Nucléaire. “NON à une dangereuse dépendance de l’étranger! NON à l’initiative”, Communiqué UDC 16.11.2016

 

NON à une dangereuse dépendance de l'étranger! NON à l'initiative "Sortir du nucléaire"!
Adrian Amstutz, conseiller national
chef du Groupe UDC, Sigriswil (BE)

 

 

 

Le 27 novembre prochain les Suissesses et les Suisses sont appelés à prendre une décision très importante. Ils doivent décider s'ils veulent abandonner, quasiment du jour au lendemain, l'énergie nucléaire qui fait la preuve de son utilité depuis de nombreuses années et qui fournit 40% de notre électricité. De l'électricité toujours disponible. De l'électricité fiable, à un prix abordable et sans incidence négative sur le climat.Une initiative irréfléchie
Il existe de nombreux arguments imposant un NON sec et sonnant à cette initiative lors de la votation populaire. Ce projet est irréfléchi. Il est tout sauf écologique, car en cas d'acceptation il forcerait la Suisse d'importer du courant électrique d'origine nucléaire, voire de l'électricité produite par des polluantes centrales au charbon. Cette initiative provoquerait un chaos énorme, car si vraiment un veut arrêter les centrales nucléaires, on doit remplacer leur production immédiatement et non pas dans un futur vague. Cette initiative est onéreuse, car elle détruit une énorme fortune appartenant au peuple. Les centrales nucléaires appartiennent aux cantons, donc à nous tous. Cette initiative a aussi des conséquences coûteuses parce qu'elle ferait exploser le prix de l'électricité au détriment des consommateurs et de la compétitivité de nos entreprises. Enfin, cette initiative est inapplicable, car notre réseau électrique ne supporterait pas l'arrêt immédiat des centrales nucléaires.La Suisse deviendrait un otage
Le principal motif de refuser cette initiative réside cependant dans la dangereuse dépendance de l'étranger qu'elle provoquerait. Si la Suisse se prive de 40% de sa production électrique, elle devra forcément combler cette grosse lacune. Impossible évidemment de trouver une compensation à l'intérieur du pays. Il faudra donc importer de l'électricité en masse, ce qui engendrerait une très dangereuse dépendance d'Etats étrangers. La Suisse deviendrait l'otage des pays qui nous entourent. Plus rien ne fonctionnant en Suisse sans électricité, la Suisse se livrerait pieds et poings liés à l'étranger. Une production électrique nationale est capitale pour notre pays – pour sa souveraineté, sa prospérité et ses emplois.La Suisse est forte grâce à son indépendance
Aujourd'hui déjà la Suisse subit des chantages. Par exemple concernant l'application de l'initiative contre l'immigration de masse. L'UE menace la Suisse de l'exclure de l'accord sur la recherche scientifique. Bruxelles veut forcer la Suisse d'accepter un accord-cadre qui lui impose du droit UE et les jugements de la Cour de justice UE. Si la Suisse dépend d'importations d'électricité de l'UE, elle renonce à une part importante de son indépendance. Elle affaiblit fortement sa position dans la concurrence internationale.Seule une Suisse indépendante est une Suisse forte. L'énergie – tout particulièrement l'électricité – est une ressource d'une importance stratégique. Il est très important que la Suisse dispose de suffisamment de capacités de production au niveau national. L'initiative "Sortir du nucléaire" détruit cette indépendance. Un projet extrêmement dangereux!

Soutenir une Suisse forte et indépendante, c'est refuser la dangereuse initiative "Sortir du nucléaire".

 

12 commentaires

  1. Posté par rikiki le

    Vous n’aimez pas les réfugiés ? On risque bien d’en faire partie si ces vieilles technologies catastrophiques nous pètent à la figure. Il n’y a donc pas de choix. On vote OUI et tout de suite !

  2. Posté par Arturus le

    Nous allons quand-mêmes acheter de l’énergie électrique nucléaire où au charbon polluée à la France où à l’Allemagne, la France l’Angleterre construises de nouvelles centrales nucléaire et ils n’en démantèles aucunes. A voir vidéo sur les Eoliennes https://player.vimeo.com/video/105732886 en France

  3. Posté par sophie edouard le

    Il ne faut pas juste raisonner en terme de consommation électrique. La Suisse à besoin d’un flot continu de 5 GW pour faire fonctionner son électricité sur le territoire. 2 GW sont assurés par notre force hydraulique et 3 par les centrales nucléaires. Si précipitamment on retire les 3 GW produits par les centrales nucléaires, il faudra la compenser par une autre source et nous n’avons actuellement pas la technologie pour la remplacer. Les nouvelles énergies renouvelables ne peuvent pas actuellement assurer ce flux continu en raison de leur caractère aléatoire et intermittent et du manque de connaissance actuel pour stocker l’électricité par ce biais. Il faudrait alors construire d’autres centrales thermiques à agents fossiles génératrices de gaz à effet de serre ou importer plus d’électricité en étant complètement dépendant de l’europe qui elle continuera d’utiliser des centrales nucléaires et des centrales thermiques, et les risques ne s’arrêteront pas à nos frontières en cas de problème avec une centrale nucléaire ni avec les gaz à effet de serre. Alors je le répète, sortir du nucléaire oui, mais pas n’importe comment et surtout pas avec des solutions encore pire que celle que nous avons.

  4. Posté par rikiki le

    Voulons-nous encore longtemps laisser ces petits magiciens jouer avec le feu ? Tchernobyl, Fukushima etc, Mais naturellement nos spécialistes sont meilleurs que les autres jusqu’au jour où cela nous pétera à la figure ! Alors non et tout de suite…

  5. Posté par Pierre-Alain Tissot le

    Ici, n’écoutons pas les mauvais conseils habituels de l’UDC sur l’écologie …
    Suivons plutôt les Jeunes UDC du canton de Neuchâtel qui disent OUI à l’initiative « pour la sortie programmée de l’énergie nucléaire ».
    Bravo les jeunes, et du courage pour les autres, que diable !

  6. Posté par sophie edouard le

    Je pense personnellement qu’il faut sortir des centrales nucléaires, mais pas n’importe comment. Il nous faut des solutions réalistes pour en sortir et là aucune ne nous est données qui soient financièrement supportables. Je ne veux absolument ne donner aucune carte en mains à l’Europe pour nous faire chanter sur notre démocratie en dépendant entièrement d’eux. De plus les besoins énergétiques vont augmenter qu’on le veuille ou non, avec plus de 100’000 nouveaux résidents en Suisse chaque année on ne peut pas faire autrement, sans compter que l’on est devenu le pays d’accueil de l’Erythrée grâce à nos politiciens ainsi qu’aux sois-disant mineurs. Alors sortir du nucléaire oui, mais par pitié de façon réfléchie. Moi j’ai voté non à cette initiative et mon fils de 21 ans aussi.

  7. Posté par Hub le

    @Nicolas
    Ahaha!!! Bien essayé, Mais la consommation finale d’électricité 2014 se répartissait comme suit: Statistiques de l’office fédéral de la statistiques.
    ménages : 31,8 % ;
    secteur primaire : 1,7 % (agriculture, horticulture, sylviculture, pêche) ;
    secteur secondaire : 31,4 % (industrie, artisanat) ;
    services : 27,0 % ;
    transports : 8,1 %, dont chemins de fer : 5,3 % (y compris téléski, trams, trolleys) ; éclairage public : 0,8 % ; autres transports : 2,0 % (tunnels, gares, postes).
    Bien sur, faut aussi avoir le niveau pour comprendre consommation d’électricité, et pas consommation d’énergie globale dans le raisonnement, mais à voir, avant de traiter les gens de cons faut se regarder dans le miroir. Bien à vous

  8. Posté par Nicolas le

    Hub l’utopiste, la consommation d’énergie des ménages est relativement stable depuis des lustres et tourne autour de 10% de l’énergie totale consommée. Le reste est consommé principalement par l’industrie et les transports. Alors on met des chevaux pour tirer les trains et on pédale sur des dynamos pour faire tourner les usines? Si on suit les rêveurs, ce qui n’arrivera pas parce que les Suisses ne sont pas aussi cons, le seul résultat sera la dépendance énergétique envers d’autres pays qui feront encore davantage tourner leurs centrales nucléaires, dont certaines sont par ailleurs bien proches de nos frontières. On pourrait soupçonner de la malice mais ce n’est rien d’autre qu’un auto-goal de plus, tellement typique de la gauche que ça en devient désespérant.

  9. Posté par Julian le

    Avec le nucléaire, La Suisse est indépendante ? Donc nous construisons nos centrales nous-mêmes ? Nous les entretenons nous-mêmes ? Nous exploitons et enrichissons nous-mêmes notre uranium ? On l’enterre nous-mêmes en Suisse ?

    Il y a 3 arguments dans cet article: l’indépendance (qui n’existe pas), Le coût (dont les 2/3 est payé avec nos impôts et non compris dans la facture d’électricité) et l’écologie (il vaut mieux irradier la terre pour des millions d’années que d’avoir un peu plus de CO2). Donc un article vide argument…

    Le nucléaire est une aberration nécessaire à l’aberrant capitalisme… Voulons-nous plonger dans le chaos tête baissée ou commencer à construire le futur ?

  10. Posté par RealrecognizeReal le

    Je voterai non car actuellement il n’y a aucune alternative capable de remplacer à 100% l’énergie nucléaire. Si c’est pour se faire approvisionner par nos voisins avec de l’énergie crée par des usines à charbon, je ne vois pas l’intérêt.
    De plus, si dans 30 ans il y aura plus de personnes issu du tier-monde que d’européens d’origine sur ce continent, et bien, j’espère que les centrales exploseront. Oeil pour oeil, dent pour dent, génocide pour génocide.

  11. Posté par aldo le

    C’est clair, si vous regardez les médias de la presse Tamedia Pravda, subventionnés par la annonces des SIG en faisant un battage de tout les instants, toujours pour l’abandon du nucléaire avec les chargeurs pour voitures électriques etc. etc., on est très mal parti. Or Brunier à la tête des SIG n’est autre qu’un bon Français anti-suisse qui s’est précipité avec son Ariane Blum pour saluer l’élection de Hollande http://files.newsnetz.ch/story/1/2/0/12082362/22/topelement.jpg Déjà aller chercher ce type pour le mettre à la tête des SIG c’est une pure trahison orchestrée par les bi et tri-nationaux majoritaires des élus de gauche. Une injure au Peuple suisse et ses hautes écoles. Mais en plus prendre congé pour aller féliciter Hollande, aujourd’hui à 4% d’intentions favorables, c’est d’une certaine manière étaler son incompétence quand s’aliène à ce point aux parti-pris idéologiques. Et en plus être découvert par Libération c’est bien le signe d’Accointances sans frontières, une Ong non déclarée, mais bien présente à Genève. Bientôt à cours de jus, on devra acheter du nucléaire à qui ? Aux Français pardis ! Gageons qu’en récompense un compte bien rempli à Monaco viendra couronner les turpitudes de ces pied-nickelés du pouvoir, prompts à vider les caisses dans notre dos, comme avec la Calmy et son versement à la fondation Clinton. Et Stauffer écarté après avoir mis les pied dans la fourmilière, que pense-t-il de cette catastrophe annoncée ?

  12. Posté par Hub le

    Je ne suis pas d’accord. Il faut lancer un programme d’économie d’énergie, comme pour la recyclage de l’ALU, le PET et le verre, même plus agressif, afin d’éduquer la société ces 15 prochaines années, pour moi c’est le premier objectif. Il y a 5 réacteurs en Suisse, 3 à 4 fonctionnent en permanence pour fournir ces 35 à 40% de l’électricité consommée en Suisse, donc au moins un fonctionne pour le gaspillage, est-ce bien raisonnable. Un gaspillage énorme, pas loin de 30% à économiser. Il reste 10 à 20% à fournir par le renouvelable. En deuxième, une auto suffisance des habitations en éclairage, donc une quantité suffisante de panneau solaire sur tous les toits avec charge batterie pour la lumière la nuit, et étudier si un appoint pour l’eau chaude est réaliste. Et en troisième objectif, l’efficience des appareils électriques, mais tout ce qui fonctionne à l’électricité, du ménagé à l’industriel. Et bien sur quelques centrales solaire ( des centaines de milliers d’hectare sur les toits des industries, il y a quelque chose à faire de ce coté là), éoliennes et un réseau digne des télécommunications actuels, qui a été principalement construit en un peu plus d’une quinzaine d’années. Le core du réseau est là, il faut le renforcer et pouvoir le manager aussi souplement que dans les télécoms. Il y aurait encore beaucoup à dire sur l’énergie électrique, invention magnifique du génie humain (même si elle était déjà là, mais fallait-il encore la dompter). Mais concernant le nucléaire, je dirait que c’est une erreur, comme une malformation congénital sur le parcours. Pour finir, je dirais sur le nucléaire, comment peut-on se lever le matin pour faire de la merde pareille.

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