Alors que s'ouvre aujourd'hui la session d'automne des chambres fédérales, le président du groupe socialiste Roger Nordmann s'épanche longuement dans les colonnes du quotidien Le Temps. Sans s'en rendre compte, l'homme a rendu une magnifique oraison funèbre à son parti. Morceaux choisis :
"Dans un monde interconnecté, ce repli reste forcément symbolique : promotion des chemises à Edelweiss, interdiction de la burqa, retrait de la demande d’adhésion à l’UE, mouvements de menton nationalistes".
"Pour relever les défis à venir, le développement d’organisations internationales fortes est incontournable".
"Dans cette optique, l’affaiblissement des médias de qualité et l’explosion de l’immédiateté populiste sur les réseaux sociaux ne facilitent guère la compréhension et le traitement des questions politiques".
Réponses aux idéologues socialistes allumés :
Oui, le peuple suisse se sent suisse et en est fier,
Oui, la burqa n'aura plus droit de cité dans nos rues,
Oui, nous n'adhérerons pas à l'UE, censée relever les défis à l'heure où les partis europhobes ont le vent en poupe en Europe,
Oui, les médias de qualité, comprendre relayant la doctrine socialiste, s'affaiblissent,
Oui, la population ne veut plus entendre que Donald Trump dit des bêtises en boucle à Forum,
Oui, la Suisse tourne enfin le dos à cette gauche qui aura fait tant de dégâts,
Oui, Monsieur Nordmann, vous venez de signer votre chant du cygne. Merci !
La Côte-aux-Fées, le 12.09.2016 Yvan Perrin, président UDC-NE
La citation de Churchill est parfaite, elle pourrait même venir de Pierre Dac. Excellent Monsieur Perrin, excellent!
Oui, l’insignifiance au pouvoir. Pauvre gars ! Tu devrais bosser dans le privé.
http://www.tdg.ch/suisse/tour-vis-naturalisation-facilitee/story/21524544
Oui, GEORGE, comme le 06 décembre 1992, le fameux dimanche noir.
oui la suisse va s’en prendre plein la gueule dans pas longtemps .
C’est une bonne chose d’apprendre que les merdias ne permettent plus aux élites d’enseigner la science politique dont Nordmann est dépositaire.
Les plus petits budgets de la presse internet semblent faire trébucher les mastodontes de la presse bien-pensante.
Le pot de fer contre le pot de terre, finalement semble défier les lois de la physique n’en déplaise au paon Nordmann.
Nordmann… A chaque fois que je l’entends parler celui-là, j’ai en tête une scène d’un gamin en pleine boutade, pleurnichant parce qu’on lui dit qu’il n’a pas raison. Si c’est ce que le PS a trouvé de mieux pour chef de groupe, ça en dit long sur le reste de leurs parlementaires.
Il n’y a aucune raison de penser que la carrière de Roger Nordmann soit terminée, ni même qu’elle ait atteint son chant du cygne. En revanche le parti socialiste a atteint son chant du cygne en tant que parti défendant les petites gens. Il ne les défend plus, il défend le big business mondialiste, c’est à dire l’Europe de Bruxelles, contre les employés et les travailleurs. Roger Nordmann, lui, a toujours été un représentant des propriétaires de grands magasins (et c’est tout à fait respectable car chacun a le droit de s’engager pour les siens), qui ont besoin de l’ouverture des frontières pour que les salaires des vendeuses restent le plus bas possible. Il continuera donc de défendre ces intérêts particuliers, sous l’étiquette socialiste ou une autre étiquette.
Ca a toujours été inexplicable qu’un électorat ouvrier puisse voter pour Roger Nordmann. Mais peut-être que suffisamment de gens mettent simplement dans l’urne une liste PS compacte, sans réfléchir, ce qui suffit pour assurer l’élection de Roger Nordmann. Et peut-être (qui sait?) que l’entreprise Manor contribue à la caisse du PS, puisque cela sert la cause de la libre circulation, qui permet de maintenir la pression sur les salaires.
Peut-être pas, d’ailleurs, ce n’est là qu’une simple hypothèse, mais ce genre de choses seraient tout à fait légitimes et font partie de la liberté d’une grande entreprise, dans notre système de démocratie libérale où le financement des partis est libre.
Aux électeurs de réfléchir, comme des grands, et de se demander si ça sert à quelque chose d’élire Roger Nordmann pour les représenter. Tout comme les entreprises sont libres de financer tel ou tel parti qui défend leurs intérêts, les citoyens sont libre de voter, ou pas, pour tel ou tel candidat qui défend, ou pas, leurs intérêts.
Un petit bonhomme insignifiant avec une grande gueule, qui brasse de l’air chaud.
Merci Monsieur Perrin pour votre réaction comme d’habitude très appréciée.
Tout les jours, il disait: “la reprise, c’est dans 6 mois”.
Depuis 1991…
Cherche plombier pouvant installer un large tout-à-l’égout quelque part en ville de Berne.
Roger Nordmann, ou l’insignifiance caractérisée.
Le début d’une longue descente vers l’anonymat.
Une carrière politique aussi pathétique que dévastatrice pour notre démocratie.
Vivement que l’on puisse dire : Roger Nordmann … c’est qui ?