Scandale musical en Suisse

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En France, Manuel Valls a interdit le spectacle du saltimbanque Dieudonné pour propos scandaleux… avant même que ceux-ci ne soient (éventuellement) prononcés ! Par principe de précaution de moralité citoyenne, en quelque sorte…

En Suisse, c’est un concert, donné à Wildhaus-Alt Sankt Johann, au nord-est du pays, qui en déclenche désormais un autre, et bien plus bruyant : celui des autoproclamées autorités morales, choquées qu’un tel événement ait pu avoir lieu… dans la plus stricte légalité !

Non seulement, une demande avait bien été déposée pour la tenue de cet « événement privé », mais aucune infraction n’a été commise et à deux heures du matin, tout était terminé.

Alors, où peut donc bien se nicher le scandale ? Mais, c’est bien sûr !… Parce que c’est un concert « organisé par la mouvance skinhead » qui n’a pas rassemblé 3 tondus et 2 rasés, 4 boutonneux et 6 alcoolisés, mais… 5 000 participants !

« C’est l’un des plus gros rassemblements qui ait jamais eu lieu depuis l’apparition de cette mouvance à la fin des années 1970 », estime Stéphane François, maître de conférences à l’Université de Valenciennes, qui s’en est ému dans les colonnes du Figaro.

Du coup, cet « événement privé », s’il n’a aucunement troublé l’ordre public, mais fortement les sévères gardes-chiourmes de la bien-pensance, est automatiquement estampillé « néonazi » : « Paradis pour concert néonazis », écrit ainsi Le Figaro qui s’indigne par ailleurs qu’un « t-shirt (a) même été fabriqué pour garder un souvenir de l’événement… »

Ce scandale musical ayant par ailleurs dérangé Monsieur le Maire en plein match de football, ce dernier envisage désormais de décortiquer les paroles des chansons du concert pour y dénicher matière à déposer plainte…

Décidément, Ubu règne plus que jamais en maître en ce XXIe siècle !

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Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.

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2 commentaires

  1. Posté par Luc le

    @blanche
    C’est tout à fait ça, c’est plus que pathétique, et devient du n’importe quoi.

  2. Posté par blanche le

    on interdit Dieudonné, mais on tolère des rapeurs qui insultent la France, les forces de l’ordre et ont même des paroles plus subversives incitant à la haine voire au meurtre… deux poids deux mesures. C’est ce manque de cohérence qui est choquant.

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