Après Ikéa et les travailleurs forcés du paradis socialiste d’Allemagne de l’est, l’on apprend que Sandoz et Novartis ont fait appel aux services de cobayes humains fournis par la république démocratique d’Allemagne.
Plus de 50.000 personnes de l'ex-Allemagne de l'Est communiste ont servi de cobayes pour les groupes pharmaceutiques occidentaux, souvent à leur insu et certains y laissant la vie, selon un article de l'hebdomadaire allemand Der Spiegel paru dimanche.
Au total ce sont plus de 600 études dans 50 cliniques, qui ont été menées jusqu'à la chute du Mur de Berlin en 1989, détaille Der Spiegel, qui se base sur des documents inédits du ministère est-allemand de la Santé, ainsi que de l'Institut allemand des médicaments.
Sandoz, racheté depuis par Novartis, comptabiliserait au moins deux morts reconnus, près de Magdebourg, lors d'essais d'un médicament contre la tension.
Les laboratoires offraient jusqu'à 800.000 Marks ouest-allemands (environ 400.000 euros) par étude, poursuit Der Spiegel.
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