Depuis deux mois, le gouvernement français refuse de donner les renseignement demandés par le canton de Genève sur des résidents français engagés par l’aéroport de Cointrin et qui doivent occuper des postes sensibles. Cela concerne environ 200 personnes.
Ces personnes, recrutées récemment, n’ont donc pas encore reçu leur autorisation de travail et restent en stand-by.
Que se passe-t-il entre la France et la Suisse ? Comment en est-on arrivé là ? Les origines du problème ne sont pas claires.
Il semblerait que tout a commencé quand le préfet de l’Ain, Laurent Touvet, a déclaré le 22 avril dernier, que « les données personnelles d’individus contenues dans le fichier Traitement d’antécédents judiciaires (TAJ) ne doivent plus être transmises aux autorités genevoises. »
Ce n’est pas tout : « le 10 juin, lors d’une réunion ordinaire du comité du Centre de coopération policière et douanière, le chef de cabinet du préfet annonce carrément stopper la transmission d’informations, évoquant des raisons juridiques. Saisie, la Direction des libertés publiques et des affaires juridiques, rattachée au Ministère de l’intérieur, est chargée d’analyser la légalité du partage du contenu du TAJ, sous l’angle de l’accord de Paris signé entre la France et la Suisse en 2007. En attendant sa réponse, tout est suspendu. » (citation Tribune de Genève)
Le conseiller d’État genevois Pierre Maudet en charge du dossier a déclaré : « La polémique sur l’échange de données sur les antécédents judiciaires d’employés de l’aéroport de Cointrin est un non-sens dans un contexte de menace terroriste avérée. Vous imaginez le scandale en cas d’attentat à l’aéroport de Genève ? »
Interview complète de Pierre Maudet ci-dessous
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Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.Cet article Le gouvernement français refuse de collaborer avec Genève est apparu en premier sur Eurolibertés.
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Marie Maurisse va sûrement intervenir et nous aider, car elle le dit, elle aime la Suisse, ses montagnes, son argent, par contre les gens pas trop, ils sont raciste, anti Français. Trouver 200 personnes dans les chômeurs genevois pour travailler à Cointrin devrait être possible. Un peu d’imagination messieurs les politiques, moins de feux d’artifice
”Une solution pragmatique doit être trouvée” C’est simple, pas d’infos, pas de boulot! Au vu du nombre de chômeurs à Genève, n’y a-t-il pas 200 personnes capables de faire ce job? 200 chômeurs de moins à GE, 200 de plus en France. Ca n’est pas pragmatique?
Je suis de ceux qui pensent que le gouvernement français ne s’intéresse qu’à l’argent de la Suisse, entre autre à travers le travail de ses ressortissants; et qu’ils sont même capables de se réjouir si un attentat touchait la Suisse.
Car il ne supporte pas le succès économique de son petit voisin, et sa semi-démocratie est un pied-de-nez continuel à son échec de gouvernance et à son esclavage euro-atlantique.
Une majorité de la population française voit la différence de résultats entre ces deux systèmes politiques et demande de plus en plus d’avoir plus de droits. Cela fait désordre.
C’est pourquoi à leurs yeux la Suisse doit disparaître pour n’être qu’une région européenne de plus, comme l’avait souhaité en son temps Kadhafi. Le gouvernement de l’époque en rigolait sournoisement… Cela n’a pas changé!