NDLR. Le site Eurolibertes demande à ses contributeurs de différents sites de la Réinformation de réagir sur le vif au résultat du Référendum sur le Brexit. Sa demande : “Fidèle à notre vocation de ré-information – et comme nous l’avons fait lors de la récente élection présidentielle en Autriche – EuroLibertés aimerait publier aussi vite que possible votre réaction aux résultats du référendum britannique, à ses conséquences directes, mais aussi connaître vos perspectives d’avenir pour l’Union européenne, ou pour la refondation d’une autre Europe APRÈS ce référendum…”
La réponse express de Uli Windisch
Cher Philippe Randa,
Voici quelques remarques rapides :
Tout le monde a parlé de surprise totale, de sidération, parce qu'on ne veut pas croire au Réel, parce que toutes les "zélites " et les médias sont hors sol (sauf en Angleterre où les deux options étaient assez bien représentées, ce qui est exceptionnel ramené à la bien-pensance médiatique généralisée dans nombre de pays européens au point où l 'on pourrait parler de pavlovisme médiatique et où les journalistes pourront bientôt être remplacés par des perroquests, tant ils sont répétitifs).
Jamais il n'y a eu un tel matraquage politico-médiatique fait de menaces, de pressions, de catastrophisme. Il faudra illustrer et exemplifier ce phénomène connu mais poussé ici à un paroxysme non encore atteint sur d'autres enjeux. Et le point le plus remarquable réside dans le fait que malgré ce rouleau compresseur politico-médiatique une majorité d'électeurs anglais ont résisté et ne se sont pas laissé impressionner. Cet aspect est tellement important que je pense que même en Suisse, habituée pourtant à une démocratie directe participative au quotidien, la résistance n'aurait pas été aussi forte. On a, en effet, vu récemment les électeurs se laisser influencer par une campagne massive et même parfois mensongère de la par des autorités et des médias, cela à propos de votations populaires sur les migrants et les criminels étrangers, par exemple.
Cela montre que le sentiment patriotique et l'attachement à la souveraineté nationale sont plus forts en Grande Bretagne que dans bien d'autres pays. Sentiment encore renforcé par le fait que le Brexit pourrait avoir certaines conséquences économiques négatives, du moins dans un premier temps. Les principes politique et citoyens passent avant le confort matériel. Une vraie leçon à l'heure de l'économisme et du mondialisme des dirigeants européens non élus et de plus en plus autoritaires.
Soulignons l'attitude tranchée et non ambiguë de la Réinformation, également de notre site LesObervateurs.ch en particulier: nous avons souhaité depuis des années non seulement des référendums dans les pays européens mais clairement l'effondrement de cette UE qui n'a rien à voir avec une Europe qui existe depuis longtemps et qu'il faut renforcer dans tous les domaines mais de manière démocratique, avec l'accord des peuples et en respectant les souverainetés nationales. A cette condition seulement,l'Europe peut devenir une grande puissance modèle et original et non détestée par de plus en plus de pays.
Toutefois, à ce propos, le plus difficile sera d'entreprendre cette Reconstruction, après la Destruction et le dévoiement actuel, avec des personnalités nouvelles, susceptibles d'enthousiasmer les peuples, car les autorités et la bureaucratie actuelles feront tout pour rester en place et garder un pouvoir illégitime, quitte à faire semblant de s'adapter aux nouvelles exigences. Là il y a un vrai danger. Récupérer ce rejet pour garder le pouvoir et des privilèges scandaleux.
Certains osent : il faut plus d'Europe et pas moins pour résoudre les problèmes! Autre chant du cygne.
Passons sur les arguments débiles répétés en boucle par de prétendus spécialistes : les gens ont voté avec les tripes, populisme , xénophobie, racisme, égoïsmes, souverainisme europhobe, réactions émotionnelles, etc. Et la liste des dénigrements du peuple va s'étendre ces prochains jours, à l'infini. Or les traîtres envers les identités et les intérêts nationaux et les éléments historiques fondateurs des nations ne sont pas à chercher du côté des couches populaires patriotes, qui elles sont tout à fait prêtes à conjuguer l'attachement au national avec une ouverture au supra-national, mais autre qu'un mondialisme débridé, un supra-national que personne ne conteste dans la mesure où il ne fait pas fi des bases nationales dont elle doit partir et respecter au plus profond d'elles-mêmes.
En bref, les peuples d'Europe, avec les particularités de chacun, doivent passer avant des élites autoproclamées, non élues, trop souvent incompétentes, qui prétendent faire le bonheur des peuples contre eux-mêmes.
Populisme que tout cela diront ces zélites, une nouvelles fois. Sauf que plus personne n'y croit et qu'on attend maintenant des discours de nouvelles personnalités et de nouveaux responsables politiques capables de comprendre les peuples et leurs singularités pour leur montrer la force, la puissance, l'originalité et la beauté d'un projet européen qui part de ces peuples pour les amener plus loin, vers un ensemble qu'ils peuvent comprendre, accepter et même soutenir avec enthousiasme.
Tel est bien sûr le souci de la Réinformation et elle se propose déjà depuis longtemps d'y contribuer avec des milliers de contributeurs, de personnalités nouvelles, originales, inventives et qui interviennent sur ses multiples médias. Si la Réinformation est certes très critique elle regorge de propositions qui vont dans le sens souhaité par les peuples d'Europe qui veulent une autre Europe tout en gardant leurs singularités.
Les peuples sont plus intelligents qu'on ne le pense. Il n'y a que des zélites hors sol pour les mépriser. Les Anglais nous ont montré le chemin. Il ne reste plus qu'à les suivre...
Uli Windisch, rédacteur en chef du site LesObservateurs.ch 24 juin 2016
Le 23.06.2016 à 11:16, contact Eurolibertés a écrit :
Chers amis,
Aujourd’hui, le Royaume-uni décide de son maintien ou non dans l’Union européenne… L’événement est d’importance, tout le monde en a parfaitement conscience, mais surtout, quel que soit le résultat, le faible écart annoncé entre le « oui » et le « non » ne mettra pas un terme à ce débat – maintien ou non dans l’actuelle structure européenne – qui progresse désormais à l’intérieur de chaque pays de l’UE.
Fidèle à notre vocation de ré-information – et comme nous l’avons fait lors de la récente élection présidentielle en Autriche – EuroLibertés aimerait publier aussi vite que possible votre réaction aux résultats du référendum britannique, à ses conséquences directes, mais aussi connaître vos perspectives d’avenir pour l’Union européenne, ou pour la refondation d’une autre Europe APRÈS ce référendum…
Dans cette attente, et avec tous mes remerciements anticipés, je vous prie de croire, chers amis, à l’assurance de mes sentiments les meilleurs.
Philippe Randa
directeur d'EuroLibertés
EuroLibertés
BP 400 35
94271 Le Kremlin-Bicêtre cedex
France
Mél. [email protected]
site : http://eurolibertes.com
Faut-il détruire cette tour de Babel…de l’intérieur…ce qui signifie …réformée celle-ci…
Ou faut-il l’achever de l’extérieur…par les…multiples exit….
Perso…je pense que dans l’état elle n’est plus réformable…
Reconstruire une Europe sur d’autres bases…
De toute évidence…l’Europe de ces ponces n’a rien à voir avec l’Europe des peuples européens…
les Français ont dit NON A 55% AU TRAITE DE MAASTRICHT EN 2005. Les dictateurs de LR-PS ont imposé le traité de Lisbonne à la France. Il n’y a pas eu de référendum sur le traité de Lisbonne. Le traité de Lisbonne a été adopté trois jours plus tard par le Parlement français, le 7 février 2008.
Conclusion : la construction européenne est anti-sociale, anti-populaire, anti-démocratique. Elle doit être détruite.
http://yetiblog.org/index.php?post/1358
LES FRANÇAIS DEMANDENT UN REFERENDUM.
Il y en a marre des dictateurs du LR-PS et des journalistes baveux qui nous servent toujours la même soupe. Il y en a marre de ces migrants qui arrivent par millions en Europe. Il y en a marre de la CE qui nous oblige à manger hallal dans les écoles et les administration et dans les hôpitaux et dans les prisons. Il y en a marre de l’Europe qui nous demande de nous justifier pour sortir plus de 1000€ sur les comptes courants. Il y en a marre de Hollande et de Sarkosy.
Les dictateurs nous bâillonnent. Nous voulons un référendum pour ou contre le FREXIT.
Il n’y a pas eu de référendum sur le traité de Lisbonne.
la construction européenne est anti-sociale, anti-populaire, anti-démocratique. Elle doit être détruite.
http://yetiblog.org/index.php?post/1358
Voici ce qui arrive lorsque la majorité préfère l’incertitude à la situation actuelle. Lorsque l’on a plus grand chose à perdre l’incertitude peut résonner comme une opportunité changement. L’UE a apporté la précarité d’un trop grande part de la population, qui va ronger l’institution de son excès de libéralisme et le manque de vision de ses dirigeants. Ils pensaient pouvoir passer en force mais le Grexit ouvre la porte de Pandore d’un nouveau modèle. Well done Grexiter!
Je conseille de visionner cette vidéo qui expliquait aux Britanniques pourquoi il fallait quitter l’UE. A partir de la 45ème minute, après avoir expliqué les méfaits de cette UE, il y est expliqué comment l’OMC a permis de détruire petit à petit toutes les protections économiques dignes des régimes communistes qu’avait fabriqué l’UE. Ce documentaire montre qu’en réalité les systèmes économiques ayant le moins de règlements ont de meilleurs résultats. On y montre aussi que des échanges économiques sans accord fonctionnent merveilleusement bien. A regarder et à partager.
https://www.youtube.com/watch?v=aVcJyKR_lHg
Claudine a raison de rappeler que le RU donne plus à l’UE qu’il ne reçoit. Apparemment l’Ecosse devait probablement bien profiter des largesses de l’UE, via la GB probablement, raison pour laquelle les Ecossais étaient contre le Brexit. Je ne sais pas si en entrant dans l’UE, les Ecossais n’y ont pas laissé des plumes ? Si oui, ils ne s’en rappellent pas.
PS: le reporter au sujet du documentaire) fera un tour en Suisse où il va rencontrer Beat Kapeller et Roger Köppel qui lui expliqueront pourquoi l’économie suisse fonctionne.
Dans tout ce je que lis partout – difficile d’y échapper – personne ne parle de la contribution du RU à l’UE : maintenant, qui va payer ce montant ? va-t-on demander une augmentation de contribution aux autres pays membres ? merci d’éclairer ma lanterne ! et puis, une remarque perso aussi : il me semble entrevoir beaucoup de jalousie et de dépit dans les intervenants des autres “grands pays” envers le RU. En 1992, j’étais pour l’Europe à l’époque de JP Delamuraz, mais maintenant je trouve que nous avons beaucoup de chance de ne pas y être entrés. Qu’en pensent les autres commentateurs des Observateurs ?
Pourtant, il y avait des signaux avant-coureurs pour assister à la dislocation de l’Union européenne, comme c’est le cas de la disparition, élection après élection, des partis classiques, même si, pour le moment, ils sont encore minoritaires et n’ont, par conséquent, pas leur mot à dire, comme l’a soulevé sournoisement Schulz. La montée des eurosceptiques et des partis de droite sont également des signes de mécontentement. La crise financière de 2008, le flux migratoire excessif, les plans d’austérité insoutenables, le chômage notamment celui des jeunes ont fragilisé l’UE. En plus, les dirigeants comme Merkel, son toutou de Çavamieux Hollande, avec ses phrases à l’emporte-pièce et Renzi sont sur des sièges éjectables. Pour d’autres pays européens, ce n’est guère mieux, puisque les grecques réclament de nouvelles élections car ils ne veulent plus d’Alexis Tsipras, l’Espagne n’a toujours pas de gouvernement et le Danemark veut sortir de l’UE. Quant aux pays de l’Est, ils se sont murés et ne veulent pas entendre parler de migration. En résumé, une UE sous haute tension avec, effectivement, le risque de voir les dirigeants de l’UE faire semblant de prendre des mesures ou vont carrément ignorer le Brexit. Autre hypothèse, mais elle semble peu probable! Ils envoient tout balader!
Pour info, voici les dernières nouvelles du Conseil fédéral.
https://www.admin.ch/gov/fr/accueil/documentation/communiques.msg-id-62390.html
Je pense que nous, suisses et votants allons devoir faire très attention à la nouvelle votation que Berne va nous concocter avant février 2017 pour valider ou pas notre refus de l immigration de masse.
J ai entendu Couchepin dire, si on veut l économie, on est contre les quotas.
Appelons nos législateurs a faire.
Une seule question : Pour ou contre la libre circulation ?
Trop de personnes souffrent de cette immigration massive, frontalière et autres pays de l’est etc. Nous sommes surpeuplés du lundi au vendredi, les appartements sont hors de prix, nous n’avons plus de salaire adapté au coût de la vie face à la concurrence, alors Non a la libre circulation, pensons à nos enfants !
A nous tous de parler et parler avec toutes les personnes que nous rencontrons de tous les exemples dramatiques que nous connaissons que la libre circulation a amené dans notre pays.
Bravo aux Anglais !
Et oui, admirables ces anglais qui ont résisté à ce matraquage politico-médiatique de grande ampleur !
Les néo-cons américains mais vrais salopards et leurs caniches européens vont devoir réviser leur stratégie…. les peuples ne se laissent pas ou plus faire !
Pour certains, on dirait que l’univers a commencé avec l’UE et qu’il n’y avait rien avant…
Etes-vous allés lire les logorrhées de Thierry Apothéloz sur son blog?
http://thierryapotheloz.blog.tdg.ch/archive/2016/06/24/bye-bye-britain-277224.html
Quelques phrases bateau!
“Beaucoup s’en réjouissent chez nous. Enfin, l’UE est battue.
Je ne suis pas ceux là. La victoire de la fermeture n’est jamais un bon signe.”
Ah, cette fameuse ouverture, un peu comme la putain ouvre ses cuisses pour que son client entre à l’aise!
“La campagne du « remain », du OUI à l’Europe, celle de l’ex premier ministre David Cameron a utilisé les mêmes méthodes que celles employées lors des élections générales de 2015 et du référendum sur l’indépendance de l’Ecosse en 2014 : la peur.”
Ben oui, les rodomontades de toute cette clique avide de pouvoir et d’un pouvoir totalitaire, à l’image du socialisme, ne marche plus, c’est bête, il vous faudra peut-être trouver autre chose, mais comme cette gauche est à court d’idée, on se demande bien ce que vous allez encore trouver à inventer pour jour au croquemitaine.
“Difficile de dire à ceux qui voient les pressions exercées sur leurs emplois et leurs salaires qu’une sortie de l’UE mettrait à mal l’économie. ”
Il faut avoir une vue de taupe pour ne pas comprendre que ce n’est peut-être pas vraiment l’emploi qui a été la cause de ce rejet de l’UE. Il faut être borné comme une socialope pour ne pas s’apercevoir que les citoyens se rendent compte qu’ils ne sont plus vraiment chez eux. Vite, l’équivalent de la CFR pour dresser ces salauds d’Anglais racistes.
“Quand Londres dit oui à l’Europe, elle dit oui au dynamisme de la capitale, aux opportunités offertes par l’UE et la libre circulation. Quand l’Ecosse dit oui à l’Europe, elle dit oui aux bénéfices de la qualité de membre et à l’appartenance à un corps plus large que la Grande-Bretagne. Oui à un projet, des perspectives et des actions concrètes.”
Quand Londres dit oui bla bla bla, c’est l’élite richissime, tiens ils plaisent aux socialopes maintenant, qui dit oui, elle n’a rien demandé au Peuple. D’ailleurs, Londres est une ville extrêmement chère. Quant à l’Ecosse, question au hasard, ne serait-ce pas l’appât de l’oseille qui les aurait décidé à rester dans la Grande-Bretagne?
“Oui, les accords bilatéraux avec l’UE ont bénéficié à Genève, à son économie, mais pas directement à tous et toutes les Genevois-es.”
Tant pis pour ces derniers, n’est-ce pas? Et aujourd’hui, nos autorités, de sacrés vendus ceux-là, aimeraient en plus nous imposer une faune qui n’est pas très adaptée à nos us et coutumes qu’il faudra, pour la plupart, entretenir jusqu’à la fin de ses jours. C’est cela que vous voulez nous offrir Monsieur Apothéloz? Vraiment pas réjouissant, mais il faut croire que cette industrie de l’asile et du social donne de sacrés dividendes à ceux qui la défende ainsi qu’aux copains-coquins.