Michel Garroté - La victoire de Donald Trump, ce n'est pas seulement la défaite de Hillary Clinton. La victoire de Donald Trump, c'est aussi la défaite, la déroute, le Trafalgar, la Bérézina des journalistes, cette "sale race" de coqs morveux. Entre hier mercredi et aujourd'hui jeudi, je suis pris d'un fou rire à chaque fois que je les vois nous annoncer, à la télévision, la fin du monde, ni plus, ni moins. Arrogants et mauvais perdants, les journaleux nous prédisent maintenant l'Apocalypse. Sur le petit écran, ils se livrent à des grimaces, des tics nerveux, des contorsions faciales, des crispations du front jusqu'au menton, bref, c'est le cirque, le zoo, le sketch. Cela dit, j'ai tout de même trouvé quelques journalistes - en marge de la caste médiatique - dont je publie ci-dessous les analyses.
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Ainsi, dans le 'Wall Street Journal', Gerald Seib écrit notamment : “Pitoyables”. C’est par ce terme méprisant qu’Hillary Clinton a un jour brocardé les partisans de Donald Trump (“en gros, vous pouvez placer la moitié des partisans de Trump dans ce que j’appelle le panier des pitoyables”, a-t-elle déclaré en septembre). Une insulte dont ils se sont emparés avec fierté pour en faire un véritable symbole. Le 8 novembre, se parant de ce dédain de la classe politique comme d’un titre de gloire, la horde de Trump a réalisé une formidable percée dans le système électoral américain et offert au candidat républicain une victoire stupéfiante (voir lien vers source en bas de page).
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Dans 'La Stampa', Marco Tosatti, de son côté, écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : La défaite la plus retentissante, ce n'est pas Hillary Clinton qui l'a subie. Ce qui l'a subie, c'est une façon de faire du journalisme qui ne pourrait pas être plus éloignée de ce que devraient être les règles du jeu. Aux États-Unis - et chez nous - les médias ont sans vergogne pris parti en faveur des lobbies de pouvoir et d'intérêts conduits par Clinton.
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Pas seulement dans les commentaires : en dissimulant des informations qui auraient pu faire du tort à la candidate démocrate, en exaltant au maximum de tous les aspects négatifs possibles et imaginables de son rival, en insultant - comme racistes, semi-analphabètes, bigots et ainsi de suite - tous ceux qui ne soutenaient pas la responsable du désastre libyen et syrien, grande alliée des Saoudiens et du Qatar, et financée par eux.
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Et pourtant, beaucoup d'informations qui jetaient une lumière inquiétante sur Hillary, ses relations, ses cadavres dans le placard, circulaient librement sur les réseaux sociaux et plus généralement sur Internet. Elles n'étaient pas reprises par les journaux liés à elle et aux gens qui dans l'ombre manœuvraient les financements, les sondages et l'opinion publique.
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Mais, évidemment, les électeurs, eux, ont vu, lu et entendu. Et le bon sens, la théologie du moindre mal, a prévalu. Il serait intéressant, d'un point de vue sociologique, de pouvoir éclaircir quel rôle les réseaux sociaux ont joué dans la formation de l'opinion des électeurs. En dépit de la grosse caisse que les médias, aux États-Unis ont battue sans relâche pour Hillary.
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Deux observations : tout d'abord, cette campagne a marqué - au cas où il en était besoin - la fin du mythe du journalisme anglo-saxon par rapport au reste du monde ; comme pour la couverture de la guerre en Syrie, les médias ont montré leur incapacité à mener à bien un travail impartial.
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Mais aussi l'incapacité à faire leur métier, c'est-à-dire à saisir des éléments de doute et d'incertitude. Quelle crédibilité aura perdu, aux États-Unis et chez nous, une information aussi clairement peu fiable ?, conclut Marco Tosatti (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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De son côté, dans 'Causeur', Elisabeth Lévy écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Voilà des années que les journalistes observent le plouc occidental avec mépris et suffisance, qu’ils dénoncent ses manières « déplorables », l’engueulent pour ses votes lamentables et lui prodiguent des leçons de maintien pour élargir son esprit étroit. Peut-être avez-vous raté cette breaking news : au lendemain de l’élection de Donald Trump, Marine Le Pen et l’éditorialiste du Monde ont eu exactement la même analyse. « Ce n’est pas la fin du monde, c’est la fin d’un monde », a déclaré la première (qui peut remercier sa plume pour cette belle formule). « L’élection de Donald Trump est un bouleversement majeur, une date pour les démocraties occidentales.
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"Comme la chute du Mur de Berlin, comme le 11-Septembre 2001, cet événement ouvre sur un nouveau monde", écrivait pour sa part Jérôme Fenoglio, le directeur du Monde qui, pour l’occasion, avait sorti les grands mots. Bien sûr, la convergence s’arrête là, car le rêve de la patronne du FN est le cauchemar du journaliste (et de 95% de ses confrères). Or, avec l’élection du « très controversé Donald Trump », comme on l’appelle désormais sur France Inter, ce rêve et ce cauchemar ont effectivement acquis une nouvelle consistance. Dans le nouveau monde dont on nous annonce l’avènement, Marine Le Pen aura probablement beaucoup plus de pouvoir que Jérôme Fenoglio.
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Et quoi qu’on pense de l’ascension annoncée de la première, on peut trouver quelques vertus à la déconfiture du second et de sa corporation. Voilà des années que Fenoglio et ses congénères observent le plouc occidental avec mépris et suffisance, qu’ils dénoncent ses manières « déplorables » comme dit Hillary Clinton, l’engueulent pour ses votes lamentables et lui prodiguent en toute occasion des leçons de maintien destinées à élargir son esprit étroit, à désodoriser ses idées nauséabondes et à aérer ses peurs rances. Et voilà des années que le populo affirme avec constance qu’il ne veut pas du monde mondialisé et ouvert à tous les vents qu’on lui présente comme son avenir inéluctable.
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Le plouc qu’on appelle également petit blanc bien qu’il ne le soit pas toujours, veut des frontières à l’intérieur desquelles il pourra faire peuple en conservant ses traditions et ses petites manies. Certes, comme on le répète sur France Inter, Trump n’a pas été élu par les seuls ouvriers de l’Amérique périphérique, mais aussi par une Amérique blanche, aisée et conservatrice, bref c’est un vote réactionnaire a conclu une journaliste soulagée. Il y a sans doute plus de gagnants de la mondialisation parmi les électeurs de Trump que parmi ceux de Marine Le Pen ou du Brexit, peut-être parce que la place dans le processus de production ne dit pas tout d’un homme. Et que, si la demande de réassurance nationale s’accroît à mesure que le revenu baisse, elle n’est pas réductible à un facteur économique.
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Le populo est populiste, se lamentent cependant les bonnes âmes qui ont renoncé à sauver le prolétariat ou plutôt en ont élu un nouveau. Alors, pour taper sur la tête des bonnes âmes ou au moins se la payer, le populo utilise, comme le disait Muray, le gourdin qu’il a sous la main, ici Trump, là Brexit et demain, peut-être Marine. Et tant qu’il ne trouvera pas de gourdins plus convenables, il se contentera de ceux-là qui ont au moins l’avantage de faire peur aux bien-pensants, qu’ils soient lecteurs du Monde ou du New York Times où une internaute confessait hier ne rien comprendre au pays où elle vit. Ça c’est sûr et c’est bien le problème. Quelqu’un qui a suivi la campagne à travers ces estimables journaux n’avait aucune chance de comprendre son issue.
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Je ne sais pas si on a raison d’avoir peur de Donald Trump dont certains de mes amis ne retiennent que le programme keynésien à la Roosevelt, comme si la colère anti-establishment dont il est le porte-parole devait nous faire oublier ses farces et attrapes en tout genre. En tout cas, à l’inverse de Barack Obama qui, accueilli tel le messie, ne pouvait que décevoir, Trump ne pourra nous décevoir qu’en bien. Je sais en revanche que, populiste, au-dessus de 50%, ça devient populaire. Ah oui, Hitler en 1933 aussi. Mais c’est un curieux syllogisme de déduire de la victoire relative du futur Führer dans une élection formellement démocratique que tout vainqueur qui nous déplairait est un héritier d’Hitler. Il y a quelques jours, Le Monde se désolait de ce qu’une partie des Français (suivez mon regard) n’adhérât plus au système démocratique et demandât de l’autorité, comme si les deux étaient antagonistes.
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Et les commentateurs qui, de Londres à New York, de Paris à Berlin, dénoncent avec constance les résultats des urnes, ne sont-ils pas en rupture de démocratie ? Est-il bien démocratique d’afficher son mépris pour le cochon de votant ? « Trump se vautre dans le triomphe », titre aujourd’hui le New York Times sans le moindre égard pour les millions d’Américains qui l’ont choisi. Des populistes vous dit-on. Seulement, dans cette démocratie que les journalistes chérissent tant, un mauvais électeur pèse autant qu’un bon (aux Etats-Unis, un petit correctif fait remonter les ploucs). On l’a répété en boucle, sans en tirer la moindre conséquence : médias, analystes, sondeurs, se sont plantés en beauté.
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Ils n’ont rien vu venir, parce qu’au lieu de chercher à comprendre, ils s’efforcent de nier ce qui leur déplaît et de rééduquer ceux qui leur désobéissent. Le vote Trump est un bras d’honneur à ceux qui prétendent savoir, à commencer par les journalistes. Ce qui signifie qu’eux et les autres prêchi-prêcheurs sont au moins en partie responsables du désastre qui les désole. Or, depuis hier, au lieu de se livrer à une salutaire autocritique et de se demander pourquoi ils ne comprennent rien aux sociétés dans lesquelles ils vivent, ils trépignent et redoublent de remontrances à l’égard des électeurs trumpistes. Désolée chers confrères et autres guides d’opinion, mais vous ne guidez plus grand-chose. Et le vent de panique qui souffle sur le quartier général est un spectacle plus réjouissant que celui de votre ancienne superbe, quand vous vous plaisiez à brûler quelques dissidents pour l’exemple.
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Aujourd’hui, vos bûchers ne brûlent plus et vos piloris n’intéressent plus personne, tant mieux. L’ennui, c’est que nous allons tous payer le prix de l’incroyable suffisance avec laquelle depuis des années, vous ignorez les aspirations de ceux qu’Orwell appelait les gens ordinaires, conclut Elisabeth Lévy (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.courrierinternational.com/article/etats-unis-les-pitoyables-se-sont-bien-venges
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http://benoit-et-moi.fr/2016/actualite/trump-les-medias-en-accusation.html
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http://www.causeur.fr/trump-lepen-populisme-medias-brexit-40999.html
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Magnifique article. Merci
LE FESTIVAL DES CLOPORTES A COMMENCE !
En masse, les voici qui sortent affolés, les jambes flageolantes mais le jabot gonflé de colère, de leur trous climatisés des beaux quartiers.
De leurs voix de pleureuses s’affligeant sur les malheurs devant tomber sur le bon peuple des sans dents ni dentier, ils nous prédisent mezzo voce, toute rage contenue, des pluies de crapauds sanguinolents, les mains tordues par la souffrance, la tripe liquéfiée et le portefeuille en vrille dans le caleçon …
“O tempores o mores ! ” clament-ils, en chemise sur le radeau de la méduse…
La culture apprise chez les bons pères leur remonte soudainement aux lèvres telle le vomi dans la bouche du noctambule dégrisé au petit matin blême.
Et voici que la meute des valets de plume est accourue, servile comme à l’accoutumé, afin de recueillir pieusement leurs oracles de Nostradamus expirants
La mine défaite, l’oeil chassieux, le lippe tombant sur le plastron souillé, ils nous offrent déjà le spectacle croquignolesque – que l’on espère applaudir, l’an prochain – d’une cohorte de DSK enchaînés, en caleçon, s’apprêtant à regagner leur cellule sur une île n’ayant qu’un très lointain rapport avec les Bahamas.
Puissent-ils, d’ici là, peaufiner à l’avance leurs déclarations à l’issue de la présidentielle !
Les meilleurs se verront offrir une croisière sur le Concordia de la république, à la table du capitaine ( les dames sélectionnées y seront également fort bien traitées…)
Michel Saffroy
Le 10 novembre 2016 à 09:48, michel SAFFROY a écrit :
La vraie minorité, ce sont les élites aveugles et méprisantes
Florilège entre déni de réalité et mépris :
Titre du Figaro économie
Victoire de Trump: «Le début du chaos commence peut-être aujourd’hui».
Dans le Financial Times :
« La démocratie américaine va être mise à l’épreuve comme elle ne l’a pas été depuis la guerre civile il y a 150 ans. »
Jean-François Robin, économiste chez Natixis
« S’il applique ne serait-ce que la moitié de ce qu’il a prévu, le monde va basculer. »
Anne Sinclair :
« Comme pour le monde entier, comme pour l’Europe », la victoire de Donald Trump est un cataclysme. Le résultat de ce scrutin, c’est « dix Brexit à la fois ». [Source]
Alain Juppé et François Hollande sont sur la même longueur d’onde et mettent en garde les Français :
“Je prends acte de la décision souveraine du peuple américain. Aux Français, je veux souligner tous les risques que la démagogie et l’extrémisme font courir à la démocratie et le caractère vital des choix qu’ils ont à faire”
“Je ne veux pas que l’avenir de la France ce soit le FN et tous ceux qui sont à la remorque de ses idées (…)” (Alain Juppé)
“Des leçons sont forcément tirées de tout scrutin. Nous devons prendre conscience des inquiétudes provoquées par les désordres du monde. Nous devons trouver les réponses, elles sont en nous et doivent être capables de dépasser les peurs tout en respectant nos principes. Ces principes sont notamment la démocratie et le modèle social. Plus que jamais, cette élection nous conduit à prendre nos responsabilités” (François Hollande)
Stéphane Le Foll se prépare à faire la guerre aux Etats-Unis :
“Il y avait déjà eu des conséquences de tirées après le Brexit et une démarche avait été engagée par la France avec l’Allemagne pour renforcer l’Europe de la Défense. Donc c’est un axe qui a été déjà décidé et qui, au vu de ce qui s’est passé, nécessite que l’Europe évidemment, effectivement, se renforce en particulier dans le domaine de sa sécurité et de sa défense”
Quant à Nicolas Sarkozy, c’est encore un numéro de girouette :
“Si j’étais citoyen américain, je voterais pour Hillary” (Le Point, 20 mai 2016)
“L’élection de Donald Trump exprime le refus d’une pensée unique(…) La démocratie, c’est l’écoute des peuples” (Nicolas Sarkozy, le 9 novembre 2016)
Philippe Carhon
Posté le 10 novembre 2016 à 08h39 | Lien permanent | Commentaires (2)
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Fillon, Sarkozy, Le Maire, Juppé, Copé à propos de Donald Trump : “ça fait frémir”, “ignorant”, “dangereux”…
Lors d’un meeting à Londres [en mars 2016], Nicolas Sarkozy a dit
« Ce monsieur ne mérite pas tant d’intérêt que cela. Ce qui est assez effrayant c’est l’impact qu’il a. Je trouve terrifiant qu’il y ait 30% d’Américains qui peuvent se reconnaître là-dedans ». « Ça fait frémir. Ça me fait frémir aussi sur l’état d’une partie de l’Amérique profonde ».
Le président du parti Les Républicains avait dénoncé le « populisme » et la « vulgarité » du candidat républicain.
En septembre, également à Londres, François Fillon déclarait :
« Un homme politique n’a pas à prendre parti, surtout quand il est candidat, mais je peux dire que le débat politique aux Etats-Unis m’inquiète. On voit les signes d’une forme de radicalisation à laquelle on assiste aussi dans d’autres pays et qui est préoccupante. Incontestablement, je me sens plus proche des positions d’Hillary Clinton »
Le 17 octobre, Alain Juppé déclarait :
“Quand j’entends Monsieur Trump, quand je vois son ignorance de l’état du monde, quand je vois le jugement qu’il porte sur l’Europe et la France, j’appelle mes amis américains à bien réfléchir à ce qu’ils vont faire”.
Pour Bruno Le Maire :
“Donald Trump est un homme dangereux, qui divise”. “Je préfère voir Hillary Clinton gagner”.
Pour Jean-François Copé, Donald Trump lui rappelle Le Pen.
De son côté, Jean-Frédéric Poisson avait fustigé la soumission présumée d’Hillary Clinton aux “superfinanciers de Wall Street” et “aux lobbies sionistes”. Ajoutant :
“Du point de vue français et européen, ma préférence irait vers M. Trump qui n’entend pas s’occuper des affaires du monde entier mais s’occuper d’abord des Américains et moi, comme Français, ça me va très bien”.
Michel Janva
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LE FESTIVAL DES CLOPORTES A COMMENCE !
En masse, les voici qui sortent affolés, les jambes flageolantes mais le jabot gonflé de colère, de leur trous climatisés des beaux quartiers.
De leurs voix de pleureuses s’affligeant sur les malheurs devant tomber sur le bon peuple des sans dents ni dentier, ils nous prédisent mezzo voce, toute rage contenue, des pluies de crapauds sanguinolents, les mains tordues par la souffrance, la tripe liquéfiée et le portefeuille en vrille dans le caleçon …
“O tempores o mores ! ” clament-ils, en chemise sur le radeau de la méduse…
La culture apprise chez les bons pères leur remonte soudainement aux lèvres telle le vomi dans la bouche du noctambule dégrisé au petit matin blême.
Et voici que la meute des valets de plume est accourue, servile comme à l’accoutumé, afin de recueillir pieusement leurs oracles de Nostradamus expirants
La mine défaite, l’oeil chassieux, le lippe tombant sur le plastron souillé, ils nous offrent déjà le spectacle croquignolesque – que l’on espère applaudir, l’an prochain – d’une cohorte de DSK enchaînés, en caleçon, s’apprêtant à regagner leur cellule sur une île n’ayant qu’un très lointain rapport avec les Bahamas.
Puissent-ils, d’ici là, peaufiner à l’avance leurs déclarations à l’issue de la présidentielle !
Les meilleurs se verront offrir une croisière sur le Concordia de la république, à la table du capitaine ( les dames sélectionnées y seront également fort bien traitées…)
Michel Saffroy
Le 10 novembre 2016 à 09:48, michel SAFFROY a écrit :
La vraie minorité, ce sont les élites aveugles et méprisantes
Florilège entre déni de réalité et mépris :
Titre du Figaro économie
Victoire de Trump: «Le début du chaos commence peut-être aujourd’hui».
Dans le Financial Times :
« La démocratie américaine va être mise à l’épreuve comme elle ne l’a pas été depuis la guerre civile il y a 150 ans. »
Jean-François Robin, économiste chez Natixis
« S’il applique ne serait-ce que la moitié de ce qu’il a prévu, le monde va basculer. »
Anne Sinclair :
« Comme pour le monde entier, comme pour l’Europe », la victoire de Donald Trump est un cataclysme. Le résultat de ce scrutin, c’est « dix Brexit à la fois ». [Source]
Alain Juppé et François Hollande sont sur la même longueur d’onde et mettent en garde les Français :
“Je prends acte de la décision souveraine du peuple américain. Aux Français, je veux souligner tous les risques que la démagogie et l’extrémisme font courir à la démocratie et le caractère vital des choix qu’ils ont à faire”
“Je ne veux pas que l’avenir de la France ce soit le FN et tous ceux qui sont à la remorque de ses idées (…)” (Alain Juppé)
“Des leçons sont forcément tirées de tout scrutin. Nous devons prendre conscience des inquiétudes provoquées par les désordres du monde. Nous devons trouver les réponses, elles sont en nous et doivent être capables de dépasser les peurs tout en respectant nos principes. Ces principes sont notamment la démocratie et le modèle social. Plus que jamais, cette élection nous conduit à prendre nos responsabilités” (François Hollande)
Stéphane Le Foll se prépare à faire la guerre aux Etats-Unis :
“Il y avait déjà eu des conséquences de tirées après le Brexit et une démarche avait été engagée par la France avec l’Allemagne pour renforcer l’Europe de la Défense. Donc c’est un axe qui a été déjà décidé et qui, au vu de ce qui s’est passé, nécessite que l’Europe évidemment, effectivement, se renforce en particulier dans le domaine de sa sécurité et de sa défense”
Quant à Nicolas Sarkozy, c’est encore un numéro de girouette :
“Si j’étais citoyen américain, je voterais pour Hillary” (Le Point, 20 mai 2016)
“L’élection de Donald Trump exprime le refus d’une pensée unique(…) La démocratie, c’est l’écoute des peuples” (Nicolas Sarkozy, le 9 novembre 2016)
Philippe Carhon
Posté le 10 novembre 2016 à 08h39 | Lien permanent | Commentaires (2)
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Fillon, Sarkozy, Le Maire, Juppé, Copé à propos de Donald Trump : “ça fait frémir”, “ignorant”, “dangereux”…
Lors d’un meeting à Londres [en mars 2016], Nicolas Sarkozy a dit
« Ce monsieur ne mérite pas tant d’intérêt que cela. Ce qui est assez effrayant c’est l’impact qu’il a. Je trouve terrifiant qu’il y ait 30% d’Américains qui peuvent se reconnaître là-dedans ». « Ça fait frémir. Ça me fait frémir aussi sur l’état d’une partie de l’Amérique profonde ».
Le président du parti Les Républicains avait dénoncé le « populisme » et la « vulgarité » du candidat républicain.
En septembre, également à Londres, François Fillon déclarait :
« Un homme politique n’a pas à prendre parti, surtout quand il est candidat, mais je peux dire que le débat politique aux Etats-Unis m’inquiète. On voit les signes d’une forme de radicalisation à laquelle on assiste aussi dans d’autres pays et qui est préoccupante. Incontestablement, je me sens plus proche des positions d’Hillary Clinton »
Le 17 octobre, Alain Juppé déclarait :
“Quand j’entends Monsieur Trump, quand je vois son ignorance de l’état du monde, quand je vois le jugement qu’il porte sur l’Europe et la France, j’appelle mes amis américains à bien réfléchir à ce qu’ils vont faire”.
Pour Bruno Le Maire :
“Donald Trump est un homme dangereux, qui divise”. “Je préfère voir Hillary Clinton gagner”.
Pour Jean-François Copé, Donald Trump lui rappelle Le Pen.
De son côté, Jean-Frédéric Poisson avait fustigé la soumission présumée d’Hillary Clinton aux “superfinanciers de Wall Street” et “aux lobbies sionistes”. Ajoutant :
“Du point de vue français et européen, ma préférence irait vers M. Trump qui n’entend pas s’occuper des affaires du monde entier mais s’occuper d’abord des Américains et moi, comme Français, ça me va très bien”.
Michel Janva
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Ouf, le moins mauvais ( en tous cas pour nous Européens et Français) a passé la plafond de verre qu’une majorité pensait intraversable. On peut gloser sur la forme mais voyons plutôt le fond: sauf traîtrise, significativement moins d’interventionnisme dans le monde:
en Europe sur les plans économique, culturel
aux Proche et Moyen Orient sur les plans militaire, énergétique et islamique
dans le Monde sur les plans macroéconomique, militaire et géopolitique.
Et, très important, regarder les deux autres hyper puissances objectivement: oui à la Russie et réserve vis à vis de la Chine.
Après, ce qu’il fera en interne, cela finalement nous importe peu.
Excellente analyse ! En ce qui concerne Trump, qui vivra verra. L’essentiel était de mettre Hillary Clinton hors d’état de nuire. Elle risquait de déclencher une troisième guerre mondiale. J’aurais voté pour Satan pour barrer la route à cette bonne femme, parce que lui, il est moins puissant que Dieu. Mais je frissonnne en calculant qu’en Folride, si 60’000 électeurs avaient voté pour elle plutôt que pour Trump, l’issue aurait été différente et catastrophique. Trump soit loué !
Les journaleux n’ont pas l’air de jouer profil bas. De la responsabilité des “élites” ( on ne sait pas trop ce que c’est, et puis c’est large ), de celle des sondeurs à la rigueur, ils veulent bien parler mais de leur malhonnêteté, du tout. Des semaines et des mois de propagande anti- Trump sur France-Inter et au bout de la route, la claque ! Mais ils font comme avant, toujours plein de morgue et de condescendance …
Hier le plus désagréable des journaliste Simon Matthew doret demandais à ses invités tous de gauche comme d habitude.
Qu avons nous raté ?
Ils se posent la question ces demeurés.
https://archive.org/details/JournalisteQuiTaFaitRoi Rien que dans le titre on a la réponse! La première fonction du journaliste c’est d’être à l’écoute. Les premiers journalistes étaient des piliers de bistrots qui ne tardaient pas à virer alcoolique. Donc forcément il y a eu des alcooliques qui devenaient journalistes, ce qui caractérisait la presse de caniveau, toute celle d’aujourd’hui. Et on peut compléter le tableau par le journaliste drogué, à voir la propagande pour les drogues dites douces qui revient périodiquement et l’attention toute paternelle pour minimiser ou escamoter es effets des drogues dans les crimes et les accidents.
Sombre tableau, encore plus sombre lorsqu’on songe que le journaliste était avant tout un agent de renseignement du pouvoir, politique, policier etc. Son oreille traînait un peu partout pour aviser l’existence de fortes têtes qui voulaient renverser le pouvoir en place. Comme le tableau était si sombre, le pouvoir s’est vite mis à glorifier la liberté de presse pour redresser l’image d’un indicateur jouissant de toutes les libertés propres aux compromissions. Et puis grâce à la liberté de presse, c’est devenu un héros “populiste” doublé d’un agent de renseignement et d’espionnage idéal pour mettre son nez dans les affaires d’autres pays.
Aujourd’hui le journaliste patenté et encarté joue sur tous les tableaux. Il ne se contente plus de virer avec le vent du moment, il fabrique le vent et donc le pouvoir en place comme avec le soutien à la Clinton et avec le succès que l’on connaît. C’est la place forte à investir pour tout pays étranger qui rêve de conquêtes sans armées, ni bain de sang. Mais ce petit malin, joue de plus en plus perso, et finit par se présenter dans les élections. On est placé face à un arriviste qui compte sur ses pairs pour étendre son pouvoir infini. Il n’est plus Roi, il est déjà Empereur. Le vrai problème est là: politicien, journaliste, lobbyiste, toutes ces rivières de fric qui alimentent un seul tiroir-caisse, c’est la porte ouverte à toutes les inventions et tous les bobards à tous les faux sondages. Le discrédit généralisé en est la conséquence des mensonges réitérés.
Renversons la vapeur et contraignons cette corporation à être soumise à l’élection pour pouvoir exister. Que la presse soit déclarée obligatoirement politique, qu’elle ne soit plus un pouvoir clandestin avec quelques guignols pour la façade publique. Qu’elle publie uniquement des journaux de partis, gratuits, puisque puisant allégrement dans nos poches à travers la publicité et la consommation et l’impôt. Actuellement c’est les journaux, la radios, la tv, et les bobards obligatoires avec taxes obligatoires. C’est indécent et révoltant. Ils sont où les journalistes “modérés” (pour singer leurs méthodes) qui vont proposer cette réforme. Pas un seul à l’appel, évidemment le pactole est trop attrayant ! Alors on fait comment face à un pouvoir aussi odieux et antidémocratique au possible, prompt à censurer ces lignes ? On réintroduit la guillotine ? On place des bombes dans les rédactions ?
Malgré que 194 médias ont appelé à votre contre Trump, il est passé. Toute la classe politique, les comédiens et artistes célèbres, les biens pensents, les journalistes Suisses , Allemands, Français ont soutenu Trump …sans oublier les médias de gauche Suisse qui aveuglent et manipulent les citoyens Suisses ,
Trump, comme le Brexit, c’est le début de la reprise en main du destin des peuples que leurs élites abattent en leur imposant la mondialisation, l’immigration massive, le métissage forcé, les travailleurs pauvres, et une invasion/colonisation/islamisation par des populations Arabo-Africano-musulmanes afin qu’on deviennent minoritaires chez soi.
Il suffit d’aller dans les écoles, dans les hopitaux , les maternités et dans nos centres villes pour constater le changement incroyable de population (extra-Européenne) .
C’est bien une course contre la montre et seul un politique providentiel pourra sauver ce qui reste de notre cohésion sociale, identité, valeurs, mode de vie, sécurité etc…
Et oui, parmi les ploucs il y a des gens de toutes catégories, ayant en commun la tête sur les épaules, beaucoup de bon sens, le désire de bien faire et bien vivre, ouverts aux autres quoi qu’on en dise, de toutes origines, et ayant le courage de s’opposer à cette bien-pensance matraquée non-stop par les journalistes, politiciens et autres élites.
Les journalistes ont-ils le choix ? Peut-être pas, comme les autres, ils doivent gagner leur vie et donc se plient aux ordres de leur patrons, eux-mêmes se pliant aux ordres de ceux qui paient ou menacent…
Les ploucs des conservateurs ? Oui, en ce sens qu’ils ne veulent pas qu’on leur impose une régression de plusieurs centaines d’années véhiculée par une secte qui s’implante par la volonté des élites….. et on a ce paradoxe que les ploucs sont ceux qui refusent de régresser alors que les esprits soi-disant éclairés, dont font partie les journalistes, essaient de vendre et d’imposer par tous les moyens une régression au moyen-âge !
Car le problème de fonds, celui qui fait que les ploucs sont en train de se réveiller et monter en première ligne n’est jamais ou très rarement évoqué, la gestapo du politiquement correct veillant…..
Peut-être que demain, à la “une” de ces journaux:
“Pardon, Monsieur le Président”
On peut toujours rêver et l’espoir fait vivre!!
“journalistes, cette “sale race” de coqs morveux” Bravo, j’applaudis, le trait est superbe !
“Voilà des années que Fenoglio et ses congénères observent le plouc occidental avec mépris et suffisance, qu’ils dénoncent ses manières « déplorables » comme dit Hillary Clinton, l’engueulent pour ses votes lamentables et lui prodiguent en toute occasion des leçons de maintien destinées à élargir son esprit étroit, à désodoriser ses idées nauséabondes et à aérer ses peurs rances. ” Oui, c’est le mépris général de cette caste de dégénérés pour le Peuple.
Bravo, je suis 100% d’accord avec cet article !