Drogue, bagarres et violence. On ne peut que plaindre les habitants de la ville haute, qui assistent au pire, impuissants, depuis leurs fenêtres, nuit après nuit. On plaint les policiers aussi pour ces interventions difficiles et ces enquêtes compliquées. Ashraf, père de deux enfants, a été victime d'une de ces bagarres le 26 mars 2016. Aujourd'hui, il est sorti du coma mais a l'esprit d'un enfant de 5 ans, sans espoir d'amélioration.
C'était le 26 mars dernier : 6 heures du mat', l'heure des fins de sortie et de tous les dangers. Ashraf s'était disputé avec sa femme et avait décidé d'aller boire un verre pour se calmer. Il en avait bu plusieurs et avait l'alcool particulièrement "casse-pieds" (sic!), c'était de notoriété publique à la ville haute.
sa tête cogne le sol...
Mohamed, lui, sortait de boîte et rentrait chez lui, boulevard Joseph II: « J'ai vu qu'il y avait une bagarre à la rue Chavannes -des Marocains contre des Algériens-, je ne voulais pas m'en mêler mais je me suis approché pour regarder. Il y avait Ashraf, que je connais de vue: il m'a dévisagé. Quand il a bu, il est insupportable. Il m'a mis deux claques sur les oreilles. Pour me défendre, je lui ai collé un crochet du gauche qui l'a déséquilibré et il est tombé au sol, sa tête a cogné par terre, il n'a plus bougé. J'ai mis ma veste sur lui et j'ai attendu la police. »
C’est bien la même chose en France. Rien à envier aux Belges. Bagarre, trafic de drogues, de voitures. Nous sommes piégés. Tous ces musulmans ont besoin d’une dictature comme chez eux pour comprendre qu’ils n’ont pas à faire la loi eux-mêmes et j’en passe.