle majorité italienne. En effet, le 5 décembre dernier, blessé par sa défaite imposante face au « popolo », le leader du Parti démocrate (gauche italienne, PD) a démissionné de son mandat. Seule l’union des droites italiennes peut permettre, en cas de probables législatives anticipées, une nouvelle ère en Italie.

En Europe, la victoire du Brexit et du « non » italien au projet de l’européiste Renzi ont largement démontré la réalité de la poussée des partis populistes. Qui a mené la campagne au Royaume-Uni ? L’UKIP (Parti pour l’indépendance du Royaume-Uni) dont son ancien leader, Nigel Farage, pourrait-être nommé, selon mes sources, ambassadeur aux États-Unis. Nigel Farage a, en effet, conseillé, activement et positivement, la campagne de Donald Trump. Son retrait de la présidence de l’UKIP laisse augurer une telle solution si, bien entendu, la Premier ministre britannique, conservatrice, en est d’accord.

Qui a mené la campagne en Italie, sur l’ensemble de la péninsule ? Le « Mouvement 5 étoiles » de Beppe Grillo qui, après avoir remporté la mairie de Rome, s’implante dans tout le pays de manière forte. Or, ces deux mouvements populistes s’inscrivent, dans un courant très « eurosceptique » vis-à-vis des institutions de l’Union européenne, au sein du même groupe politique à Strasbourg : l’Europe de la Liberté et de la Démocratie directe (ELD).

À partir de ce double constat électoral, notre position doit être claire et sans exclusive : les droites populistes européennes doivent s’unifier. En Italie, la Lega, fortement implantée dans le Nord et proche d’autres mouvements eurosceptiques (FN français, FPÖ autrichien, PVV des Pays-Bas…), doit prêter main forte au mouvement de Beppe Grillo pour diriger Rome.

Savez-vous que si les groupes de Nigel Farage (44 élus) et de Marine Le Pen (39 élus) s’unissaient dans un vaste bloc, celui-ci deviendrait le troisième groupe du Parlement européen ? Une réelle force de frappe.

Alors, comme le scandait le conservateur Berlusconi, Forza Italia !

Article paru sur le site de la Ligue du Midi.

Vous avez aimé cet article ?

EuroLibertés n’est pas qu’un simple blog qui pourra se contenter ad vitam aeternam de bonnes volontés aussi dévouées soient elles… Sa promotion, son développement, sa gestion, les contacts avec les auteurs nécessitent une équipe de collaborateurs compétents et disponibles et donc des ressources financières, même si EuroLibertés n’a pas de vocation commerciale… C’est pourquoi, je lance un appel à nos lecteurs : NOUS AVONS BESOIN DE VOUS DÈS MAINTENANT car je doute que George Soros, David Rockefeller, la Carnegie Corporation, la Fondation Ford et autres Goldman-Sachs ne soient prêts à nous aider ; il faut dire qu’ils sont très sollicités par les medias institutionnels… et, comment dire, j’ai comme l’impression qu’EuroLibertés et eux, c’est assez incompatible !… En revanche, avec vous, chers lecteurs, je prends le pari contraire ! Trois solutions pour nous soutenir : cliquez ici.

Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.

Cet article Demain, l’Italie… est apparu en premier sur Eurolibertés.

 

Extrait de: Source et auteur

Suisse shared items on The Old Reader (RSS)

Et vous, qu'en pensez vous ?

Poster un commentaire

Votre commentaire est susceptible d'être modéré, nous vous prions d'être patients.

* Ces champs sont obligatoires

Avertissement! Seuls les commentaires signés par leurs auteurs sont admis, sauf exceptions demandées auprès des Observateurs.ch pour des raisons personnelles ou professionnelles. Les commentaires sont en principe modérés. Toutefois, étant donné le nombre très considérable et en progression fulgurante des commentaires (259'163 commentaires retenus et 79'280 articles publiés, chiffres au 1 décembre 2020), un travail de modération complet et exhaustif est totalement impensable. Notre site invite, par conséquent, les commentateurs à ne pas transgresser les règles élémentaires en vigueur et à se conformer à la loi afin d’éviter tout recours en justice. Le site n’est pas responsable de propos condamnables par la loi et fournira, en cas de demande et dans la mesure du possible, les éléments nécessaires à l’identification des auteurs faisant l’objet d’une procédure judiciaire. Les commentaires n’engagent que leurs auteurs. Le site se réserve, par ailleurs, le droit de supprimer tout commentaire qu’il repérerait comme anonyme et invite plus généralement les commentateurs à s’en tenir à des propos acceptables et non condamnables.

Entrez les deux mots ci-dessous (séparés par un espace). Si vous n'arrivez pas à lire les mots vous pouvez afficher une nouvelle image.